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Les contes de la lune, d'Elisabeth Delaigle

Publié le par mademoisellechristelle

Les contes de la lunePour ce billet un petit peu particulier, je souhaiterais tout d’abord sincèrement remercier l’auteure, Elisabeth Delaigle, qui m’a contacté afin de me proposer de lire son livre. C’est le premier livre d’auteur que je reçois et j’en suis particulièrement honorée et fière !

 

J’ai tout de suite adoré le titre : « Les contes de la Lune », et j’y ai instantanément associé les expressions tournant autour de la lune : décrocher la lune, promettre la lune, être dans la lune, une lune de miel etc..  Pour moi, ce sont des expressions qui invitent à la rêverie et à la douceur : en somme, un cadre idéal pour créer de belles histoires pour enfants.

 

A dire vrai, j’ai toujours adoré la lune et étant petite, mon entourage me disait que j’étais toujours.. dans lune ! Pour moi, être dans la lune signifiait être dans un autre univers que j’avais recréé et dans lequel je me sentais à l’aise et je n’avais peur de rien ; un monde dans lequel je me sentais surtout protégée des blessures et des bobos à l’âme que l’on pouvait t’infliger ici-bas.

 

Alors, me replonger dans des contes pour enfants ayant pour thème mon astre préféré me remplissait de joie et de nostalgie.

 

Dans « les contes de la lune », Elisabeth Delaigle nous propose sept contes différents ayant pour point commun la lune (le chiffre sept est magique lui aussi) :


  • Le buveur de lune
  • La fileuse de lune
  • Les croqueuses de lune
  • Le boxeur de lune
  • La voleuse de lune
  • Les chasseurs de lune
  • Les pêcheurs de lune

 

Pour être honnête, je dois avouer que je n’ai malheureusement pas été séduite par tous les contes, même si je trouve l’idée de départ vraiment très bonne.

 

J’en ai toutefois retenu deux.

 

fileusedelaluneTout d’abord, je n’ai pas pu résister à « La fileuse de lune » qui raconte une histoire de princesse (oui, j’ai toujours sept ans dans ma tête, et alors ?) enfermée dans une tour et qui se fait jeter un sort par une sorcière (pas si) maléfique (que ça). A travers, ce conte, je suis littéralement retombée en enfance et je me suis revue en train de (re)lire des contes mettant en scène princes et princesses.

 

Ensuite, « Le boxeur de lune » m’a également plu car l’histoire pourrait tout à fait se dérouler de nos jours. Ce conte serait plus approprié à des enfants ayant 9/10 ans, contrairement à d’autres contes du livre, accessibles à des enfants plus jeunes. De plus, nos jeunes lecteurs pourront s’identifier facilement au personnage principal. La preuve, je me suis sentie moi-même concernée par la morale de l’histoire qui fait l’apologie du mérite.

 

La magie n'a pas opéré avec moi pour les autres..

 

Pour les points négatifs, si je devais être honnête (et comme je le suis toujours !), j’aurais plusieurs points à soulever.

 

contes-de-la-lune.jpgLe fait qu’il y ait peu d’illustrations m’a tout de suite sauté aux yeux. Il n’y en a qu’une seule par conte, et je pense que plusieurs illustrations en couleurs auraient rendu la lecture du livre beaucoup plus agréable.

 

L’écriture d’Elisabeth Delaigle est très fluide et ses contes se lisent très facilement, bien que chaque conte ne soit pas accessible à tous les âges. Néanmoins, j’ai trouvé certaines histoires un peu trop descriptives et manquant un peu d’action. Du coup, la fin arrivait un peu trop vite à mon goût ; si vite que je n’ai pu pu comprendre la morale du conte..

 

Enfin, (mais là, c’est personnel) la lecture sur écran ne m’a pas du tout plu (Elisabeth Delaigle m’a envoyé son roman en pdf). Mais où est passé le plaisir de tourner les pages à toute vitesse lorsque l’histoire s’accélère et que le suspense est à son comble ? Et sentir la douceur du papier, de différente qualité selon les livres (surtout les livres pour enfants qui utilisent un joli papier glacé) ! A faire défiler l’écran au fur et à mesure de la lecture, je n’ai éprouvé aucune sensation. Du coup, je suis définitivement refroidie sur l’idée d’acheter une liseuse. Eh oui, je reste une adepte de la vieille école !

