En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut

Publié le par mademoisellechristelle

 

Ce que dit la quatrième de couv’ : Devant leur petit garçon, ils dansent sur « Mr. Bojangles » de Nina Simone. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir et la fantaisie. Celle qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible. Elle les entraîne dans un tourbillon de poésie pour que la fête continue, coûte que coûte. L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.

Mon père m’avait dit qu’avant ma naissance, son métier c’était de chasser les mouches avec un harpon. Il m’avait montré le harpon et une mouche écrasée.

- J’ai arrêté car c’était très difficile et très mal payé, m’avait-il affirmé en rangeant son ancien matériel de travail dans un coffret laqué. Maintenant j’ouvre des garages, il faut beaucoup travailler mais c’est très bien payé.

A la rentrée des classes, lorsque aux premières heures on fait les présentations, j’avais parlé, non sans fierté, de ses métiers mais je m’étais fait gentiment gourmander et copieusement moquer.

- La vérité est mal payée, pour une fois qu’elle était drôle comme un mensonge, avais-je déploré.

Ce que j’en pense : Lorsque j'ai commencé la lecture de « En attendant Bojangles », j'ai été plutôt mitigée...

 

Ce livre raconte la vie d'une famille quelque peu extravagante et qui s'aime à la folie, au sens propre comme au figuré. Il s'agit d'un roman à deux voix puisque le père et le fils racontent tour à tour leur histoire.

 

Leur univers n'est pas sans rappeler l'univers loufoque et décalé de Boris Vian qui n'est pas vraiment le mien. Même si je reconnais le côté poétique et onirique de l'écriture, je peine toujours à pénétrer dans ces mondes pas comme les autres.

 

Dans celui d'Olivier Bourdeaut, les personnages ont pour animal domestique une grue (un oiseau) qu'ils appellent « Mademoiselle Superfétatoire », le père fait son sport en buvant du gin et appelle cela la « gym tonic », et on danse tous les jours sur la chanson de Nina Simone, « Mr Bojangles ». Celle qui mène la danse est incontestablement la mère, atteinte d'une folie douce qu'elle aura de plus en plus de mal à contrôler...

 

Si je n'ai pas accroché au début, je dois dire que la fin de cette histoire m'a bouleversée, presque jusqu'à m'en tirer les larmes. Aussi, si vous êtes comme moi, je vous invite vivement à poursuivre votre lecture car la fin vaut vraiment le coup ! Et bien évidemment, je vous invite aussi à découvrir la jolie chanson de Nina Simone qui vous accompagnera tout au long de votre lecture...

 

 

Ma note : 2,75/5

Publié dans Littérature

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