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litterature

Les possibles de Virginie Grimaldi

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : Juliane n’aime pas les surprises. Quand son père fantasque vient s’installer chez elle, à la suite de l’incendie de sa maison, son quotidien parfaitement huilé connaît quelques turbulences.

Jean dépense sa retraite au téléachat, écoute du hard rock à fond, tapisse les murs de posters d'Indiens, égare ses affaires, cherche son chemin.

Juliane veut croire que l’originalité de son père s’est épanouie avec l’âge, mais elle doit se rendre à l’évidence : il déraille.

Face aux lendemains qui s'évaporent, elle va apprendre à découvrir l'homme sous le costume de père, ses valeurs, ses failles, et surtout ses rêves.

Tant que la partie n'est pas finie, il est encore l'heure de tous les possibles.

Mon père s’appelle Jean, et c’est la seule chose qu’il fait comme les autres.
Enfant, j’idolâtrais ce papa haut en couleur, qui chantait à tue-tête au volant et nous servait un petit-déjeuner au dîner. C’est dans ses bras que je me réfugiais, sur son dos que j’attaquais les dragons, c’est à lui que je dédiais mes dessins, pour lui que je récitais des poèmes.
Adolescente, j’avais honte de ce père pas dans le rang, avec ses cheveux longs, ses shorts en jean et sa dégaine de pré pubère, qui venait me chercher au collège à mobylette et parlait à mes potes comme si c’étaient les siens. C’est à son nez que je claquais la porte, sur lui que je criais, c’est à lui que je reprochais mes mauvaises notes, mon mal être, mes échecs.

Ce que j’en pense : Soyons clairs : j'ai pleuré....

J'ai pleuré à la fin et j'ai pleuré parce qu'un passage m'a touché en plein cœur. Et il est là, le talent de Virginie Grimaldi : elle arrive toujours à s'emparer de sujets qui touchent les gens universellement, avec des personnages simples et qui nous ressemblent, et d'en faire un livre qui vous prend aux tripes.

L'histoire en bref : Suite à l'incendie accidentel de sa maison, le père de Juliane vient s'installer chez elle. Pour celle qui aime son quotidien bien rangé, la cohabitation n'est pas facile. Jean dépense sa retraite au téléachat, écoute du hard rock à fond, tapisse les murs de posters d'Indiens, égare ses affaires, cherche son chemin. Juliane veut croire que l’originalité de son père s’est épanouie avec l’âge, mais elle doit se rendre à l’évidence : il déraille.

Face aux lendemains qui s'évaporent, elle va apprendre à découvrir l'homme sous le costume de père, ses valeurs, ses failles, et surtout ses rêves. Tant que la partie n'est pas finie, il est encore l'heure de tous les possibles.

Beaucoup de thèmes sont abordés. Il y a bien sûr la maladie mais aussi la relation parent/enfant, la tolérance face à la différence, la famille etc...  Les personnages sont attachants, l'écriture est tellement authentique que je me demande s'il n'y a pas une  partie autobiographique dans ce roman.

C'est un vrai coup de cœur Merci Virginie Grimaldi

Ma note : 4,5/5

Publié dans Littérature

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La huitième vie de Nino Haratischwili

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : Géorgie, 1917. Stasia, la fille d’un chocolatier de génie, rêve d’une carrière de danseuse étoile à Paris lorsque, à tout juste dix-sept ans, elle s’éprend de Simon Iachi, premier-lieutenant de la Garde blanche. La révolution qui éclate en octobre contraint les deux amoureux à précipiter leur mariage.

Allemagne, 2006. Niza, l’arrière-petite fille de Stasia, s’est installée à Berlin depuis plusieurs années pour fuir le poids d’un passé familial trop douloureux. Quand Brilka, sa nièce de douze ans, profite d’un voyage à l’Ouest pour fuguer, c’est à elle de la retrouver pour la ramener au pays. À la recherche de son identité, elle entreprend d’écrire, pour elle et pour sa nièce, l’histoire de la famille Iachi sur six générations.

Tu veux être libre ? Alors sois libre. Tu veux danser ? Alors danse ! Tu veux être une épouse, alors sois-le. Ce n'est pas une honte. Mais tout ça n'est pas possible à la fois. Tout avoir, c'est comme ne rien avoir.

