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litterature

Le sari rose de Javier Moro

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : Cambridge, 1965. Rien ne prédisposait Sonia Maino, une jeune Italienne d’origine modeste, à rencontrer Rajiv, petit-fils de Nehru et fils d’Indira Gandhi. Au Varsity, le restaurant où leur ami commun les présente, Sonia tombe immédiatement sous le charme de cet étudiant discret, dont le seul rêve est de devenir pilote de ligne.

Trois ans après et malgré les réticences de son père, Sonia épouse Rajiv à New Delhi. Elle revêt pour l’occasion le sari rose tissé par Nehru en prison, celui-là même qu’avait porté Indira lors de ses noces. Par ce mariage avec Rajiv, Sonia, l’Européenne catholique, choisit d’unir son destin à celui d’une nation, qui, pour l’heure, lui est étrangère. Des années plus tard, en 1991, la mort tragique de Rajiv ne pourra défaire les liens qui se sont noués entre Sonia et le peuple indien…

Par-delà l’histoire de Rajiv et Sonia, ce couple improbable et passionné, Javier Moro nous raconte la métamorphose d’une femme : d’étudiante timide à Cambridge, Sonia deviendra une épouse et une mère, pour se révéler dans l’épreuve une habile politique. Au cœur de ce pays qu’avec le temps elle a fait sien, Sonia reprendra le flambeau des Gandhi…

New Delhi, 24 mai 1991.
Sonia Gandhi n’arrive pas à croire que l’homme de sa vie est mort, qu’elle ne sentira plus ses caresses, ni la chaleur de ses baisers. Qu’elle ne reverra plus le sourire si doux qui un jour, a ravi son cœur. Tout a été si rapide, si brutal et inattendu qu’elle ne peut encore le concevoir.

Ce que j’en pense : Si l'histoire de l'Inde nous était contée...

Rien ne prédisposait Sonia Maino, une jeune italienne aux origine modestes, à rencontrer Rajiv, petit-fils de Nehru et fils d'Indira Gandhi. Entre eux, c'est un coup de foudre. Sonia suivra Rajiv en Inde et l'épousera à New Delhi, vêtue du sari rose tissé par Nehru en prison. Sonia va apprendre à devenir épouse et mère mais elle va également se lier avec l'Inde et le peuple indien, jusqu'à finalement reprendre le flambeau des Gandhi...

Dans "le sari rose", Javier Moro retrace la dynastie des Nehru-Gandhi depuis Indira Gandhi, fille de Nehru, la matriarche impitoyable et habile politique, jusqu'aux petits enfants Rahul et Pryianka Gandhi en passant par le fils Rajiv Gandhi et son épouse Sonia.

J'ai trouvé le sujet intéressant, mais ce livre a été une petite déception pour moi. Tout d'abord, il est beaucoup trop long : 570 pages en grand format... je n'en voyais plus la fin !!  L'auteur s'éparpille sur de multiples détails qu'il développe beaucoup trop ; on s'ennuie un peu. Je dois même avouer que j'ai sauté certains passages 😞

Ensuite, je n'ai pas aimé la psychologie des personnages. Les gentils sont trop gentils et les méchants trop méchants. Il n'y a pas de nuances. A ce sujet, l'auteur précise au début du livre qu'il s'agit d'une version romancée de la vie de Sonia Gandhi et que ni Sonia Gandhi, ni ses proches n'ont collaboré à sa rédaction. Il s'agit donc d'une interprétation libre de l'auteur.  Difficile donc de savoir ce qui relève de la réalité et ce qui relève de la fiction... Est-ce un documentaire, est-ce une biographie, est-ce un roman ? On a du mal à savoir.

 

Ma note : 2,5/5

Publié dans Littérature

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Est-ce ainsi que les hommes jugent ? de Mathieu Menegaux

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv' : Gustavo est à l’aube d’une journée déterminante pour sa carrière. Rien ne va se passer comme prévu. Au petit matin, la police fait irruption à son domicile et le place en garde à vue pour homicide volontaire.

