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Un fils parfait de Mathieu Menegaux

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : Quand on épouse le prince charmant, beau et brillant, qu’on a avec lui deux petites filles adorables, comment imaginer un seul instant que le pire puisse arriver ? Qu’il a menti sur tout, tout le temps ? Qu’il va falloir se résoudre à affronter celui qu’on a tant aimé dans une lutte sans  merci ?

 

Inspiré d’une histoire vraie, le récit poignant du combat d’une mère contre la machine judiciaire.

- Oui.
J’avais dit oui. Pour le meilleur et pour le pire.
- Et vous, Monsieur Maxime Alphonse Paul Sémelin, acceptez-vous de prendre pour épouse Mademoiselle Daphné Alice Marie de Fontréal ici présente ?
- Oui.

Ce que j’en pense : Les instagramers l’ont décrit comme une claque, mais alors là… ce livre est carrément un coup de poing… que dis-je : un uppercut !

Daphné rencontre Maxime alias l’homme parfait : il est brillant, magnifiquement élégant, distingué et il est fou amoureux d’elle. Maxime va s’avérer être le mari parfait puis le père parfait. Daphné vit un rêve éveillé.

Un peu à contre cœur, Daphné accepte un poste dans le commerce international qui l’oblige à s’absenter de chez elle trois jours par semaine en laissant ses deux petites filles, Claire et Lucie.

Mais pourquoi s’inquiéter : Maxime lui assure qu’il s’occupera de tout… Comment imaginer alors que l’impensable, l’irréversible se produit au sein de ce parfait portrait de famille ?

Inspiré d’une histoire vraie, Mathieu Menegaux nous livre le combat d’une mère contre la folle machine judiciaire. On se prend son récit en pleine figure, il est haletant, il vous prend aux tripes et nous ramène à un instinct animal comme une louve qui chercherait à protéger ses petits.

J’ai adoré cette lecture. « Un fils parfait » ne peut que vous toucher au fin fond de votre « être » de femme. Vraiment. D’ailleurs, je trouve que ce livre pourrait complètement être adapté au cinéma.

Un seul bémol : j’ai trouvé la fin bâclée. On en voulait plus !

 

 

Ma note : 4/5

 

Publié dans Littérature

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Les loyautés de Delphine de Vigan

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : Chacun de nous abrite-t-il quelque chose d’innommable susceptible de se révéler un jour, comme une encre sale, antipathique, se révèlerait sous la chaleur de la flamme ? Chacun de nous dissimule-t-il en lui-même ce démon silencieux capable de mener, pendant des années, une existence de dupe ?

Les loyautés

Ce sont des liens invisibles qui nous attachent aux autres – aux morts comme aux vivants -, ce sont des promesses que nous avons murmurées et dont nous ignorons l’écho, des fidélités silencieuses, ce sont des contrats passés le plus souvent avec nous-mêmes, des mots d’ordre admis sans les avoir entendus, des dettes que nous abritons dans les replis de nos mémoires.

Ce que j’en pense : sans surprise, j’ai lu, dévoré et adoré le dernier roman de Delphine de Vigan, « Les loyautés ».

 

Dans son livre, il n’est pas question de « la » mais « des » loyautés : la loyauté que l’on doit aux êtres chers, à ceux qui ne font que croiser notre route, ou tout simplement la loyauté que l’on se doit à soi-même. Les loyautés sont des liens intimes et invisibles qui vous unissent et vous contraignent au silence. Parce qu’avouer, c’est trahir.

Le roman raconte l’histoire de quatre personnages qui sont liés par un lien de loyauté. Hélène, professeur de SVT dans un collège, sent que l’un de ses élèves, Théo, est en état de souffrance ; Hélène était elle-même une enfant en état de souffrance et elle a le pressentiment de retrouver un peu d’elle-même dans l’attitude de Théo. Son ami Mathis connait la vérité mais choisit de se taire par loyauté. En réalité, le mal être de Théo est lié un problème familial qu’il préfèrera taire par loyauté pour ses parents. Enfin, Cécile, la mère de Mathis fait une découverte capitale sur son mari et se demande s’il faut garder le secret par loyauté.

 

Leurs destins s’entremêlent à un moment de leur vie où chacun d’entre eux est en situation de détresse et d’isolement. Ils ont besoin d’un lien très fort et les loyautés sont des liens de confiance qui puisent leur origine au cœur même de notre humanité. Ces loyautés font d’ailleurs de nous des frères humains. Mais alors… jusqu’où peut-on aller par loyauté ? Et à quel prix ?

 

Le roman met également en avant les violences silencieuses dont sont tour à tour victimes les quatre personnages. Comment lutter contre ces souffrances silencieuses dans une société où l’on doit sauver les apparences à tout prix ? Ainsi, je trouve que les problématiques des protagonistes reflètent complètement leur époque.

 

« Les loyautés » est un roman très court, mais très dense à fois. De nombreux sujets y sont concentrés et on pourrait passer des heures à débattre sur chacun d’entre eux. Et je me dis qu’il faut avoir un sacré talent d’écriture pour arriver à faire passer autant d’émotions en aussi peu de mots.

 

Bref, vous l’avez compris : j’ai pris énormément de plaisir à lire ce roman. L’intrigue est très bien menée et on a du mal à le lâcher et à le refermer. Delphine de Vigan fait partie de mes auteures préférées et dont j’aime suivre les dernières sorties. Je lui renouvelle ici mes loyautés.

 

Ma note : 4/5

 

Publié dans Littérature

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Mon moi de mars

Publié le par mademoisellechristelle

Fury room / Diner dans le métro / Célébrer la femme / Topshop / Covent Garden / M&M's / Westminster / Rainbow / Portobello 

Publié dans Moi après moi

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Culottées 2 de Pénéloppe Bagieu

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : Rapeuse, afghane ou astronaute, reine des bandits ou volcanolgue, inventrice ou journaliste d’investigation, les Culottées ne renoncent jamais.

 

Quinze portraits de femme qui ont bravé tous les obstacles pour mener la vie de leur choix.

Culottées 2 de Pénéloppe Bagieu

Ce que j’en pense : Temple Grandin, Cheryl Bridges, Betty Davis ou encore Phulan Devi… toutes sont nées à différentes époques, ont vécu sur différents continents mais elles ont un point commun : elles sont culottées !

 

Pénélope Bagieu est de retour avec le tome 2 de sa bande dessinée « Culottées » pour nous dresser un portrait haut en couleurs et en humour de femmes « qui ne font que ce qu’elles veulent ». J’ai pu faire connaissance avec des femmes « qui en ont dans la culotte » : elles ont du charisme, sont parfois de vraies têtes de mules, et ne se laissent pas marcher sur les pieds.

Ce que j’ai surtout apprécié, c’est leur capacité à aller de l’avant malgré les évènements (parfois tragiques) qui vont ponctuer leur destin. Elles sont un vrai modèle à suivre et devraient être érigées en tant que tel dans l’histoire moderne.

 

A une époque où la condition de la femme fait débat, ces femmes me rendent encore plus fière d’être une femme et me donnent envie de porter haut et fort les couleurs et les valeurs de la féminité qui sont dans ce bouquin.

 

L’auteure a réalisé un énorme travail de recherches et de documentation que je ne peux que saluer. C’est une totale réussite ! Bravo !

 

Ma note : 4,5/5

 

Publié dans Littérature

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