Mille femmes blanches de Jim Fergus
Ce que dit la quatrième de couv' : En 1874, à Washington, le président Grant accepte la proposition incroyable du chef indien Little Wolf : troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l'intégration du peuple indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart viennent en réalité des pénitenciers et des asiles... l'une d'elles, May Dodd, apprend sa nouvelle vie de squaw et les rites des Indiens. Mariée à un puissant guerrier, elle découvre les combats violents entre tribus et les ravages provoqués par l'alcool. Aux côtés de femmes de toutes origines, elle assiste à l'agonie de son peuple d'adoption...
Au cas où ils ne me reverraient jamais, moi leur mère qui les aime, je rédige ce journal afin de conserver mon témoignage pour mes chers enfants Hortense et William, qu’ils puissent tout savoir de mon internement injuste, de mon évasion hors de l’enfer, et de ce que ces pages encore blanches leur révèleront un jour sur mon avenir…
Ce que j’en pense : La saga des Mille femmes blanches fait partie de ces incontournables de la littérature contemporaine que tout le monde a lu... sauf moi ! Et comme parfois, je suis un mouton : j'ai décidé de faire comme tout le monde :)
"Mille femmes blanches" s'inspire d'un fait réel qui s'est déroulé au 19ème siècle aux Etats-Unis. Désireux de retrouver la paix, le chef indien Little Wolf décide de se rendre à Washington afin de négocier avec le Président Grant le troc de mille femmes blanches contre des chevaux et bisons. Ces femmes blanches devront épouser des indiens de la tribu et enfanter, afin d'assurer la descendance du peuple Cheyenne, lourdement décimé jusqu'ici.
Le Président Grant y voit quant à lui un moyen d'"éduquer" ceux que l'on nommait à l'époque les "sauvages"en leur enseignant les us et coutumes des gens civilisés. Si les indiens ont prévu pour cet échange des chevaux pur-sang, les américains sont allés chercher des femmes dans les hôpitaux psychiatriques.
Et pour nous raconter cette histoire, Jim Fergus a imaginé le journal de l'une ces femmes, May Dodd, la femme du chef Little Wolf.
Bon, je sens que je ne vais pas me faire des amis mais contrairement à beaucoup de lecteurs... ce livre ne fut pas un coup de cœur pour moi. Pourtant, le postulat de départ était vraiment très bon. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, m'attacher aux personnages et à m'indigner face à l'un des plus cruels génocide que l'humanité ait connu.
Le style est très descriptif, c'est un peu comme si j'étais restée à l'extérieur de l'histoire. De plus, je me suis souvent mélangée les pinceaux avec les nombreux noms indiens et j'ai dû faire plusieurs retour en arrière pour comprendre de qui on parlait et bien reprendre le fil de l'histoire. Et avec un pavé de 500 pages, c'est long de faire plusieurs aller-retour !
Vu que je n'ai pas été conquise par ce premier tome, je ne sais pas si je vais lire le second... Avez-vous lu toute la saga ? L'avez-vous aimée ?
Ma note : 2/5