 

En bref, certains « contes de la lune » m’ont envoyé sur la lune, d’autres pas du tout mais je suppose que chaque conte doit trouver son lecteur, comme chaque lune doit trouver ses étoiles..

 

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Publié dans Littérature

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Les oreilles de Buster de Maria Ernestam

Publié le par mademoisellechristelle

les oreilles de buster« J’avais sept ans quand j’ai décidé de tuer ma mère. Et dix-sept ans quand j’ai finalement mis mon projet à exécution ».

 

Rassurez-vous, je ne vous dévoile pas la fin du livre mais uniquement les premiers mots du roman de Maria Ernestam. 

 

Voilà, le ton est donné.

 

L’histoire : Eva mène une vie paisible qu’elle partage entre Sven, son compagnon, ses amies et ses voisines, Irene, une vieille dame aigrie dont elle s’occupe, Suzanne, sa fille en pleine procédure de divorce mais surtout, ses rosiers qu’elle chérit plus que tout.

 

Le jour de ses cinquante-six ans, Eva reçoit un carnet vierge de la part de sa petite fille, Anna-Clara, et décide de s’en servir comme journal intime. Ainsi, pendant la nuit, lorsque Sven est couché, Eva se sert un verre de vin et écrit son journal intime. Dans son journal, Eva va raconter à la fois son quotidien et sa vie passé.

 

Et c'est dans l'atmosphère feutré d'une maison endormie que vont lui revenir les douloureux souvenirs de son enfance, puis de son adolescence ; la cruauté est sans doute plus douce lorsqu'elle est évoquée la nuit, à la lueur d'une bougie. En effet, parmi ses souvenirs, Eva va confier à son journal sa relation avec sa mère, à mi-chemin entre l'amour et la haine.

 

La mère d’Eva est un cas qui relève de la pathologie : complètement centrée sur elle-même, égoïste, égocentrique, irresponsable, superficielle et exubérante, elle ne l’a jamais aimée comme une mère aime son enfant et l’a toujours critiquée et humiliée en public (de nos jours, Eva lui aurait fait un procès pour harcèlement).

 

[Eva avait cueilli un bouquet pour sa mère] : « Les pas-d’âne sont les fleurs les plus laides que je connaisse. Elles poussent dans le fumier. D’ailleurs, ça se sent. Elles puent la merde »

 

« Björn ! Björn ! Eh ho ! Inutile de parler voyages et d’amour avec Eva, ce n’est qu’une ignorante. Elle ne sait rien de rien. En fait ».

 

« Tu pourrais porter un peu plus de couleurs de temps en temps. Enfin, de toute façon, personne ne te regarde. D’ailleurs, pendant que j’y pense, ça m’étonnerait qu’on te fasse un jour des avances ».

 

Pas étonnant qu’Eva ait décidé de tuer sa mère..

 

Ce que j’en pense : Alors là, je n’ai qu’une chose à dire : méfiez-vous des apparences..

 

Tout d’abord, méfiez-vous de la couverture. En effet, sur la couverture du livre est représenté un joli petit paysage champêtre composé d’une gentille petite fille qui a l’air de promener un gentil petit toutou (sans doute Buster). Aussi, ma première impression en voyant cette couverture fut de me dire que  « les oreilles de Buster » racontait l’enfance d’une petite fille fortement attachée à son chien, le tout dans une ambiance plutôt paisible et bucolique.

 

Que nenni ! D’ailleurs, ma première impression s’en est allée aussitôt que j’ai lu les premiers mots du bouquin !

 

deadlikeme-15Ensuite, méfiez-vous des personnages et surtout du personnage principal, Eva. Eva m’a fait penser à ce genre de personne calme et souriante en apparence alors que, dans sa tête, la vôtre balance déjà au bout d’une corde..

