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hommes-femmes : mode d'emploi

Liker c'est tromper ?

Publié le par mademoisellechristelle

 

Parmi les milliers de discussions des apéros entre copines, deux amies m'ont rapporté la même histoire en deux semaines. En ce moment, "Je sors avec un mec..." ou "Je drague un mec" mais il n'arrête pas de liker sur les réseaux sociaux les photos des filles qui ont des fesses et des seins comme des boules de billard. Est-ce que ça veut dire quelque chose ? 

 

En somme : est-ce que liker c'est tromper ? Deux fois que l'on me pose la question : cela méritait bien un petit billet... 

 

On peut tout d'abord penser que l'homme a la gâchette facile : une sorte de Lucky Luke du like. Il like tout ce qui bouge, et plus vite que son ombre. Bon, à y regarder de plus près, il like plus les photos d'Emily Ratajkowski (vous croyez que si un mec prononce son nom du premier coup, il peut coucher avec elle ?) que les photos de tata Jeanine au zoo de Beauval.

 

Certes, mais encore...

 

Puisque les réseaux sociaux font partie intégrante de notre vie : liker, c'est quoi ? Liker c'est l'équivalent de mater dans la vraie vie. Si le fait que ton mec mate d'autres femmes en ton absence et que tu lui fais confiance parce que tu sais que ces images n'ont aucune interaction avec sa vraie vie, alors liker n'est pas tromper. En revanche, si tu ne supportes pas que ton homme regarde d'autres femmes que toi car tu te sens en danger, alors là oui, liker c'est tromper et tu ferais mieux d'oublier ce serial likeur. 

 

En ce qui me concerne liker une fois n'est pas tromper. En revanche : 

 

  • liker tous les jours est suspect
  • liker tous les jours plusieurs fois par jour sent mauvais
  • commenter c'est tromper (si c'est un commentaire coeur, alors là, tu dégages de ma vie)

 

Et vous, qu'en pensez-vous ?

 

 

 

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L'amour est simple

Publié le par mademoisellechristelle

On dit souvent que l'amour est compliqué. Je ne suis pas d'accord. Je trouve que l'amour est simple. 

L'amour est simple comme bonjour ; l'amour est simple comme "pourrais-je avoir ton numéro de téléphone?" ; l'amour est simple comme "je souhaiterais faire ta connaissance" ; l'amour est simple comme "je veux prendre soin de toi" ; l'amour est simple comme un "je t'aime". Il n'y a rien de compliqué à prononcer ces phrases.

Alors pourquoi est-ce si difficile d'aimer ? Sans doute à cause des barrières que l'on s'est construites : peur de l'échec, peur de souffrir, peur d'être heureux... Alors qu'il serait si simple de se laisser aller.

En revanche, si tomber amoureux est facile, faire l'amour encore plus... Rencontrer quelqu'un qui allume ton âme est exceptionnel. Et c'est ce qui fera toute la rareté de cette personne. 

Définitivement, l'amour n'est pas compliqué : ce sont les gens qui le sont.

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Que restera-t-il de nous ?

Publié le par mademoisellechristelle

En ce moment, je lis un livre dont l’action se déroule dans un EHPAD (histoire de ne pas trop décrocher du boulot). Et l’une des pensionnaires a eu une phrase qui a fait « tilt » dans ma tête : « A la fin, le bonheur est la seule chose qu’on emporte avec soi ».

Je crois que je si devais mourir demain, j’emporterai en souvenir de la vie l’amour inconditionnel que j’ai pour ma famille, les fous rires entre amis, les sourires des petits bébés que je vais voir depuis plus de trois ans déjà, la satisfaction d’avoir fait une belle carrière, mon amour des belles choses et de la bonne chair, l’émerveillement ressenti à chacun de mes voyages.

Le bilan n’est pas si mal. Bien sûr, j’emporterai peut être des regrets : celui de ne pas être maman, de ne pas avoir pu vivre de ma passion de l’écriture et peut être celui de ne pas avoir pu faire le tour du monde. Mais ils représentent tout de même quelque chose de positif à mes yeux.

Peut-être que c’est vrai. Lorsque la dernière heure a sonné, on n’emporte avec soi que les bons moments: pas la rancœur, la frustration, les moments difficiles, les torrents de larmes versés. Mais alors, comment gérer tout cela au mieux pendant sa vie terrestre ? Parce que, soyons honnête, on a beau se dire qu’on n’emportera que les moments de bonheur, il y a quand même de sacrés moments de m… sur Terre !

