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Ce qu'il faut de nuit de Laurent Petitmangin

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Les années passent et les enfants grandissent. Ils choississent ce qui a de l'importance à leurs yeux, ceux qu'ils sont en train de devenir. Ils agissent comme des hommes. Et pourtant, ce ne sont encore que des gosses. C'est une histoire de famille et de convictions, de choix et de sentiments ébranlés, une plongée dans le cœur de trois hommes.
Laurent Petitmangin, dans ce premier roman fulgurant, dénoue avec une sensibilité et une finesse infinies le fil des destinées d'hommes en devenir.

 

Ce que j’en pense : Voilà un livre qui gagnerait à être connu....

C'est l'histoire d'une famille modeste qui vit en Lorraine.  Encarté à gauche, le père travaille à la SNCF et est plutôt discret. Il se retrouve seul à élever ses deux fils suite à la mort de sa femme. Il est un peu déboussolé, il ne sait pas trop comment faire. Les années passent, les enfants grandissent. Le cadet réussit plutôt bien à l'école. Avec l'ainé, en revanche, c'est plus compliqué. Non pas qu'il ait mauvais caractère, mais il se rapproche de plus en plus des militants d'extrême droite.

Ses nouvelles fréquentations suscitent l'incompréhension de son père qui s'éloigne de plus en plus de son fils ainé. Jusqu'au jour où un évènement dramatique va bouleverser les relations entre les trois hommes.

Pour ce livre, je me suis laissée influencée avec plaisir par le libraire Gérard Collard et je ne le regrette absolument pas. Il s'agit d'un récit très court mais très efficace. Nous sommes plongés dans l'univers des familles ouvrières, ceux qui payent à crédit leur maison dans une région un peu reculée, qui vont au stade voir un match de foot le dimanche mais aussi ceux qui se sacrifient pour les études des enfants.

J'ai beaucoup aimé l'histoire de ce père et de ses fils. La relation père/fils est abordée avec beaucoup de finesse et de psychologie.  Le thème du pardon est abordé également.

Il y a de la pudeur dans l'écriture de Laurent Petitmangin : dans cet univers, on s'aime sans se le dire vraiment. Il n'y a pas de place pour les sentiments, mais il y a une belle place qui est faite à l'amour d'un père pour ses fils.

Jusqu'où peut-on aller pour ses enfants ? Je vous laisse le découvrir...

Ma note : 3/5

Publié dans Littérature

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Soif d'Amélie Nothomb

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : « Pour éprouver la soif il faut être vivant. »

Ce que j’en pense : Alors là... il fallait oser !

Amélie Nothomb s'attaque à un monument dans ce roman puisque "Soif" raconte l'histoire de la crucifixion de Jésus-Christ ; et le sujet est d'autant plus fort qu'elle a écrit ce roman à la première personne du singulier càd "je". Elle est donc entrée dans l'esprit du Christ lui-même et parle à sa place !

Nous sommes donc plongés dans les pensées de Jésus depuis sa condamnation par Ponce Pilate jusqu'à sa résurrection.

Le projet est ambitieux, le résultat est plutôt réussi. J'ai pris plaisir à lire cette histoire qui est la vision d'Amélie Nothomb. Mais soyons honnêtes, ce livre ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Pourquoi le titre "Soif" ? Parce qu'il existe un substantif pour désigner le fait d'être rassasié (la satiété), mais il n'existe pas d'équivalent pour désigner le fait d'étancher sa soif. Ce qui signifie, selon l'auteure qu'on ne l'atteint jamais complètement :

"Tentez cette expérience : après avoir durablement crevé de soif, ne buvez pas le gobelet d’eau d’un trait. Prenez une seule gorgée, gardez-la en bouche quelques secondes avant de l’avaler. Mesurez cet émerveillement. Cet éblouissement, c’est Dieu. Ce n’est pas la métaphore de Dieu, je le répète. L’amour que vous éprouvez à cet instant précis pour la gorgée d’eau, c’est Dieu. Je suis celui qui arrive à éprouver cet amour pour tout ce qui existe. C’est cela, être le Christ"

Ma note : 2,75/5

Publié dans Littérature

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Liv Maria de Julia Kerninon

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : Liv Maria est la fille d’une insulaire bretonne taiseuse, et d’un norvégien aimant lui raconter les histoires de ses romanciers préférés. Entourée de l’amour de ses parents et de ses oncles elle a vécu sur l’ile natale de sa mère dans un milieu protégé avec une douce quiétude et une certaine liberté jusqu’à « l’événement » qui lui fera quitter le cocon familial. Arrivée à Berlin comme jeune fille au pair, elle va vivre une histoire d’amour forte qui se terminera contre sa volonté. Simultanément un deuil familial l’amènera à voyager, à grandir et à rencontrer un deuxième amour sincère. Mais aura-t-elle le droit ou se donnera-t-elle le droit de le vivre vraiment ?

Ce que j’en pense : Je suis mère, je suis menteuse, je suis fugitive et je suis libre...

Liv Maria est née sur une île bretonne d'une mère française et d'un père norvégien.  Entourée de l’amour de ses parents et de ses oncles, elle a vécu sur l’ile natale de sa mère dans un milieu protégé avec une douce quiétude et une certaine liberté jusqu’à « l’événement » qui lui fera quitter le cocon familial.

A 17 ans, elle part en Allemagne et s'éveille à l'amour avec l'un de ses professeurs. Puis, suite à la mort accidentelle de ses parents, elle rentrera dans son île pour y travailler avec ses oncles dans le café de ses parents.

Puis elle partira sur un coup de tête au Chili, où elle va s'épanouir professionnellement et faire fortune dans la construction d'hôtels et les courses de chevaux. Elle y rencontrera Flynn, qu'elle épousera très peu de temps après.

Elle le suivra en Irlande où ils fonderont leur foyer avec leurs deux enfants. Mais Liv Maria a un secret qu'elle ne peut avouer à son mari et qui la ronge. Va-t-elle devoir mentir pour être libre ?

Je suis plutôt mitigée quant à cette lecture...

Je ne suis pas parvenue à rentrer dans l'histoire, ni à m'attacher au personnage de Liv Maria. C'est comme si j'étais restée à l'extérieur du roman. Et sans émotions, je ne peux pas dire que j'ai passé un bon moment...

Pourtant, l'écriture de Julia Kerninon est agréable, le roman se lit facilement, mais il m'a manqué quelque chose pour vraiment accrocher...

Ma note : 2/5

Publié dans Littérature

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