 

Ce côté légèrement malsain et sadique, Eva va le développer dès son enfance. En effet, dès l’âge de sept ans, Eva décide de « punir » sa mère pour son comportement tyrannique et égocentrique. Puisque tout le monde passe les caprices de la mère d’Eva (la scène de la machine à laver est tout simplement mémorable), elle décide de se faire justice elle-même. Inutile de compter sur son père qui apparait comme un homme faible et sans envergure, incapable de dire non à sa superbe femme de peur de perdre son magnifique trophée.

 

La mère d’Eva ne sera d’ailleurs pas sa seule victime : Eva décidera de se venger à plusieurs reprises d’autres personnes (ou d’animaux) dont le comportement l’aurait contrariée.

 

Les récits d’enfance d’Eva mêlent à la fois candeur et perversion donnant une ambiance assez particulière au bouquin, une ambiance presque malsaine. On est à la fois gêné par le comportement et la psychologie de cette petite fille et pris de pitié pour elle, eu égard au comportement de cette mère qui ne l’a jamais aimée.

 

A travers son journal, Eva va revivre son passé et se remémorer tous ses vieux souvenirs d’enfance et d’adolescence. On aurait presque l’impression qu’elle rédige ses mémoires, comme si elle n’allait pas tarder à mourir. Et le passé d’Eva, croyez-moi, est vraiment riche en rebondissements. L’histoire m’a fait un peu penser au principe des poupées russes : à mesure que l’on découvre un détail important de la vie d’Eva, une autre histoire sous-jacente à la première surgit et créée un nouveau rebondissement. Tout ceci jusqu’à ce que l’on arrive au cœur de l’histoire : sa relation avec sa mère.

 

talons aiguilles 1991 diaporama portraitLa relation mère/fille est le thème principal du roman avec notamment les répercussions psychologiques du manque d’amour maternel. Les femmes sont d’ailleurs placées au cœur de l’histoire, les hommes étant carrément placés au second plan et n’ont pas franchement le beau rôle.

 

Il convient également de souligner l’ambivalence de ce roman avec un côté noir, très sombre, pervers, voire même démoniaque qui réside dans l’amour/la haine qui règne entre la mère et la fille et la psychologie avec laquelle Eva va analyser la situation et préparer son matricide. Le côté blanc, beaucoup plus pur, candide et saint, je l’ai retrouvé dans les actes désespérés de cette petite fille qui fait tout pour gagner l’amour de sa mère et l’immense admiration qu’elle lui porte.

 

Le style de Maria Ernestam est vraiment excellent et l’on a presque l’impression de lire un thriller psychologique, surtout à la fin du roman, lorsque l’histoire se dénoue. Un grand bémol tout de même : je trouve que le livre traine parfois un peu trop en longueur et que l’auteur se perd un peu trop dans des descriptions qui rendent plus lourde la lecture de son livre.

 

Finalement, « les oreilles de Buster » m’auront laissé un souvenir mitigé, un goût aigre-doux, prise entre le côté clair et le côté obscur qui sommeille en chacun d’entre nous. Et je ne sais de quel côté mon cœur balance..

 

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Et pour finir, une petite citation : « Je me rappelle avoir progressivement compris que ma mère ne se soucierait jamais assez de moi pour m'aimer, et que seule l'une d'entre nous deux verrait le bout du tunnel saine et sauve. A sept ans, je décidais que ce serait moi ».

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La liste de mes envies de Grégoire Delacourt

Publié le par mademoisellechristelle

La liste de mes envies

L’histoire : "La liste de mes envies" est avant tout l'histoire d'une vie, en l'occurence celle de Jocelyne Guerbette (dite Jo), 47 ans et mercière à Arras.

Jocelyne est une passionnée de mode, mais n’a pas vraiment la taille mannequin.  Elle rêvait d’être styliste à Paris, elle se retrouve mercière à Arras.

Jocelyne est une femme plutôt timide et réservée, presque insipide. C’est aussi une femme soumise à son mari dont elle est éperdument amoureuse. Jocelyne rêvait d’un mari aussi beau qu’une star de cinéma, mais elle est mariée à Jocelyn (dit Jo.. oui, lui aussi..), ouvrier dans une usine et qui n’est pas pour ainsi dire un mari attentionné.