Ce que j’en pense : Cela faisait un moment que je n'avais pas parlé de livres...

Et pour cause ! Je me suis lancée cet été dans la lecture de cette petite briquette de 1200 pages !

Pour être honnête, j'avais un peu peur du "roman fleuve" avec des descriptions à rallonge, une action encore plus lente qu'un escargot au ralenti mais.... oh surprise ! Je ne me suis pas ennuyée pendant une seule page ! Et je le répète, il y en a 1200 !

Géorgie, 1917. Fille d’un chocolatier de génie, Stasia rêve de devenir danseuse étoile à Paris. Son père aurait voulu qu’elle épouse un brillant officier, Simon Iachi. Alors que Stasia est sur le point de renoncer à ses aspirations, la révolution bolchevique se propage…

Allemagne, 2006. Brilka, l’arrière-petite-fille de Stasia, a fugué. Partant à sa recherche, sa tante entreprend d’écrire l’incroyable histoire de leur famille. En révélant les destins tragiques des Iachi, elle libérera peut-être la jeune Brilka de la malédiction qui semble peser sur eux depuis plus d’un siècle…

Pour moi, c'est clairement un coup cœur️ J'ai toujours eu une affection particulière pour les romans où la petite histoire se mêle à la grande Histoire. L'auteure, née en Géorgie, retrace en toile de fond de son livre l'histoire de son pays depuis 1917 jusqu'aux années 2000. Et c'est vraiment passionnant. Tout y passe : Lénine, Staline (d'origine géorgienne), la montée et la chute du communisme etc... Si comme moi, vous aimez cette période de l'histoire, je vous recommande vivement cette lecture.

"La huitième vie" raconte l'histoire de huit vies d'une même famille, la famille Iachi, sur qui une malédiction semble peser depuis le début du 20ème siècle. C'est Niza, l'arrière petite fille qui raconte l'histoire de sa famille à sa nièce Brilka, en quête de son identité familiale.

J'ai tout simplement adoré chaque personnage depuis l'arrière-grand-père jusqu'à l'arrière-petite-fille. Nous sommes face à des personnages dont la psychologie est extrêmement bien travaillée. Ils ont chacun une personnalité propre, ils ne sont pas totalement "lisses" et ont chacun une part d'ombre et de lumière qui sublime leur humanité. Je pourrais vous en parler pendant des heures...

Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce roman : l'Histoire de l'Europe de l'Est, les histoires de famille évidemment ; mais aussi la quête de soi, l'exil, la place de la femme, la liberté etc...

C'est une vraie réussite ! A lire absolument !

Ma note : 4/5

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Ce qu'il faut de nuit de Laurent Petitmangin

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Les années passent et les enfants grandissent. Ils choississent ce qui a de l'importance à leurs yeux, ceux qu'ils sont en train de devenir. Ils agissent comme des hommes. Et pourtant, ce ne sont encore que des gosses. C'est une histoire de famille et de convictions, de choix et de sentiments ébranlés, une plongée dans le cœur de trois hommes.
Laurent Petitmangin, dans ce premier roman fulgurant, dénoue avec une sensibilité et une finesse infinies le fil des destinées d'hommes en devenir.

 

Ce que j’en pense : Voilà un livre qui gagnerait à être connu....

C'est l'histoire d'une famille modeste qui vit en Lorraine.  Encarté à gauche, le père travaille à la SNCF et est plutôt discret. Il se retrouve seul à élever ses deux fils suite à la mort de sa femme. Il est un peu déboussolé, il ne sait pas trop comment faire. Les années passent, les enfants grandissent. Le cadet réussit plutôt bien à l'école. Avec l'ainé, en revanche, c'est plus compliqué. Non pas qu'il ait mauvais caractère, mais il se rapproche de plus en plus des militants d'extrême droite.

Ses nouvelles fréquentations suscitent l'incompréhension de son père qui s'éloigne de plus en plus de son fils ainé. Jusqu'au jour où un évènement dramatique va bouleverser les relations entre les trois hommes.

