Le Palais des Orties de Marie Nimier
Ce que dit la quatrième de couv' : Quelque part en France, une campagne modeste, un peu défigurée. Au fond d'une vallée, à quelques kilomètres d'un village, des hangars recouverts de tôles mangées par la rouille, une ferme où tout serait à reconstruire. Autour, des champs d'orties. Nora et Simon vivent là avec leurs deux enfants. Ce n'est au départ ni un choix ni un rêve. Ils gagnent leur vie avec une plante que tout le monde arrache. L'ambiance est gaie, plutôt. On se serre les coudes. On est loin du bon vieux temps, avec sa trayeuse, ses odeurs de corne roussie et son hachoir à manivelle. Loin des exploitations à grande échelle, loin de l'agriculture bio et raisonnée. C'est la débrouille. Et puis, un jour, arrive une jeune fille avec son sac à dos. Frederica. Fred fait du woofing. Contre le gîte et le couvert, elle offre ses bras.
Il faut imaginer une campagne modeste, légèrement défigurée, sans exagération. Au fond de la vallée, notre vallée, s'élèvent des bâtiments entourés d'orties. Il ne s'agit pas d'une ferme abandonnée. Les orties, c'est nous qui les avons plantées.
Ce que j'en pense : Lu dans le cadre du Trophée Folio-Elle 2022