Lorsqu’il rentre chez lui le soir, Jocelyn déguste sa bière sans alcool, se pose sur le canapé et reste avachi devant la télé la bouche ouverte en demandant à sa femme : « qu’est-ce qu’on mange ce soir ? » (ça donne envie, hein ?).

Pas de quoi se rattraper non plus avec les enfants. Romain, le fils, c’est un peu l’idiot de service dont on ne peut pas dire qu’il soit gorgé d’ambition (pfff j’men fous.. de toutes façons, j’arrête mes études pour être serveur à la crêperie bretonne du coin..). Et Nadine, sa fille, ne parle jamais.

Jocelyne et Jocelyn ont aussi perdu un bébé qui est devenu un petit ange à la naissance. Cette perte a marqué à tout jamais leur couple et a notamment conduit Jocelyn à tenir des propos d’une violence extrême à Jocelyne, qui a tout encaissé sans rien dire, par amour pour son mari et ses enfants.

« C’est ton gros corps qui a étouffé Nadège. A chaque fois que tu t’asseyais, tu l’étranglais. Mon bébé est mort parce que t’as pas pris soin de toi. Ton corps c’est une poubelle, ma pauvre Jo, une grosse poubelle dégueulasse. Une truie. T’es une truie. Une putain de truie ».

Jocelyne est une provinciale de classe moyenne qui vit dans un petit pavillon sans prétention. Elle sort diner de temps en temps avec ses copines, les jumelles un peu fofolles, mais c’est bien là la seule extravagance qu’elle s’octroie. C’est un peu Madame-tout-le-monde, en quelque sorte.

A la seule exception près qu’un beau jour, Madame-tout-le-monde va gagner la coquette somme de 18.547.301 euros (et 28 centimes) à l’Euromillions.

Cette somme pourrait changer le cours de sa vie de manière irréversible : mais a-t-elle vraiment tout à y gagner ou au contraire tout à y perdre ?

Ce que j’en pense : j’ai découvert ce livre par hasard en surfant sur la blogosphère. Il faut avouer que la plupart des auteurs de blogs l’ayant lu lui ont fait moult et moult éloges.  Et puis, l’histoire avait particulièrement retenu mon attention : j’avais vraiment envie d’en savoir plus sur cette petite mercière qui gagne la grosse cagnotte de l’Euromillions.

Mais surtout, je voulais savoir si, pour l’auteur, l’argent faisait le bonheur..

Ce n’est pas vraiment l’avis de Jocelyne, le personnage principal. En effet, au lieu d’encaisser immédiatement son chèque, se faire faire un ravalement facial, dévaliser les boutiques de luxe et plaquer son beauf de mari pour s’enfuir à Puerto Rico avec un gigolo, Jocelyne a préféré attendre. Attendre de savoir si le fait d’encaisser ce chèque allait tout lui apporter ou au contraire tout lui faire perdre, c'est à dire lui faire perdre tout ce qui la raccroche à son existence.

En attendant de le savoir, elle fait d’abord la liste de ses besoins :

Une lampe pour la table d’entrée

Un portemanteau perroquet (style bistrot) 

Une sorte de plat pour ranger les clés et le courrier (chez Cash Express ?) 

Deux poêles Tefal (…)

 

Puis, la liste de ses envies :

Partir en vacances seule avec Jo (pas au camping du Sourire. Toscane ?)

Demander à ce qu’on change papa de chambre

Emmener Romain et Nadine sur la tombe de maman (Leur parler d’elle. De ses cramiques, miam)

Couper mes cheveux (…)

 

Et enfin la liste de ses folies : 

Arrêter la mercerie et reprendre des études de stylisme

Une Porsche Cayenne

(...) Un appartement à Londres pour Nadine

Me faire faire un 90C, j'ai maigri (NONO-NON. T'es folle ou quoi !!? Justement c'est la liste :-)

 

Personnellement, si je gagnais 18 millions d’euros à l’Euromillions, je pense que j’encaisserais mon chèque dans la seconde où l’on me le remettrais, je ferais un doigt d’honneur à mon boss, et je me casserais ! Je plaque tout et je nous emmène, ma famille et moi, faire le tour du monde..