Questionné, bousculé, Gustavo s’effondre, tandis que son épouse, Sophie, s’acharne à tenter de réunir des preuves matérielles de son innocence.

Mais est-il encore possible de rétablir la justice dans une société gouvernée par l’émotion, où les réseaux sociaux et le tribunal de l’opinion font désormais la loi ?

Bertrand et Claire arpentent les allées désertes de l’hypermarché Auchan du centre commercial de Plaisir. C’est une matinée glaciale. Les chutes de neige de la veille ont laissé une pellicule sur les voitures en stationnement et sur les branches des arbres, c’est Noël après l’heure. Les routes sont praticables, l’épisode ayant été largement anticipé par les équipes de la voirie. Le père et sa fille sont demeurés emmitouflés, doudoune, bonnet écharpe, mais ils ont remisé les gants pour se servir dans les rayons.

Ce que j’en pense : Que feriez-vous si, un beau matin, la police débarquait chez vous à l'aube en vous accusant de tentative d'enlèvement sur mineure de moins de quinze ans et homicide volontaire ?

Vous tenteriez de les raisonner ? "cela ne peut-être qu'un malentendu"... Vous paniqueriez ? "est-ce qu'ils vont me mettre en prison ?"... Vous vous mettriez en colère ? "je suis un père de famille sans histoire, comment osez-vous profanez de telles accusations ?"...

Alors qu'il se préparait à une journée déterminante pour sa carrière, la police fait irruption au domicile de Gustavo et l'embarque en garde à vue. Bousculé, questionné, il perd tous ses repères, tandis que Sophie, son épouse, tente de rassembler les preuves de son innocence... Mais comment prouver l'innocence de son mari trois ans après les faits ?

Je suis assez fan des romans de Mathieu Menegaux et celui-ci ne déroge pas à la règle. Il est percutant, l'histoire est ultra prenante et la psychologie des personnages parfaitement maîtrisé. En un mot : EXCELLENT. Le roman aborde les thèmes de la présomption d'innocence, la place de l'opinion publique et des réseaux sociaux, la douleur d'une victime, etc...

Je recommande !

Ma note : 4/5

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Frangines, d'Adèle Bréau

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv' : Mathilde, Violette et Louise sont sœurs. Depuis l’enfance, elles vivent leurs plus belles heures à La Garrigue, une bâtisse que leurs parents ont achetée autrefois à Saint-Rémy-de-Provence.

Tout les oppose et pourtant rien ne peut séparer Mathilde, éblouissante et dominatrice, Violette, qui a grandi dans l’ombre de son aînée, et Louise, la benjamine, née des années plus tard.

Cet été, les frangines se réunissent dans la demeure familiale pour la première fois depuis le drame de l’année précédente.

Entre petites exaspérations et révélations inattendues, ces retrouvailles vont bouleverser à jamais leur vie. Car les murs de La Garrigue, gardiens des secrets de trois générations, ne les protégeront peut-être plus.

Avec délicatesse et humour, Adèle Bréau nous plonge dans une histoire de famille qui pourrait être la nôtre et nous fait passer du rire aux larmes.

Plus qu’une patiente à visiter, et les vacances pourront enfin commencer. Avec les fortes chaleurs, ils sont tous aux abois, les malades, les petits vieux, et même les vacanciers, débarqués en masse dans la région depuis la fin des classes, pour des piqûres, des pansements à changer, des prises de sang à envoyer au laboratoire… Elle connait beaucoup d’entre eux, qu’elle suit toute l’année. Elle a ses habitudes. Un petit café, Louise ? Et mes sablés, j’ai fait ceux que vous aimez tant.

Ce que j’en pense : Une belle lecture, douce comme un soir d'été en Provence...

Mathilde, Violette et Louise sont trois frangines unies par un lien très fort.  Mathilde est éblouissante et dominatrice, Violette a grandi dans l’ombre de son aînée, et Louise, la benjamine, est née des années plus tard.

Elles se retrouvent cet été dans la maison de famille du Sud de la France un an après le drame qui les a surprises. De vieux souvenirs vont rejaillir du passé et de nouveaux secrets vont apparaitre. Ces retrouvailles pourraient sans doute changer leurs relations à tout jamais...