C’est là que je me suis souvenue de la théorie du « lâcher prise » : accepter que la vie n’est pas parfaite, accepter ses propres imperfections et celles des autres (et pour certains cela demande un graaaand effort de tolérance), percevoir la vie autrement pour éviter le stress et gaspiller inutilement son énergie.

Alors peut être que c’est ça, le secret du bonheur. Lâcher prise, ne collectionner que les moments de bonheur, s’émerveiller, avoir une autre vision de l’existence... Bref, voir le verre de mojito à moitié plein. Bon, allez, je vous laisse… j’ai décidé d’aller me faire un cocktail multivitaminé.

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La normalité c'est quoi ?

Publié le par mademoisellechristelle

J’ai toujours été quelqu’un d’ambitieux dans le sens où je me suis toujours donnée les moyens d’arriver à mes fins. J’ai voulu faire de longues études ? J’ai travaillé pour ça. J’ai voulu être avocat ? J’ai travaillé pour ça. J’ai voulu avoir un CDI ? J’ai travaillé pour ça.

Aujourd’hui, on peut dire que j’ai une vie plutôt réussie : j’ai une famille et des amis que j’adore, j’ai un toit sur la tête, à manger dans mon assiette, je sors, je voyage... Mais il me manque quelque chose, me direz-vous…

Etre en couple. La plupart des gens rencontrent leur moitié avant 30 ans, se marient et font des enfants à la trentaine. C’est en tous cas ce qui s’est passé pour beaucoup de personnes de mon entourage. Et je pensais sincèrement que c’est ce qui m’arriverait aussi. Mais le destin a décidé de me jouer un bien vilain tour…

« Bouleverse le destin », m’a-t-on dit. C’est ce que j’ai fait, rien n’a changé. « Laisse faire les choses et ne force rien », m’a-t-on dit. C’est ce que j’ai fait, rien n’a changé.

Pour la première fois, je me retrouve prise au piège avec moi-même. Quoi que je fasse (ou pas), je n’ai aucune emprise, aucun moyen de bouleverser mon existence comme je l’ai toujours fait. Et dans cette course au bonheur, alors que certains sont bien avancés, j’ai l’impression que je n’ai même pas dépassé la case départ. Et le pire, c’est que je suis impuissante face à cela.

Longtemps, j’ai pensé que la normalité c’était de se marier et d’avoir des enfants avant 30 ans. Mais notre époque change. Aujourd’hui, de plus en plus de couples, que je pensais entrés dans la normalité, se séparent. D’autres au contraire font semblant mais ne s’aiment plus, ne se regardent plus, ne se désirent plus. Bien évidemment, d’autres couples s’aiment encore et ont cette tendresse dans les yeux l’un pour l’autre qui me fait tant envie.

La normalité est bouleversée, le code a changé, les schémas familiaux ne sont plus les mêmes. Alors, je me dis que la normalité, ce n’est peut-être plus être en couple, avoir des enfants et un crédit de 35 ans sur le dos…

La normalité, finalement n’existe plus. Les nouvelles règles consistent aujourd’hui à accepter sa singularité, affronter tant bien que mal les moments difficiles (car c’est dur pour tout le monde) et essayer de trouver un peu de positivité dans tout cela. Car oui, il n’est plus question de normalité pour accéder au bonheur et trouver son équilibre.

Maintenant, j’ai compris et je n’essaye plus de rentrer dans le rang. Je m’accepte dans mon individualité, je continue à interagir sur les évènements de ma vie mais en concentrant mon énergie à me rendre la vie plus belle, telle qu’elle est.

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Le guide de la rupture amoureuse (pour les filles)

Publié le par mademoisellechristelle

la ruptureC’est un fait : la rupture amoureuse est douloureuse. Elle fait mal qu’elle soit décidée d’un commun accord ou non. Elle fait mal qu’on la subisse ou non. Elle fait mal qu’elles qu’en soient les raisons. Mais surtout, elle fait mal parce que celui qui est quitté se sent rejeté et abandonné.  
 
En ce qui me concerne, ma réaction aux ruptures amoureuses douloureuses a toujours été la même : je ressens une affreuse douleur au ventre (comme si on me tordait à l’intérieur), je m’effondre sur place et je pleure. Je pleure jusqu’à épuisement, je pleure jusqu’à ce que je sente une sorte de flottement, je pleure jusqu’à m’en étourdir pour oublier ce que j’ai vécu.
 
Puis viennent les questions sans réponse (« mais pourquoi ? »), les remises en question (« qu’ai-je donc fait pour mériter ça ? »), ma vieille compagne la solitude, puis enfin, la reconstruction. Néanmoins, avec le recul, je me rends compte que je n’ai pas toujours adopté le bon comportement pour affronter les ruptures jusqu’à parfois me rendre ridicule et perdre ce que j’avais pourtant de plus précieux : ma dignité.
 
