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Frappe toi le cœur d'Amélie Nothomb

Publié le par mademoisellechristelle

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Ce que dit la quatrième de couv’ : « Frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le génie. » Alfred de Musset

Marie aimait son prénom. Moins banal qu’on ne le croyait, il la comblait. Quand elle disait qu’elle s’appelait Marie, cela produisait son effet. « Marie » répétait-on, charmé.

Ce que j’en pense : Avouons-le, c’est mon premier Nothomb. Et comme il ne faut pas mourir idiote, il fallait bien que je m’y mette un jour !

 

« Frappe-toi le cœur » vient d’une citation de Musset qui dit : « Frappe toi le cœur, c’est là que se trouve le génie ». Il s’agit d’un conte qui traite notamment de la jalousie d’une mère envers sa fille.

Marie est une magnifique jeune femme qui adore susciter la jalousie des autres ; c’est simple : elle ne vit que pour être regardée, admirée et elle aime ça, voir les autres enrager et l’envier. Lorsqu’elle tombe enceinte à l’âge de dix neuf ans, elle se dit que tout sera fini : sa beauté juvénile et gracieuse, et surtout, la jalousie des autres. C’est donc avec un pincement de lèvres qu’elle va accueillir Diane, son premier enfant.

 

Diane grandit donc sans l’amour de sa mère, qu’elle surnomme « la déesse ». Puis, Marie accouche d’un petit garçon, Nicolas qu’elle va adorer et aduler. Pour la petite Diane, tout est clair : sa mère ne l’aime pas parce que c’est une fille. Pourtant, un troisième enfant va naître ; et c’est encore une petite fille, Célia. Et là, surprise, sa mère, Marie, la déesse va choyer et étouffer d’amour ce troisième enfant, tout en continuant à délaisser Diane…

 

J’ai passé un bon moment avec ce livre qui est au demeurant très agréable à lire. L’écriture est fluide, Amélie Nothomb va à l’essentiel. Pourtant, après l’avoir refermé, je reste un peu sur ma faim. J’aurais aimé que l’auteure développe un peu plus l’histoire, la psychologie des personnages…

Le sujet (la jalousie d’une mère envers son enfant) est hyper intéressant mais aussi hyper complexe et il aurait mérité à mon sens quelques pages en plus.

 

Nothomb donc que je reste sur ma faim… (pardon pour ce jeu de mots pourri)

 

 

Ma note : 3/5

Publié dans Littérature

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L'amie prodigieuse d'Elena Ferrante

Publié le par mademoisellechristelle

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Ce que dit la quatrième de couv’ : « Je ne suis pas nostalgique de notre enfance: elle était pleine de violence. C'était la vie, un point c'est tout: et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile.»

Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu'elles soient douées pour les études, ce n'est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l'école pour travailler dans l'échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s'éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition.

Un jour, Lila et moi décidâmes de monter l’escalier qui conduisait, marche après marche, étage après étage, jusqu’à la porte de l’appartement de Don Achille : c’est ainsi que notre amitié commença.

Ce que j’en pense : Naples dans les années 50. Deux petites filles, Elena et Lila se lient d’amitié sur les bancs de l’école d’un quartier pauvre. En fait, non. Il ne s’agit pas d’une simple amitié mais d’un lien particulier qui va se créer entre les deux fillettes.

Elles vont tour à tour s’aimer, se détester, s’adorer, s’admirer, se jalouser. Et ce lien si particulier, presque toxique, va les conduire à se dépasser en permanence. Il en sera ainsi de l’enfance à l’adolescence.

 

Lila est petite, maigrelette, méchante, capricieuse, mais incroyablement intelligente, brillante et douée pour les études. Elle va se transformer en une superbe jeune femme à l’adolescence. Elena est petite également, mais elle a un physique et une personnalité plus douce, timide, réfléchie. Elle deviendra une jeune fille avec quelques rondeurs, des boutons disgracieux et devra mettre des lunettes. Elena est aussi très douée en classe même si elle sait au fond d’elle-même que Lila la surpasse.

Pourtant, c’est Lila qui va devoir arrêter ses études, faute d’argent, pour travailler dans la cordonnerie familiale. Elle va alors ambitionner de « devenir riche », ce qui signifie à l’époque se marier avec un homme fortuné. Elena, quant à elle, va continuer ses études, poussée par sa maîtresse d’école et ira jusqu’au lycée.

 

Il ne se passe pas grand-chose dans l’histoire mais elle raconte la vie, tout simplement : les premiers amours, les déceptions, les relations avec la famille etc… tout cela sur un fond napolitain. Etrangement, j’ai trouvé ce livre plutôt « bruyant » : ça crie, ça insulte à tout va, ça menace de se battre et les pétards pétaradent. Pour un peu, il suffirait de fermer les yeux et on s’y croirait presque ! (en revanche, beaucoup moins facile pour lire le bouquin).

 

Rappelons qu’il s’agit du premier tome de la saga d’Elena Ferrante. Paradoxalement, même si on ne sait pas qui est l’auteure, j’ai tout de même un peu l’impression de la connaitre à travers cette histoire que je soupçonne être autobiographique…

 

La suite au prochain épisode.

 

Ma note : 3/5

Publié dans Littérature

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Mon moi d'octobre

Publié le par mademoisellechristelle

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Gastronomie/Motifs à fleurs/Normandie/Prince de Galles/Good vibes only/Bientôt une nouvelle coupe de cheveux/Provisions de thé/Insomnies/Home made madeleines 

Publié dans Moi après moi

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