J'ai vraiment pris plaisir à faire connaissance avec ces trois femmes. Tout les oppose mais je les trouve complémentaires, un peu comme si elles formaient un tout indivisible. Adèle Bréau nous montre avec beaucoup de douceur et de bienveillance les failles de chacune d'entre elles, et cela les rend d'autant plus attachantes. Si vous aimez les histoires un peu comme "les petits mouchoirs", vous allez adorer ce livre.

Ces frangines, cela pourrait être les nôtres. Cette famille, cela pourrait être la nôtre. Cette histoire, c'est même peut-être la vôtre...

Ma note : 3,75/5

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Une farouche liberté Gisèle Halimi avec Annick Cojean

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv' : Soixante-dix ans de combats. Soixante-dix ans de passion et d’engagement au service de la justice et de la cause des femmes. Et toujours, la volonté de transmettre aux nouvelles générations le flambeau de la révolte. Parce que l’égalité entre hommes et femmes est loin d’être acquise. Et parce que naître femme reste une malédiction dans la plupart des pays du monde.

Avec son amie Annick Cojean, l’avocate la plus célèbre de France revient sur les épisodes marquants de son parcours rebelle. Son enfance en Tunisie dans une famille juive modeste ; son refus d’un destin assigné par son genre et son rêve ardent de devenir avocate ; sa défense indéfectible des militants des indépendances tunisienne et algérienne soumis à la torture ; son association « Choisir la cause des femmes » ; et bien sûr ses grands combats pour l’avortement, la répression du viol, la parité.

La dernière grande héroïne féministe aura vécu une vie de pionnière, insoumise et passionnée. D’une farouche liberté.

Annick Cojean : « L’enfance décide », écrivait Jean-Paul Sartre dans Les Mots. Qu’a donc décidé votre enfance ?
Tout ! Ma révolte, ma soif éperdue de justice, mon refus de l’ordre établi et bien sûr mon féminisme. Tout est parti de l’enfance et de cette indignation ressentie dès mon plus jeune âge devant la malédiction de naître fille. Comment appeler autrement le coup du sort qui, en vous attribuant le mauvais genre, vous prive instantanément de liberté et vous assigne un destin ?

Ce que j’en pense : Quand je serai plus grande, je voudrais être Gisèle Halimi...

Maître Gisèle Halimi était une avocate très engagée pour la cause des femmes. On la connait notamment pour le fameux "procès de Bobigny" au cours duquel elle y a défendu Marie-Claire : une jeune fille qui s'est faite violée, est tombée enceinte puis s'est faite avorter alors que l'avortement était illégal à l'époque (notons d'ailleurs que c'est son violeur qui l'a dénoncé pour s'être fait avortée). S'en est suivie l'adoption de la loi du 17 janvier 1975 dite loi Weil, qui a dépénalisé l'avortement.

Depuis toute petite, Gisèle Halimi était éprise de liberté et de justice. Elle naît en Tunisie dans les années 30 dans une famille juive pauvre et dominée par l'ordre patriarcal. A l'époque, être une fille est une tare et la petite Gisèle le comprend très vite. A douze ans, elle fait une grève de la faim pour protester contre les différences de traitements entre son frère ainé et elle.

Malgré la réticence de ses parents, elle choisit de continuer ses études et devient avocatE (le E à la fin est important). Dans "une farouche liberté", elle raconte à Annick Cojean les épisodes marquants de sa vie, soixante-dix ans de combats, d’engagements au service de la justice et de la cause des femmes. Et la volonté, aujourd’hui, de transmettre ce qui a construit cet activisme indéfectible, afin de dire aux nouvelles générations que l’injustice demeure, qu’elle est plus que jamais intolérable.

Le livre est rédigé sous la forme d'entretiens, un peu comme si nous nous retrouvions en toute intimité avec elle. J'ai adoré la lire et découvrir sa vie, ses combats, ses révoltes.