Or, dans ces situations, la dignité reste la seule arme dont nous disposons. Et pour certaines (comme moi).. c’est l’échec (total)..
En effet, soyons honnêtes, nous avons bien souvent mis notre dignité au placard après une rupture amoureuse douloureuse pour ramper et s’abaisser devant le connard garçon qui nous a larguées comme une vieille chaussette quittées sans trop de ménagement.
 
La rupture engendrant avant tout une perte de repères, j’ai choisi de vous offrir un petit kit de survie afin d’éviter les erreurs, et franchir (à peu près) dignement le cap de la rupture amoureuse.
Voici donc les différentes étapes d’une rupture amoureuse réussie :
 
-          Etape n°1 : le déni
Le premier réflexe qu’on a quand un garçon nous quitte c’est de se dire qu’on est en train de rêver et que toute la scène qu’on a vu défiler ne s’est jamais réalisée.
 
On s’imagine alors que notre Jules va agir comme dans tous ces films de midinettes dont on nous abreuve.. Mais si, vous savez bien.. IL la quitte, IL s’en va, mais IL se rend compte finalement qu’IL l’aime alors IL revient précipitamment sur ses pas (d’ailleurs, il pleut à ce moment-là en général), IL court, IL défonce sa porte, IL la trouve et se jette sur ELLE pour l’embrasser et lui avoue son amuuuur !
Ce type de réflexe est tout à fait normal, néanmoins.. Ne rêvez pas mesdames, il ne revient jamais dans la réalité ! Alors on redescend sur Terre ! Allez hop, hop, hop (oui, je sais c’est dur). Une fois que vous avez réalisé que ce mec ne reviendra jamais et combien vous méritez mieux que ce pauvre naze, vous aurez réussi l’étape n°1. Vous pouvez alors passer à l’étape n°2.
-          Etape n°2 : la colère
Cette étape est également appelée « la théorie du va te faire foutre connard !!! ».  
Là, on commence à se rendre compte que le garçon en question n’est qu’une pauvre tâche et qu’il ne se rend pas compte de ce qu’il a perdu. Et oui mesdames, chaque femme est un trésor, ne l’oubliez pas !
Alors on l’insulte. Logique. C’est à ce moment-là qu’il faudra vous entourer de vos meilleurs amis. Vous en aurez besoin non seulement pour vous aider à surmonter ce terrible chagrin, mais surtout, pour qu’ils vous confisquent sur le champ votre téléphone portable !
 
En effet, comment maintenir un semblant de dignité lorsqu’on envoie des textos douteux à 3 heures du matin ivre morte : « j’espère que ta saucisse ira griller sur le barbecue de l’enfer » ou encore « je prie pour que tu croises sur ton chemin un hippopotame en rut ».
 
Comment également garder un semblant de dignité lorsqu’on appelle désespérée (et désespérante) sa famille, ses amis, son travail.. Ressaisissez-vous enfin !
On a dit qu’il fallait vous montrer digne ! Répondre au rejet par une insulte relève en réalité du niveau intellectuel de CM2. Et franchement, si vous aviez réellement l’intention de récupérer votre ex, croyez-vous qu’il reviendra après ce genre de messages ? Il est plutôt fort probable qu’il change de numéro..
A éviter également :
-          toute forme de vaudou, sortilège magique (laissez tomber les poupées, vous allez vous faire mal) ou autre sacrifice de poulets (ces pauvres bêtes n’y sont pour rien)
-          la jalousie (puéril)
-          les fausses rencontres « par hasard » à 10 mètres  de chez lui (« ah tiens, qu’est-ce que tu fais là ? ») ou autres tentatives de filatures
-          les statuts larmoyants sur facebook (« ne me quitte pas.. il faut oublier.. tout peut s’oublier.. ») : on a dit dignité, pas pitié !
-          les photos dénudées envoyées via MMS genre « regarde ce que tu perds » (alors là, sortez immédiatement de mon blog !)
Si vous avez pu éviter tous ces pièges et garder ne serait-ce qu’un semblant de dignité, alors vous pouvez passer à l’étape n°3.
-          Etape n°3 : l’acceptation
Sachez que lorsque vous atteignez l’étape n°3, vous pourrez vous féliciter et vous dire que vous avez franchi un grand pas. Mais malheureusement, c’est aussi la phase la plus douloureuse..
C’est là qu’on se rend compte que l’être aimé est vraiment parti et qu’on encaisse le fait qu’il ne veut plus de vous. Oui, cette fois, il ne reviendra pas..
C’est précisément à cette étape que peut surgir la douleur provoquée par le rejet mais c’est également à cette étape que votre vieille copine « solitude » va pointer le bout de son nez.
A éviter donc : rester seule chez soi en pyjama avec une bouteille de vodka (non, non, je n’ai jamais fait ça..).

