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Des mots par la fenêtre

Publié le par mademoisellechristelle

 

Ce que dit la quatrième de couv' : Lettres, poèmes, nouvelles, exercices libres... Nos auteurs ont eu carte blanche pour imaginer, et proposer, pendant cette période de confinement, des textes inédits inspirés par la liberté, l'évasion, l'espoir, et la solidarité.

 

Ce que j'en pense : 64 auteurs, 64 textes, un sujet : l’évasion…

A travers cet exercice de style, 64 auteurs au style complètement différent ont voulu décliner à leur façon le thème de l’évasion dans un texte en format court. Lettres, poèmes, nouvelles, exercices libres... Il y en a pour tous les goûts. Mais qui dit « évasion » dit aussi « enferment ». En effet, l’idée même d’évasion ne suggère-t-elle pas que l’on est enfermé, voire confiné quelque part ? Un sujet d’actualité brûlant…

Ainsi, parmi les nouvelles de ce recueil, vous pourrez y lire l’histoire du dauphin enfermé dans son aquarium et qui rêve d’évasion, l’histoire de l’astronaute confinée dans sa fusée et qui rêve de toucher terre ou encore l’histoire de la petite fille qui se sent prisonnière dans une colonie de vacances et qui rêve de revoir sa famille. D’autres personnages sont également enfermés dans le passé ou dans une culture à laquelle ils rêvent d’échapper…

« Des mots par la fenêtre » m’a permis de retrouver des auteurs « chouchou » comme Michel Bussi, Caroline Laurent, Serena Guiliano etc… Mais cela m’a également permis d’en découvrir d’autres dont j’avais entendu parler, que je n’avais pas lus jusqu’ici, et que je lirai certainement à l’avenir.

Ce qui m’a séduit avec ce projet, c’est l’idée de décliner un thème sous différentes formes et de raconter une histoire différente à chaque fois. Car pour moi, un auteur est d’abord un « raconteur d’histoire » et cette histoire, elle va nous emmener loin, nous évader de notre quotidien : c’est là tout le plaisir de lire.  Et les 64 auteurs du recueil ont tous une histoire à raconter, croyez-moi… Lisez-les !

Ps : il faut savoir que les bénéfices du livre seront reversés à la fondation des hôpitaux de Paris

 

Ma note : 3/5

Publié dans Littérature

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Hanna de Laurence Peyrin

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv' : Pour oublier les périls qu’a surmontés son couple, Hanna a quitté l’Irlande et ouvert à New-York une librairie/salon de thé dont le succès n’est qu’au début. Mais si l’avenir semble son unique préoccupation, c’est le passé qui hante Hanna. Eleanor, d’abord, gazouillant bébé de 6 mois dont la présence lui rappelle sans cesse un amour sacrifié… Et puis Zelda, la vieille dame à l’identité mystérieuse dont le souvenir solaire vient souvent la visiter.

Il suffira d’un impromptu retour en terre natale pour, d’un souffle, écrouler le château de cartes qu’est devenue sa vie… Et rebondir à nouveau.

Encore un hiver. Celui-ci agonisait. Il eut quelques soubresauts neigeux avant que le début du mois de mars n’apporte sa promesse de grand nettoyage. Les silhouettes griffues des arbres de Central Park se remplumaient. Les gens relevaient la tête, sortaient les mains de leurs poches. Un rythme nouveau s’imprimait à la ville, qui retrouvait son énergie proverbiale.

Ce que j'en pense : après avoir lu et aimé « La drôle de vie de Zelda Zonk », j’ai retrouvé avec plaisir Hanna pour la suite de ses aventures.

Dans le précédent opus, nous avions laissé Hanna à New-York, où elle venait de débarquer avec son mari, Jeff. Hanna va tenter de reconstruire sa vie et son couple aux Etats-Unis. Elle ouvre une librairie/salon de thé qui a beaucoup de succès et qui la comble professionnellement. Mais le passé revient la hanter sans cesse : sa fille Eleanor qui lui rappelle les vestiges d’un amour sacrifié, l’Irlande, qui lui manque tellement, la mystérieuse Zelda Zonk qui semble lui envoyer des signes subliminaux…

Et c’est lors d’un retour imprévu sur sa terre natale que tout changera pour Hanna…

Ce livre est la suite de « La drôle de vie de Zelda Zonk » et clôt l’histoire de la vie de Hanna et de Zelda. On y retrouve une bonne dose de romantisme, saupoudrée de quelques secrets bien gardés, sans oublier une petite pincée d’humour. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment. Et les lectures qui font du bien, on en a bien besoin en ce moment ! Merci Laurence Peyrin !

 

Ma note : 3/5

Publié dans Littérature

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Bakhita de Véronique Olmi

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv' : Elle a été enlevée à sept ans dans son village du Darfour et a connu toutes les horreurs et les souffrances de l’esclavage. Rachetée à l’adolescence par le consul d’Italie, elle découvre un pays d’inégalités, de pauvreté et d’exclusion.

Affranchie à la suite d’un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres.

Bakhita est le roman bouleversant de cette femme exceptionnelle qui fut tour à tour captive, domestique, religieuse et sainte.

Avec une rare puissance d’évocation, Véronique Olmi en restitue le destin, les combats incroyables, la force et la grandeur d’âme dont la source cachée puise au souvenir de sa petite enfance avant qu’elle soit razziée.

