L'enfant perdue (l'amie prodgieuse IV) d'Elena Ferrante

Ce que dit la quatrième de couv’ : À la fin de Celle qui fuit et celle qui reste, Lila montait son entreprise d’informatique avec Enzo, et Elena réalisait enfin son rêve : aimer Nino et être aimée de lui, quitte à abandonner son mari et à mettre en danger sa carrière d’écrivain. Car elle s’affirme comme une auteure importante et l’écriture l’occupe de plus en plus, au détriment de l’éducation de ses deux filles, Dede et Elsa.
L’histoire d’Elena et de Nino est passionnelle, et bientôt Elena vit au gré de ses escapades pour retrouver son amant. Lors d’une visite à Naples, elle apprend que Lila cherche à la voir à tout prix. Après avoir embrassé soixante ans d’histoire des deux femmes, de Naples et de toute l’Italie, la saga se conclut en apothéose. Plus que jamais, dans L’enfant perdue, Elena Ferrante nous livre un monde complet, riche et bouillonnant, à la façon des grands romanciers du XIXe siècle, un monde qu’on n’oublie pas.
A partir du mois d’octobre 1976 et jusqu’en 1979, lorsque je reviens vivre à Naples, j’évitai de renouer une relation stable avec Lila. Mais ce ne fut pas facile. Elle chercha presque tout de suite à revenir de force dans ma vie ; moi je l’ignorai, la tolérai ou la subis. Bien qu’elle se comportât comme si elle désirait simplement m’être proche dans un moment difficile, je ne parvenais pas à oublier le mépris avec lequel elle m’avait traitée.
Ce que j’en pense : Quel plaisir de retrouver Lila et Lena pour ce dernier tome de la saga « l’amie prodigieuse » !
J’ai vraiment adoré cette saga et me suis beaucoup attachée aux personnages et surtout Lena, la narratrice. Dans ce quatrième et dernier tome, on retrouve nos héroïnes à la trentaine bien entamée et on les suit jusqu’à l’âge de la maturité. On les (re)découvre dans leur rôle de mère et de femme.
On retrouve l’histoire passionnelle de Lena avec Nino, son grand amour de toujours, pour laquelle elle est prête à sacrifier sa carrière et sa famille. Lila, quant à elle, a décidé de monter une société d’informatique et veut reprendre en main le quartier en défiant les frères Solara, qui régnaient en maitre jusque-là.
« L’enfant perdue » sonne l’heure des révélations et des rebondissements et je peux vous dire qu’il y en a beaucoup ! Ce dernier tome est riche, émouvant, prenant et Elena Ferrante est toujours aussi douée pour décrire la complexité des sentiments humains. Les liens se font, se défont, les routes se tracent, s’entrelacent et se séparent sur le chemin de la vie. Un livre se ferme, une page se tourne, à nous d’écrire les suivantes à présent…
Ma note : 4/5