Par amour de Valérie Tong Cuong

Publié le par mademoisellechristelle

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Ce que dit la quatrième de couv’ : Deux familles emportées dans la tourmente de la seconde guerre mondiale : d’un côté Joffre et Emélie, concierges d’école durs au mal, patriotes, et leurs enfants ; de l’autre, le clan de Muguette, dont l’insouciance sera ternie par la misère et la maladie. Du Havre à l’Algérie où certains enfants seront évacués, cette fresque puissante met en scène des personnages dont les vies s’entremêlent à la grande Histoire, et nous rappelle qu’on ne sait jamais quelles forces guident les hommes dans l’adversité.

Dès que maman a poussé la porte, j’ai compris que cette journée serait différente des autres. D’abord, il était six heures du matin, ça je le savais parce que les cloches de Sainte-Marie ont sonné six coups, or d’habitude, les jours de classe, nous nous levions à sept heures piles. Et puis maman portait ses habits du dimanche alors que nous étions lundi et ses joues étaient toutes creusées, comme si on l’avait chiffonnée.

Ce que j’en pense : Voilà un nouvel exemple d’un livre qui a su séduire son public à l’unanimité….. sauf moi !

 

« Par amour » raconte l’histoire de deux sœurs, Emélie et Muguette, et de leurs deux familles pendant l’occupation allemande et jusqu’à la libération. Les deux familles habitent au Havre et leur histoire familiale sera mise à rude épreuve car viendront se mêler à la grande Histoire : les restrictions alimentaires, la maladie, les bombes, l’exode etc…

 

Le roman est rédigé sous la forme d’un journal dans lequel chacun des personnages prend la parole tour à tour, ce qui donne une certaine dynamique au récit. Cela permet également d'entrer dans l'esprit de chacun et de savoir comment chacun vit la guerre.

 

Les deux sœurs vont ainsi raconter leurs relations avec leurs maris et la façon de gérer les évènements historiques lorsqu’on est mère de deux jeunes enfants. Les enfants, quant à eux, vont notamment raconter leur exil. En effet, pour protéger les enfants de Muguette de la guerre et de leur mère malade, ils seront envoyés en Algérie dans des familles d’accueil.

 

Au lieu de nous dérouler le fil de l’Histoire avec un grand H (l’armistice, Churchill, De Gaulle etc…), Valérie Tong Cuong choisit de nous raconter l’histoire avec un petit h vue de l’intérieur, à l’échelle humaine et à travers les mots de ces deux familles havraises.

Ces familles, cela aurait pu être vous, moi, ou vos voisins. L’auteure les décrits avec beaucoup d’humanité et de bienveillance. Et « par amour » chacun des membres de ces familles va être obligé de faire un choix. Ces choix ne sont ni bons, ni mauvais, ils sont tout simplement humains.

Par amour, n’importe quel être humain peut se surpasser. On tient debout, pour l’autre plus encore que pour soi-même.

J’ai trouvé le style de l’auteure parfois un peu trop introspectif et contemplatif, ce qui  m’a empêché de rentrer complètement dans le roman. Malheureusement, la magie n’a pas opéré en ce qui me concerne mais cela confirme mon sentiment que je ne suis pas faite pour les romans historiques. Pour les autres, vous allez probablement adorer !

 

Ma note : 2,5/5

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Publié dans Littérature

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