Elle ne sait pas comment elle s’appelle. Elle ne sait pas en quelle langue sont ses rêves. Elle se souvient de mots en arabe, en turc, en italien, et elle parle quelques dialectes. Plusieurs viennent du Soudan et un autre, de Vénétie. Les gens disent : « un mélange ». Elle parle un mélange et on la comprend mal. On doit tout redire avec d’autres mots. Qu’elle ne connaît pas.

Ce que j'en pense : ce fut une petite déception pour moi…

Bakhita est l’histoire vraie d’une esclave soudanaise devenue sainte. Enlevée alors qu’elle n’était qu’une enfant, Bakhita a été vendue sur les marchés ; elle est passée de maîtres en maîtres, a connu les horreurs liées à son statut d’esclave : la torture physique, les harems, la violence psychologique. Adolescente, elle est achetée par le Consul d’Italie où elle partira et découvrira un pays sans esclave, sans violence.

Affranchie à la suite d’un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres où elle vouera sa vie aux enfants pauvres.

Le personnage de Bakhita m’a énormément touchée, bien évidemment. Comment rester insensible face à cette fillette qui a enduré les pires horreurs simplement en raison de sa couleur de peau, mais aussi de sa beauté. Des horreurs qui lui ont fait oublier jusqu’à son nom, mais qui ne l’ont jamais déshumanisé pour autant.

A sa place, je me serai déjà effondrée par terre et je me serai laissée mourir pour en finir avec la vie depuis longtemps. Mais pas Bakhita. Elle se bat pour continuer à vivre, car elle sait au fond d’elle, que quelque chose de meilleur l’attend quelque part. Alors, elle ose dire « non ». Non à l’esclavage et à la servilité. Elle incarne un modèle de force et de courage : « vacillante, et d’une force plus qu’humaine. Incandescente. Inclassable. Intelligente et retenue ».

L’écriture de Véronique Olmi vous plonge tantôt dans les ténèbres, tantôt dans la lumière. Certains passages sont très difficiles à lire et difficilement soutenables. D’autres au contraire sont remplis d’amour et nous laisse espérer une vie meilleure.

Malheureusement, j’ai trouvé son récit parfois lent et un peu répétitif et je me suis ennuyée à certains moments. C’est vraiment dommage car l’histoire de Bakhita m’a bouleversé et restera gravé dans ma mémoire comme le marquage qui était fait aux esclaves.

 

Ma note : 2,75/5

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Juste avant le bonheur d'Agnès Ledig

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv' : Cela fait longtemps que Julie ne croit plus aux contes de fées. Caissière dans un supermarché, elle élève seule son petit Lulu, unique rayon de soleil d'une vie difficile. Pourtant, un jour particulièrement sombre, le destin va lui sourire. Ému par leur situation, un homme les invite dans sa maison du bord de mer, en Bretagne. Tant de générosité après des années de galère : Julie reste méfiante, elle n'a pas l'habitude. Mais pour Lulu, pour voir la mer et faire des châteaux de sable, elle pourrait bien saisir cette main qui se tend...

Un prénom sur un badge
Elle en a vu d'autres, Julie.
Elle aurait pu s'opposer, prendre le risque, perdre son travail, mais garder sa dignité.
Quelle dignité ?
Ça fait belle lurette que ce petit bout de femme l'a perdue. Quand c'est une question de survie, on range au placard les grands idéaux qu'on s'était fabriqués gamine. Et on encaisse, on se tait, on laisse dire, on subit.

Ce que j'en pense : Alerte au coup de cœur !

En cette période particulière, je trouve qu'on a besoin de se faire du bien, de prendre soin de soi, de se retrouver, comme si on voulait arrêter le temps. Et ce livre, croyez-moi, est un excellent moyen d'y arriver !

On passe par mille et une émotions pendant la lecture : la gorge se noue, l'estomac se contracte, les larmes montent, elles coulent le long du visage, on les essuie d'un revers de main, on soupire, puis le chagrin passe et laisse place au sourire et à l'espoir ; l'espoir que demain sera meilleur, l'espoir que le malheur n'ait pas le dernier mot.

Julie, 20 ans, est caissière au supermarché. Les contes de fées, elle n'y croit plus depuis longtemps. Surtout depuis qu'elle élève seule son fils Lulu, 3 ans, seul rayon de soleil de sa vie. Alors, quand un jour, elle croise le chemin de Paul, la cinquantaine, qui propose de lui venir en aide sans rien en retour, elle ose à peine croire à cette aide désintéressée. Ému par la situation de la jeune femme, Paul les invite tous les deux dans sa maison de Bretagne. Et pour Lulu, qui n'a jamais vu la mer, elle pourrait bien accepter cette main qui se tend...

Un événement assez inattendu va arriver mais je ne peux pas vous le dévoiler... Tout ce que je peux vous dire, c'est que ce livre va vous mettre du baume au cœur.  Vous allez sourire en le refermant, et il vous donnera envie de vous reconstruire. Car oui, il est question de reconstruction, de colmater les fissures, ou de "coalescence" pour reprendre le terme utilisé par l'auteure. On a envie de se retrouver, regarder l'horizon et s'autoriser à être heureux, de nouveau. Ce livre, c'est l'étape juste avant le bonheur...

 

Ma note : 4/5

 

Publié dans Littérature

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