Pour ce livre, je me suis laissée influencée avec plaisir par le libraire Gérard Collard et je ne le regrette absolument pas. Il s'agit d'un récit très court mais très efficace. Nous sommes plongés dans l'univers des familles ouvrières, ceux qui payent à crédit leur maison dans une région un peu reculée, qui vont au stade voir un match de foot le dimanche mais aussi ceux qui se sacrifient pour les études des enfants.

J'ai beaucoup aimé l'histoire de ce père et de ses fils. La relation père/fils est abordée avec beaucoup de finesse et de psychologie.  Le thème du pardon est abordé également.

Il y a de la pudeur dans l'écriture de Laurent Petitmangin : dans cet univers, on s'aime sans se le dire vraiment. Il n'y a pas de place pour les sentiments, mais il y a une belle place qui est faite à l'amour d'un père pour ses fils.

Jusqu'où peut-on aller pour ses enfants ? Je vous laisse le découvrir...

Ma note : 3/5

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Soif d'Amélie Nothomb

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : « Pour éprouver la soif il faut être vivant. »

Ce que j’en pense : Alors là... il fallait oser !

Amélie Nothomb s'attaque à un monument dans ce roman puisque "Soif" raconte l'histoire de la crucifixion de Jésus-Christ ; et le sujet est d'autant plus fort qu'elle a écrit ce roman à la première personne du singulier càd "je". Elle est donc entrée dans l'esprit du Christ lui-même et parle à sa place !

Nous sommes donc plongés dans les pensées de Jésus depuis sa condamnation par Ponce Pilate jusqu'à sa résurrection.

Le projet est ambitieux, le résultat est plutôt réussi. J'ai pris plaisir à lire cette histoire qui est la vision d'Amélie Nothomb. Mais soyons honnêtes, ce livre ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Pourquoi le titre "Soif" ? Parce qu'il existe un substantif pour désigner le fait d'être rassasié (la satiété), mais il n'existe pas d'équivalent pour désigner le fait d'étancher sa soif. Ce qui signifie, selon l'auteure qu'on ne l'atteint jamais complètement :

"Tentez cette expérience : après avoir durablement crevé de soif, ne buvez pas le gobelet d’eau d’un trait. Prenez une seule gorgée, gardez-la en bouche quelques secondes avant de l’avaler. Mesurez cet émerveillement. Cet éblouissement, c’est Dieu. Ce n’est pas la métaphore de Dieu, je le répète. L’amour que vous éprouvez à cet instant précis pour la gorgée d’eau, c’est Dieu. Je suis celui qui arrive à éprouver cet amour pour tout ce qui existe. C’est cela, être le Christ"

Ma note : 2,75/5

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Liv Maria de Julia Kerninon

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : Liv Maria est la fille d’une insulaire bretonne taiseuse, et d’un norvégien aimant lui raconter les histoires de ses romanciers préférés. Entourée de l’amour de ses parents et de ses oncles elle a vécu sur l’ile natale de sa mère dans un milieu protégé avec une douce quiétude et une certaine liberté jusqu’à « l’événement » qui lui fera quitter le cocon familial. Arrivée à Berlin comme jeune fille au pair, elle va vivre une histoire d’amour forte qui se terminera contre sa volonté. Simultanément un deuil familial l’amènera à voyager, à grandir et à rencontrer un deuxième amour sincère. Mais aura-t-elle le droit ou se donnera-t-elle le droit de le vivre vraiment ?

Ce que j’en pense : Je suis mère, je suis menteuse, je suis fugitive et je suis libre...

Liv Maria est née sur une île bretonne d'une mère française et d'un père norvégien.  Entourée de l’amour de ses parents et de ses oncles, elle a vécu sur l’ile natale de sa mère dans un milieu protégé avec une douce quiétude et une certaine liberté jusqu’à « l’événement » qui lui fera quitter le cocon familial.

A 17 ans, elle part en Allemagne et s'éveille à l'amour avec l'un de ses professeurs. Puis, suite à la mort accidentelle de ses parents, elle rentrera dans son île pour y travailler avec ses oncles dans le café de ses parents.

Puis elle partira sur un coup de tête au Chili, où elle va s'épanouir professionnellement et faire fortune dans la construction d'hôtels et les courses de chevaux. Elle y rencontrera Flynn, qu'elle épousera très peu de temps après.

