Et je danse, aussi, d'Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat
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Ce que dit la quatrième de couv’ : Un mail comme une bouteille à la mer. D’ordinaire, l’écrivain Pierre-Marie Sotto ne répond jamais aux courriers d’admirateurs. Mais cette Adeline Parmelan n’est pas une « lectrice comme les autres ». Quelque chose dans ses phrases, peut-être, et puis il y a cette épaisse et mystérieuse enveloppe qu’elle lui avait fait parvenir –et qu’il n’ose pas ouvrir. Entre le prix Goncourt et la jeune inconnue, une correspondance s’établit qui en dévoile autant qu’elle maquille, de leurs deux solitudes, de leur secret commun…
De : Pierre-Marie Sotto
A : Adeline Parmelan
Le 24 février 2013
Chère Adeline Parmelan,
Rentrant de voyage ce samedi, je trouve dans ma boîte aux lettres cette volumineuse enveloppe portant votre adresse mail au dos. Je suppose qu'il s'agit d'un manuscrit. En cas cas, je vous remercie de la confiance que vous me témoignez, mais je dois vous informer que je ne lis jamais les textes qu'on m'envoie. C'est le travail des éditeurs. Pour ce qui me concerne, je ne suis qu'écrivain et j'ai bien assez de mal avec ma propre écriture pour avoir la prétention de juger celle des autres.
Je n'ai donc pas ouvert votre enveloppe. Je vous la retournerai dès lundi à votre adresse postale si vous me la communiquez. J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop.
Bien cordialement,
Pierre-Marie Sotto.
Ce que j’en pense :
Chère Adeline, Cher Pierre Marie,
Lorsque j’ai commencé à lire vos échanges, je me suis demandé où vous vouliez en venir. Une inconnue (Adeline) envoie un paquet à un écrivain (Pierre-Marie)… Okay... Le paquet en question contient quelque chose qu’ils ont en commun, mais seule Adeline le sait. Bon…
Cent cinquante pages après, je ne suis toujours pas plus avancée… Mais qu’y a-t-il à l’intérieur, bon sang ! Et pourquoi est-ce si long à découvrir ?
Après avoir dépassé la moitié du roman, j’ai commencé à comprendre petit à petit ce si grand secret qui vous rapprochait tous les deux depuis tout de ce temps. Et depuis, je ne vous quitte plus !
Vous m’avez fait passer un très agréable moment. Avec vous, j’ai ri, j’ai souri, j’ai été émue, fâchée, impatiente, désemparée. J’ai aussi réfléchi : sur l’amitié, sur le couple, la famille, sur deux destinées.
Ce livre est à déguster un dimanche après-midi avec un café et une bonne pâtisserie. Je ne l’ai pas trouvé très profond mais au moins, il fait du bien. Et parfois, on en a besoin…
Bien cordialement,
Mademoiselle Christelle
Ma note : 3,5/5