Pour moi, c'est un modèle à suivre : une héroïne féministe, rebelle, combative, passionnée, avec des valeurs et qui prend fait et cause pour les plus vulnérables. D'une farouche liberté.

Elle nous a donné la voie à suivre, à nous de reprendre le flambeau.. Au revoir et merci pour tout, Maître !

 

Ma note : 4,5/5

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Et que ne durent que les moments doux de Virginie Grimaldi

Publié le par mademoisellechristelle

 

Ce que dit la quatrième de couv' : L’une vient de donner naissance à une petite fille arrivée trop tôt. Elle est minuscule, pourtant elle prend déjà tellement de place.

L’autre vient de voir ses grands enfants quitter le nid. Son fils laisse un vide immense, mais aussi son chien farfelu.

L’une doit apprendre à être mère à temps plein, l’autre doit apprendre à être mère à la retraite.

C’est l’histoire universelle de ces moments qui font basculer la vie, de ces vagues d’émotions qui balaient tout sur leur passage, et de ces rencontres indélébiles qui changent un destin.

Avec une infinie justesse et beaucoup d’humour, Virginie Grimaldi déroule le fil de leur existence et nous invite à partager leurs joies et leurs angoisses, mais aussi les souvenirs, les rêves et les espoirs.

 

L’appartement est exigu, mais bien situé. Le métro se trouve à deux pas, le commissariat à trois rues et l’hôpital à cinq minutes. Seule la gare Montparnasse est un peu loin.
J’ai défait tous les cartons, nettoyé les sanitaires, monté les meubles, collé le nom sur la boîte aux lettres, j’attaque l’organisation de la vaisselle en me remémorant le précédent déménagement.
C’était un samedi, au mois d’août. Il faisait chaud et, sur la porte de l’ascenseur parfumé à l’urine, le dessin d’un énorme pénis nous saluait. Thomas avait gloussé tout au long de l’ascension vers le quatrième étage, Charline avait regretté de ne pas être allée vivre chez son père. Il avait huit ans, elle douze.

Ce que j’en pense : Avez-vous déjà lu un concentré de tendresse ? Si ce n'est pas encore le cas, alors foncez lire un roman de Virginie Grimaldi !

Dans son dernier roman, "Et que ne durent que les moments doux", elle choisit d'aborder le sujet de la maternité à travers deux personnages.

Lili vient de donner naissance à une petite fille arrivée un peu trop tôt. Elise, quant à elle, voit ses enfants quitter le nid. L'une doit apprendre à être mère à plein temps, l'autre doit apprendre à être mère à la retraite.

C'est l'histoire universelle de ces moments qui font basculer la vie, de ces vagues d'émotions qui balaient tout sur leur passage, et de ces rencontres indélébiles qui changent un destin.

Ceci n'est pas un secret : je suis fan des romans de Virginie Grimaldi. J'adore sa sensibilité, sa façon de décrire les émotions, son humour et aussi, ses petites phrases qui résonnent en vous et qui sonnent si juste parfois.

"Et que ne durent que les moments doux" met en lumière deux super héroïnes du quotidien : deux mamans extraordinaires qui aiment leurs enfants d'un amour infini. Nous allons partager avec elles leurs émotions : la naissance d'un enfant d'un côté et le départ d'un enfant de l'autre côté ; leurs angoisses : la fragilité du nouveau né prématuré d'un côté et la solitude d'une mère dont les enfants sont partis de l'autre côté ; les belles rencontres : le personnel soignant qui va accompagner la jeune maman dans son nouveau rôle de mère d'un côté et les bébés prématurés dont l'autre va s'occuper bénévolement.

La maternité peut s'avérer être un sujet délicat à aborder, surtout quand la naissance se passe mal. Mais Virginie Grimaldi le fait avec beaucoup de délicatesse et de bienveillance, comme à son habitude.

J'ai été particulièrement touchée par le fait que l'une des héroïnes décide de s'engager bénévolement auprès des bébés en néonatalité. Etant moi-même bénévole et calineuse de bébés, je ne pouvais qu'y être très sensible. Et encore plus aujourd'hui, compte tenu de la situation sanitaire que nous connaissons.

