Les possibles de Virginie Grimaldi
Ce que dit la quatrième de couv’ : Juliane n’aime pas les surprises. Quand son père fantasque vient s’installer chez elle, à la suite de l’incendie de sa maison, son quotidien parfaitement huilé connaît quelques turbulences.
Jean dépense sa retraite au téléachat, écoute du hard rock à fond, tapisse les murs de posters d'Indiens, égare ses affaires, cherche son chemin.
Juliane veut croire que l’originalité de son père s’est épanouie avec l’âge, mais elle doit se rendre à l’évidence : il déraille.
Face aux lendemains qui s'évaporent, elle va apprendre à découvrir l'homme sous le costume de père, ses valeurs, ses failles, et surtout ses rêves.
Tant que la partie n'est pas finie, il est encore l'heure de tous les possibles.
Mon père s’appelle Jean, et c’est la seule chose qu’il fait comme les autres.
Enfant, j’idolâtrais ce papa haut en couleur, qui chantait à tue-tête au volant et nous servait un petit-déjeuner au dîner. C’est dans ses bras que je me réfugiais, sur son dos que j’attaquais les dragons, c’est à lui que je dédiais mes dessins, pour lui que je récitais des poèmes.
Adolescente, j’avais honte de ce père pas dans le rang, avec ses cheveux longs, ses shorts en jean et sa dégaine de pré pubère, qui venait me chercher au collège à mobylette et parlait à mes potes comme si c’étaient les siens. C’est à son nez que je claquais la porte, sur lui que je criais, c’est à lui que je reprochais mes mauvaises notes, mon mal être, mes échecs.
Ce que j’en pense : Soyons clairs : j'ai pleuré....
J'ai pleuré à la fin et j'ai pleuré parce qu'un passage m'a touché en plein cœur. Et il est là, le talent de Virginie Grimaldi : elle arrive toujours à s'emparer de sujets qui touchent les gens universellement, avec des personnages simples et qui nous ressemblent, et d'en faire un livre qui vous prend aux tripes.
L'histoire en bref : Suite à l'incendie accidentel de sa maison, le père de Juliane vient s'installer chez elle. Pour celle qui aime son quotidien bien rangé, la cohabitation n'est pas facile. Jean dépense sa retraite au téléachat, écoute du hard rock à fond, tapisse les murs de posters d'Indiens, égare ses affaires, cherche son chemin. Juliane veut croire que l’originalité de son père s’est épanouie avec l’âge, mais elle doit se rendre à l’évidence : il déraille.
Face aux lendemains qui s'évaporent, elle va apprendre à découvrir l'homme sous le costume de père, ses valeurs, ses failles, et surtout ses rêves. Tant que la partie n'est pas finie, il est encore l'heure de tous les possibles.
Beaucoup de thèmes sont abordés. Il y a bien sûr la maladie mais aussi la relation parent/enfant, la tolérance face à la différence, la famille etc... Les personnages sont attachants, l'écriture est tellement authentique que je me demande s'il n'y a pas une partie autobiographique dans ce roman.
C'est un vrai coup de cœur❤ Merci Virginie Grimaldi
Ma note : 4,5/5