Elle le suivra en Irlande où ils fonderont leur foyer avec leurs deux enfants. Mais Liv Maria a un secret qu'elle ne peut avouer à son mari et qui la ronge. Va-t-elle devoir mentir pour être libre ?

Je suis plutôt mitigée quant à cette lecture...

Je ne suis pas parvenue à rentrer dans l'histoire, ni à m'attacher au personnage de Liv Maria. C'est comme si j'étais restée à l'extérieur du roman. Et sans émotions, je ne peux pas dire que j'ai passé un bon moment...

Pourtant, l'écriture de Julia Kerninon est agréable, le roman se lit facilement, mais il m'a manqué quelque chose pour vraiment accrocher...

Ma note : 2/5

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Mrs Dalloway de Virginia Woolf

Publié le par mademoisellechristelle

Je vais être très brève...

Je n'ai pas aimé 🤷🏽‍♀️ Fin de l'histoire !

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Du côté du bonheur d'Anna McPartlin

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : Entre ses deux boulots, ses enfants et sa mère qui perd la tête, la vie n'est pas toujours facile pour Maisie. Mais, depuis qu'elle s'est décidée à quitter son mari violent, cette Irlandaise au caractère bien trempé retrouve peu à peu le chemin du bonheur. Jusqu'au jour où son fils Jeremy disparaît mystérieusement avec son meilleur ami.

Que s'est-il passé le soir du 1er janvier ? Avec l'aide de Fred, son chevalier servant, et de Lynn, sa fidèle amie, Maisie tente de reconstituer le fil des événements. Dans ce quartier populaire des environs de Dublin, chacun affronte les coups du sort avec humour et ténacité. Mais le terrible secret qu'elle va découvrir bouleversera à jamais le cours de sa vie.

Bridie Bean tournoyait dans les bras de son petit-fils Jeremy au rythme d’une valse à l’ancienne. Maisie la voyait compter jusqu’à trois, puis se laisser pivoter. C’était un beau spectacle, et du haut de ses soixante-dix-huit ans, la vieille dame semblait totalement insouciante.

Ce que j’en pense : Par l'auteure des "Derniers jours de Rabbit Hayes"

On est en Irlande dans les années 1990. Maisie jongle avec deux boulots, deux enfants, et une mère qui perd la tête. La vie n'est pas facile tous les jours, mais elle vaut mieux que sa vie d'avant. Il y a sept ans, Maisie a quitté un mari abusif et violent. Aujourd'hui, elle commence tout juste à goûter à nouveau au bonheur. Elle pourrait même laisser à nouveau un homme entrer dans sa vie...

Hélas, le 1er janvier 1995, ce fragile édifice menace de s'écrouler : Jeremy, son fils ainé a disparu. Et cela n'est pas dans ses habitudes. Un nouveau combat commence alors pour Maisie et ce qu'elle va découvrir pourrait bien changer sa vie à tout jamais...

Attention, j'annonce la couleur : on est sur un MEGA coup de cœur️ J'avais déjà adoré "les derniers jours de Rabbit Hayes" et ce roman est tout aussi génialissime !

Beaucoup d'aspects m'ont séduit dans ce roman. Tout d'abord, le côté humaniste et chaleureux qui se dégagent des personnages d'Anna McPartlin. On est clairement dans un milieu populaire, chez "les vrais gens", avec des personnages extrêmement attachants qui jurent, qui s'expriment mal, mais qui s'aiment et qui sont bienveillants les uns avec les autres.

Ensuite, il y a l'émotion. Beaucoup d'émotions. L'histoire de la fuite de Jeremy est traitée comme un thriller et il faudra une bonne moitié de roman pour comprendre pourquoi il a disparu. Et une fois que l'on a compris, le cœur se serre, la colère monte, l'indignation aussi, et sans même prévenir, une petite larme roule discrètement sur la joue.

Et à la fin renaît l'espoir...

Ce livre est une merveille à mettre dans toutes les mains car il a la couleur du bonheur !

Ma note : 4/5

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J'ai dû rêver trop fort de Michel Bussi

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : Les plus belles histoires d’amour ne meurent jamais.

Elles continuent de vivre dans nos souvenirs et les coïncidences cruelles que notre esprit invente.