 
On reprend donc le contrôle de la situation et on repêche par la même occasion la dignité que l’on a noyée dans la vodka. Un homme mérite-t-il vraiment de vous plonger dans un tel état ? Croyez-vous que cela en vaut vraiment la peine ?
Parce que pendant que vous vous lamentez sur votre passé et sur votre ex qui ne reviendra jamais, l’ex, de son côté, se noie aussi dans l’alcool.. mais pour fêter son célibat ! Et à son bras pend une créature aux yeux de biche avec des fesses rondes comme des boules de billard et des jambes qui mesurent 1,50 mètre !
Les filles : la plus belle vengeance que vous pourrez avoir serait de bouger, sortir et voir du monde (évitez quand même les couples heureux et fiers de l’être). Imaginez un peu l’ego de votre Jules s’il apprend que quelques jours à peine après votre séparation, tout le monde vous voit en pleine forme dans toutes les soirées où il faut aller, alors qu’il vous croit au fond du gouffre dans votre lit.
« Eh oui, mon cher, tu as quitté une femme forte, combative et qui.. plait toujours ! Eh bien tant pis pour toi ! ». Une fois votre égo reboosté et celui de l’ex complètement cassé, vous pourrez passer à l’étape suivante.
-          Etape n°4 : la transition
Il existe à cette étape plusieurs types de comportements :
Vous vous transformez en chagasse-bombasse-bonnasse qui allume tout ce qui passe : Ce type de comportement est juste bon pour l’ego. Vous vous rendez compte que vous plaisez toujours, vous sortez, vous papillonnez, vous brillez, vous éprouvez l’excitation de la première rencontre, vous vous sentez belle et attirante, bref.. vous vous remontez vous-même dans votre propre estime et vous reprenez petit à petit confiance en vous. Attention, toutefois, cette phase doit être temporaire ; autrement, vous pourriez provoquer votre propre auto-destruction.
 
Vous vous relancez dans la reconquête de votre ex : exercice très périlleux.. Certes, le recul vous donne plus d’assurance et les clés nécessaires pour comprendre votre séparation. Néanmoins, si votre partenaire a décidé de refaire sa vie de son côté, la chute peut être très douloureuse.. Attention aussi à la forme « indirecte » de ce type de comportement : aucun garçon ne trouve grâce à vos yeux car vous ne cessez de le comparer avec votre ex.. Erreur ! La rupture est consommée, le deuil est endeuillé ! C’est fini, il faut passer à autre chose !
Vous vous mettez en quête d’un nouveau partenaire (qui si possible ne ressemblera en rien à l’ancien) : il y a du mieux mais la démarche de comparaison démontre que vous n’avez toujours pas fait le deuil de votre ancienne histoire.
           
Puis, un jour, sans crier gare, votre histoire disparait. Vous vous réveillez un matin et vous réalisez que vous ne pensez plus à lui, que vous avez oublié les traits de son visage et que vous avez du mal à se rappeler de son nom. Et là, finalement, vous réalisez que les choses ont fini par se faire seules.
C’est là, et seulement, là que vous serez prêtes : prêtes à affronter le monde, prêtes à prendre ce que la vie nous offre, prêtes à avoir une nouvelle et belle histoire, prêtes à vibrer à nouveau..
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Les secrets de la vie en couple – Episode n°1 : accepter le fait que mon mec n’est pas un prince charmant

Publié le par mademoisellechristelle

Désolée les filles mais.. LE PRINCE CHARMANT N’EXISTE PAS !!!

 

Et croyez-moi, si un jour quelqu’un avait réussi à me faire comprendre ces quelques mots lorsque j’étais célibataire, j’aurai pu économiser des années de thérapie, de multiples questions existentielles restées sans réponse (« mais pourquoi moi bouhou houu !? ») ainsi que des ruptures amoureuses dignes d’entrer dans le livre des records des largages amoureux les plus foireux.

 

crapaud1.jpgTout d’abord, il faut savoir que le terme de « prince charmant » a été inventé par les studios Disney. En effet, le terme de « prince » apparait pour la première fois au XVIIème siècle dans les Contes de ma mère l’Oye de Charles Perrault. Mais ce n’est qu’en 1950 que Walt Disney le qualifie de « charmant » à l’occasion de la sortie du dessin animé Cendrillon (Source : Wikipedia).

