Même les méchants rêvent d'amour d'Anne-Gaëlle Huon

Publié le par mademoisellechristelle

 

Ce que dit la quatrième de couv’ : Jeannine, 80 ans passés, a la mémoire qui s'effiloche. Les jours sont comptés avant que ses souvenirs plient bagage. Alors Jeannine fait des listes, toutes sortes de listes. Et surtout, elle consigne dans un carnet ce qu'elle n'a jamais osé raconter. L'histoire d'un secret, d'une rencontre, d'un mensonge. Elle se confie à Julia, sa petite-fille. Quand celle-ci la rejoint en Provence, elle découvre une maison de retraite très animée. Tandis que Jeannine semble déjà partie bien loin, le précieux carnet s'offre à Julia comme un cadeau du destin. Entourée d'une bande de joyeux pensionnaires, la jeune femme va tenter de faire la lumière sur les zones d'ombre du récit. Et lever le voile sur l'histoire d'amour bouleversante qui a marqué la vie de sa grand-mère. Et s'il n'était pas trop tard pour réécrire le passé ?

Cette histoire commence dans un petit village de Provence. Un village aux tuiles rondes perché sur les collines, entouré de vignes et gorgé de soleil. Selon la direction du vent flotte dans ses ruelles l’odeur du pain chaud, de la garrigue, ou de la mer. Sur les hauteurs, une maison rose, décorée de glycine et bordée d’oliviers.

Ce que j’en pense : Ceci est mon premier roman d’Anne-Gaëlle Huon et j’ai eu vraiment plaisir à faire connaissance avec cette sympathique auteure !

 

Dans « même les méchants rêvent d’amour », elle a choisi d’aborder les thèmes du temps qui passe, des souvenirs, des secrets de famille et de l’amour. Et elle le fait d’une façon si douce et bienveillante !

 

Quand Jeanine comprend que sa mémoire lui fait défaut, elle décide d’écrire tous ses souvenirs dans des carnets qu’elle destine à Julia, sa petite fille. Dans ses carnets, Julia y lit l’enfance de sa grand-mère, son adolescence, ses espoirs, ses chagrins, mais surtout, elle y voit sa grand-mère sous un autre jour… allant même jusqu’à trouver des secret alors inavoués…

 

Un peu à la manière de Jeanine, voici la liste des choses que j’ai le plus aimées dans le roman d’Anne-Gaëlle Huon :

 

  • la tendresse qui règne de manière générale tout au long de l’histoire, la tendresse entre les personnages, la tendresse de l’auteure pour ses personnages
  • le fait que tous nos sens soient mis en éveil : j’ai senti le goût de la truffe, entendu chanter les cigales, vu la jolie couleur du mimosa, respiré le doux parfum de la lavande et j’ai senti la main de ma grand-mère dans la mienne
  • mon sourire permanent pendant ma lecture : j’ai souri parce que l’histoire fait du bien, parce que j’ai eu envie de prendre tous les personnages dans mes bras (même Lucienne !) et parce que j’ai pensé à mes grands-mères.

 

Il y a une vraie leçon de vie dans ce livre. Vous allez me dire : les méchants rêvent aussi d’amour ! Certes, mais il n’y a pas que ça.

 

Cette histoire sur le temps qui passe m’a fait rappeler combien la vie est précieuse et combien il est important de s’entourer des gens que l’on aime. Dit comme cela, ça parait évident, mais ça n’est pas toujours facile. Comme Julia, la petite fille de Jeanine, nous sommes souvent absorbés dans un quotidien qui nous empêche de distinguer ce qui est réellement important, de ce qui l’est moins.

 

Alors si vous voulez passer un moment aussi doux qu’une soirée d’été en Provence, je vous conseille vivement la lecture de ce roman !

 

Ma note : 3/5

Publié dans Littérature

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