Mais quand, pour Nathy, ces coïncidences deviennent trop nombreuses, doit-elle croire qu’il n’y a pas de hasard, seulement des rendez-vous ?

Qui s’évertue à lui faire revivre cette parenthèse passionnelle qui a failli balayer sa vie ?

Quand passé et présent se répètent au point de défier toute explication rationnelle, Nathy doit-elle admettre qu’on peut remonter le temps ?

En quatre escales, Montréal, San Diego, Barcelone et Jakarta, dans un jeu de miroirs entre 1999 et 2019, J’ai dû rêver trop fort déploie une partition virtuose, mêlant passion et suspense, au plus près des cœurs qui battent trop fort.

Laisse-moi un peu de toi
Une miette, d’oreillette
Une particule, de ventricule
Un petit bout de ton cœur

Une ride, avant le vide
Un pour cent de ton sang
Rien qu’une goutte pour ma route
Ma déroute, rien qu’une goutte

Ce que j’en pense : Attention coup de cœur

Nathalie, mariée, deux enfants, est hôtesse de l'air. Quatre escales enchainées vont ouvrir les portes de son passé : Montréal, Los Angeles, Barcelone et Jakarta.

Ces quatre destinations, Nathalie les a déjà faites. Dans le même ordre. Il y a 20 ans. Et il y a 20 ans, elle a vécu une histoire passionnelle avec un jeune musicien qu'elle a revu à chacune de ses destinations.  Un coup de foudre comme on en vit qu'une fois dans sa vie. Cette histoire, Nathalie s'était jurée de ne plus y penser. Mais de multiples coïncidences vont lui faire revivre son passé. Et quand les coïncidences sont trop nombreuses, doit-elle croire au hasard ou a-t-elle rendez-vous à nouveau avec son passé ?

On connaît Michel Bussi pour ses très bons polars, mais il s'agit ici... d'une histoire d'amour ! Avec une grosse dose de suspens, bien évidemment ! Et cette histoire passionnelle démêlée comme un thriller... j'ai adoré ! C'est une belle originalité de l'auteur.

On retrouve tout de même Michel Bussi sur un thème déjà présent dans beaucoup de ses romans, à savoir la temporalité. Le jeu de miroirs entre les époques est tout simplement magique, une vraie invitation au voyage. Je me suis laissée bernée avec plaisir par la fin à laquelle je n'attendais pas du tout😉

Alors mon conseil : attachez vos ceintures, détendez-vous et profitez de votre beau voyage au-dessus des vertiges de l'amour....

Ma note : 3,5/5

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Bonjour tristesse de Françoise Sagan

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : La villa est magnifique, l'été brûlant, la Méditerranée toute proche. Cécile a dix-sept ans. Elle ne connaît de l'amour que des baisers, des rendez-vous, des lassitudes. Pas pour longtemps. Son père, veuf, est un adepte joyeux des liaisons passagères et sans importance. Ils s'amusent, ils n'ont besoin de personne, ils sont heureux. La visite d'une femme de cœur, intelligente et calme, vient troubler ce délicieux désordre. Comment écarter la menace ? Dans la pinède embrasée, un jeu cruel se prépare.

C'était l'été 1954. On entendait pour la première fois la voix sèche et rapide d'un " charmant petit monstre " qui allait faire scandale. La deuxième moitié du XXe siècle commençait. Elle serait à l'image de cette adolescente déchirée entre le remords et le culte du plaisir.

Adieu tristesse
Bonjour tristesse
Tu es inscrite dans les lignes du plafond
Tu es inscrite dans les yeux que j’aime
Tu n’es plus tout à fait la misère
Car les lèvres les plus pauvres te dénoncent
Par un sourire
Bonjour tristesse
Amour des corps aimables
Puissance de l’amour
Dont l’amabilité surgit
Comme un monstre sans corps
Tête désappointée
Tristesse beau visage

Ce que j’en pense : Classique moderne.

C'est l'été. Nous sommes près de la Méditerranée. Cécile a 17 ans et est en vacances avec son père qui est veuf et collectionne les relations de courte durée. Cécile et son père sont très proches et affectionnent particulièrement leur mode de vie libre et léger. Ils s'amusent, ils n'ont besoin de personne, ils sont heureux.