Mais, Jo, elle, dans sa grande sagesse, attend avant d'encaisser le chèque.

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En temps normal, le personnage de Jocelyne m’aurait agacé au plus haut point. Une petite bonne femme toute molle qui subit sa vie au lieu de la vivre (non mais franchement, qui pourrait supporter un mari qui te traite de truie toute la journée), et qui renonce d’entrée de jeu à ses rêves, moi, ça m’énerve. Je la secouerai comme on secoue une bouteille d’Orangina !!!

Et pourtant, j’ai retrouvé dans cette petite bonne femme une forme de sagesse et beaucoup de réflexions très intéressantes, comme ça, l’air de rien.. Ainsi, Jocelyne s'interroge souvent sur le sens de sa vie, elle qui a perdu tous ses rêves et sur ce qui la raccroche encore à sa vie. Qu'est ce qui fait le sens de la vie ? La richesse ? Les objets de luxe ? Ma famille ? Mon couple ?

En réalité, la liste de « ses » envies, c’est avant tout la liste de ce qui la raccroche à la vie.

Du coup, la soumission de son personnage m’a un peu moins dérangée que de coutume. Elle me rappelle un peu le personnage de Joséphine dans « Les yeux jaunes des crocodiles » de Katherine Pancol pour son côté soumis, qui s'excuserait presque d'exister.

« La liste de mes envies » raconte une histoire plutôt banale : une petite provinciale insipide et sans histoire gagne le gros lot. Jusque-là, rien d’extraordinaire.

Mais ce qui fait la singularité de ce livre c’est, à mon avis, le style de l’auteur. Grégoire Delacourt décrit et décortique à merveille la France qu’on n’expose pas devant les caméras, cette France silencieuse, avec ses angoisses, ses besoins, ses envies, ses folies, ces histoires cachées aussi. Elle est là, la France d’en bas qui se lève à l’aube tous les matins pour aller bosser et gagner sa croûte ! C’est Jocelyne et Jocelyn !

 

ferrari

Grégoire Delacourt attire également notre attention sur la société de consommation dans laquelle nous vivons (Grégoire Delacourt travaillant dans la publicité, ça peut aider). Le mari, Jocelyn, est un parfait esclave de cette société de consommation. Ses rêves ? Une Porsche, une belle montre, un écran plat, des DVD.. Bref, l’idée que posséder et consommer peut vous rendre heureux car on (et je veux dire par là, la publicite) a créée un besoin chez lui. Toutefois, cette richesse ne lui profite pas tant que ça au final : mais là, je ne peux rien dévoiler..

Enfin, je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à la tournure qu’a pris l’histoire à la fin (mais bon, moi je suis une grande naïve, alors ça ne compte pas). J’ai d’ailleurs tellement été surprise et stupéfaite que, fait exceptionnellement rare, j’ai versé une petite larme. Ne me demandez pas pourquoi. C’est comme ça. Ou peut-être que mon histoire personnelle y est pour quelque chose. Mais bon, passons..

Une fois ce billet rédigé, je me dis que « la liste de mes envies » confirme un peu ce que je pensais, à savoir que le fait de gagner une somme d’argent astronomique peut vous rendre fou (Jocelyne sera d’ailleurs examinée par une psychologue de la française des jeux avant qu’on lui remette son chèque) ou très malheureux.

Alors je me dis que finalement, l’argent ne fait peut être pas le bonheur..

 

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Et pour finir, une petite citation : « Etre riche, c’est vouloir tout ce qui est laid puisqu’on a l’arrogance de penser qu’on peut changer les choses. Qu’il suffit de payer pour ça. Mais je ne suis pas riche. Je possède juste un chèque de dix-huit millions cinq cent quarante-sept mille trois cent un euros et vingt-huit centimes […]. Je possède juste la tentation, une autre vie possible. Une nouvelle maison. Une nouvelle télévision. Pleins de choses nouvelles. Mais rien de différent ».

 

Le livre de Grégoire Delacourt a aussi été adapté au théâtre :

 

 

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