 

Et depuis, c’est le drame..

 

Non seulement le prince charmant a été utilisé maintes et maintes fois dans tous les films du genre, mais surtout, il s’est incrusté durablement dans l’inconscient collectif et dans le cerveau de chaque petite fille qui l’érige en véritable modèle (belle pression sur vous messieurs, n’est-ce pas ?).

 

Alors on l’imagine beau, intelligent, cultivé, fortuné (ben oui, un prince pauvre ça n’existe pas !), doux, romantique, avec un corps digne d’une statue grecque, courageux, protecteur, qui veut se marier, fonder une famille.. bref tout un tas de qualités propres à chacune d’entre nous.

 

 Mais surtout, chaque petite fille s’imagine que tous les hommes qu’elle va rencontrer correspondent à tous ces critères trait pour trait. Comment pourrait-il en être autrement ? Vous avez vu le mec de Cendrillon ? Et le brun aux yeux bleus qui tombe immédiatement sous le charme de Blanche-Neige ?

 

Or, les premières confrontations avec l’autre sexe sont très souvent bien éloignées des standards de Disney .. Non pas parce que les hommes n’ont pas les attributs du prince charmant : non, la vérité est ailleurs..

 

Bon, les filles, je ne vous apprends rien, la plupart des hommes du XXIème ne sont pas des princes charmants tout droit sortis d’un Disney. On le sait toutes : pas la peine de s’attarder sur ce fait.

princecharmant

Or, le problème c’est que, inconsciemment, chaque femme va chercher à imposer son modèle de prince charmant à l’homme qu’elle aime (en général, ça commence par la garde-robe) parce que c’est comme cela qu’elle conçoit l’homme idéal. Inconsciemment, nous allons donc gommer la personnalité de notre partenaire et nous oublions qui il est en réalité, avec ses rêves, avec ses espoirs et ce qui l’anime dans l’existence (d’ailleurs entre nous, qui peut répondre correctement à ces questions ?).   

 

Du coup, l’homme se braque. On est déçue, on se dispute, on se déchire et puis.. largage amoureux foireux.. (encore..)

 

Et si nous commencions à accepter l’idée que notre partenaire n’est pas un prince charmant, mais un être unique qui partage notre vie ? En effet, accepter notre homme tel qu’il est et ne pas essayer de le transformer en prince charmant pourrait être un premier pas vers le bonheur en couple.

 

Après tout, accepter l’autre c’est bien l’« aimer » non ?  Aimer son partenaire c’est bien vouloir son bonheur et tout faire pour qu’il s’épanouisse dans son espace naturel sans lui imposer ses propres croyances et ses opinions personnelles.

 

Accepter l’autre, c’est aussi accepter sa différence. Il aime la montagne et je préfère la mer.. Il passe tous ces week-ends à faire du foot alors que je préfèrerais une sortie en amoureux.. Qu’à cela ne tienne ! Composons avec les goûts de chacun et apprenons à trouver des points positifs dans les randonnées en montagne (houuu la romance en altitude) ou dans le football (houuuu les cuisses musclées).

 

Accepter l’autre c’est reconnaitre que notre partenaire a des failles. C’est aussi être à son écoute afin de pouvoir le comprendre, le connaitre un peu plus chaque jour.. pour l’aimer tel qu’il est. Rappelez-vous d’ailleurs le toast que Mark Darcy    a porté lors de l’anniversaire de Bridget : « To Bridget.. just as she is.. ». Si Mark accepte Bridget « just as she is », Bridget doit accepter Mark « just as he is »..

 

Bref, vous l’avez compris, je ne crois pas au prince charmant, je crois plutôt à une relation travaillée que je trouve beaucoup plus profonde avec l’homme qui partage ma vie.

 

Et puis, entre nous les filles, qui peut se vanter aujourd’hui  d’être une princesse? Teint et maquillage parfaits, corps de déesse grecque, toujours souriante, chevelure de rêve, maison toujours parfaitement entretenue, qui ne se plaint jamais, ne mange pas de kébab à 2 heures du mat’, et ne se réveille jamais avec la tête dans le sky et les cheveux qui poussent à l’intérieur..  Pas moi en tous cas !

 

Et surtout, rappelez-vous comment a fini Cendrillon.. Mais si voyons ! La chanson du groupe Téléphone (« jolie petite histoire »).. Alors franchement, les filles.. qui voudrait aujourd’hui de ce crétin de prince charmant ?shrek-sarkozy.jpg

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