La visite d'Anne, une amie de longue date de son père, va venir freiner cet élan de légèreté. Anne est une femme raffinée, intelligente et ordonnée. Elle séduit le père de Cécile et tous les deux envisagent de se marier. Toutefois, Cécile voit d'un très mauvais œil cette relation car elle a l'impression que s'éloignent à la fois son père et son mode de vie. Elle va donc mettre au point une stratégie pour évincer celle qu'elle considère comme une menace.

C'est la première fois que je lis Françoise Sagan et j'ai beaucoup aimé ce roman. La plume est agréable, l'histoire courte et se lit facilement. Et quel final !!!!

Je comprends que beaucoup aient eu du mal à composer avec le personnage de Cécile qui est, avouons-le, terriblement enfant gâtée, égoïste et nombriliste ! Mais rappelons également que Françoise Sagan a écrit ce roman à l'âge de 18 ans. A mon sens, ceci explique cela.

Cela reste une agréable lecture tout de même. Je pense que Françoise Sagan et moi-même n'allons pas en rester là et que ce livre constitue l'introduction de, je l'espère, une belle et longue histoire.

 

Ma note : 3/5

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La beauté de vivre deux fois de Sharon Stone

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : Sharon Stone, l'une des actrices les plus célèbres au monde, est victime d'un accident vasculaire cérébral en 2001 qui lui coûte non seulement sa santé, mais met aussi en péril sa carrière, sa famille et sa renommée mondiale.

Dans La Beauté de vivre deux fois, elle se livre avec honnêteté : ses origines irlandaises et sa jeunesse en Pennsylvanie dans un milieu modeste, les traumatismes et la violence qu'elle a connus enfant, ses débuts comme mannequin, sa conquête de Hollywood et les sommets que furent Basic Instinct et Casino... et ce jour décisif où elle a failli mourir.

Elle raconte sa lutte pour reconstruire sa vie, la force qu'elle tire de ses enfants et de ses engagements humanitaires.

La Beauté de vivre deux fois est la célébration de la puissance d'une femme et de sa résilience. Dans un milieu qui n'accepte pas l'échec, dans lequel trop de voix sont réduites au silence, Sharon Stone a trouvé dans ce livre le courage, enfin, de prendre la parole.

J'ai ouvert les yeux et il était là, penché sur moi, à quelques centimètres de mon visage. Un inconnu me regardant avec tellement de gentillesse que j'étais convaincue que j'allais mourir. Il me caressait la tête, les cheveux ; mon Dieu qu'il était beau. J'aurais aimé que ce soit quelqu'un qui m'aime plutôt que quelqu'un qui s'apprêtait à me dire : " Vous faites une hémorragie cérébrale. "

Ce que j’en pense : La beauté de vivre deux fois...

Je ne sais pas si vous le saviez, mais Sharon Stone a été victime d'un AVC en 2001. Cet accident a eu des séquelles sur sa santé, a mis en péril sa carrière et sa vie de famille. L'actrice, alors âgée de 43 ans, a dû réapprendre à parler et à marcher et n'a rien pu lire pendant deux ans. Hollywood, qui ne semble pas tolérer les faiblesses, lui a tourné le dos. Alors qu'elle était en pleine procédure de divorce, Sharon perd la garde de son fils adoptif. Elle doit même hypothéquer sa maison.

Au plus bas, Sharon Stone va connaître une forme de résilience qu'elle choisit de raconter dans ce livre, qui est son autobiographie.

Je trouve que le titre est juste magnifique... Le livre se lit très facilement. Sharon Stone s'y livre avec beaucoup d'honnêteté et de transparence. On sent tout de suite qu'elle ne "triche pas". Elle raconte également son enfance, ses origines modestes, ses débuts à Hollywood, sa chute et sa façon bien à elle de remonter la pente.

J'ai été très touchée par son témoignage. C'est simple : j'ai versé une larme dès le chapitre 1.... alors imaginez le reste ! Le moins que l'on puisse dire c'est que Sharon Stone est une femme forte, courageuse et une mère aimante pour ses enfants. J'ai trouvé son histoire lumineuse, tout comme la femme qu'elle est devenue aujourd'hui.

Ma note : 3,75/5

Publié dans Littérature

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