Au final, même si j'ai beaucoup apprécié ce roman, ce n'est pas mon préféré de l'auteure (j'ai réussi à deviner la fin à la moitié du livre😉). Je vous souhaite à tous de collectionner et de faire durer les moments doux...

 

Ma note : 3,5/5

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Les jours de ton absence de Rosie Walsh

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv' : Sept jours d’idylle… Il aurait suffi d’une semaine pour que s’inverse le cours de l’existence monotone de Sarah. Depuis qu’elle a rencontré Eddie sur une petite route de campagne anglaise, la jeune femme est certaine qu’un bonheur sans nuage les attend. Sa vie débute enfin.

Le jour où il lui annonce qu’il doit s’absenter pour un voyage prévu de longue date, Sarah n’a aucune inquiétude. Mais le temps passe et Eddie ne revient pas. La laisse sans nouvelles. Ne répond plus à ses messages. Rien.

Alors que ses amis pensent qu’il n’est tout simplement pas intéressé, Sarah est persuadée qu’elle a manqué quelque chose. Que cache le silence d’Eddie ? Peu à peu, une explication se dessine. Mais Sarah est-elle prête à l’entendre ?

Salut toi,
Dix-neuf années exactement se sont écoulées depuis ce matin radieux où nous nous sommes souris et dis au revoir. Jamais nous n’avons douté que nous nous reverrons, n’est-ce pas ? La question était de savoir quand nous nous reverrons, pas si cela arriverait. En fait, la question ne se posait même pas. L’avenir nous paraissait peut-être aussi peu tangible que le bord corné d’un rêve, mais une chose était certaine : nous y étions, toi et moi. Ensemble.

Ce que j’en pense : attention déception L

L’histoire était pourtant prometteuse. Quand Eddie et Sarah se rencontrent, c’est le coup de foudre instantané. Leur histoire sonne comme une évidence : ils sont faits l’un pour l’autre. Alors le jour où il lui annonce qu’il doit s’absenter pour un voyage prévu de longue date, Sarah n’a aucune inquiétude. Mais le temps passe et Eddie ne revient pas. La laisse sans nouvelles. Ne répond plus à ses messages. Rien.

Si ses amis lui disent qu’Eddie n’est peut-être finalement pas intéressé, l’intuition de Sarah lui dit qu’il y a autre chose derrière ce silence… mais quoi ?

J’ai été vraiment curieuse de savoir ce qui a pu gâcher cette histoire d’amour qui partait si bien et je me suis vraiment lancée avec envie dans cette lecture. D’autant plus que les avis sur Instagram étaient plutôt positifs en grande majorité.

Pourtant, je dois avouer que je n’ai pas aimé ce livre. Je ne suis pas arrivée à accrocher à l’histoire et aux personnages. J’ai trouvé le début un peu lent et un peu fouillis, car je mélangeais tous les personnages. De plus, certains passages étaient un peu trop « fleur bleue » pour moi et donc peu crédibles.

En bref, je ne vais pas m’étaler sur ce roman car je ne suis pas là pour enfoncer ou critiquer les auteurs. Retenons juste que la magie n’a pas pris me concernant, mais je suis sûre que l’auteure a pu toucher d’autres lecteurs.

Et vous, vous l’avez lu ?

Ma note : 2/5

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La part des flammes de Gaëlle Nohant

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv' : Mai 1897. Le Tout-Paris se presse à la plus mondaine des ventes de charité. La charismatique duchesse d’Alençon, petite sœur de Sissi, a pris deux jeunes femmes sous sa protection en dépit du qu’en-dira-t-on. Scellant le destin de ces trois héroïnes, l’incendie du Bazar de la Charité bouscule ce monde cruel et raffiné et plonge Paris dans le deuil. Mais il permet aussi des amours et des rapprochements imprévus, des solidarités nouvelles, des libertés inespérées. Car naître à soi-même demande parfois d’en passer par le feu.

 

La marquise de Fontenilles n’en finissait pas de la faire attendre dans cette antichambre aux allures de bonbonnière. Erodée par l’impatience et la nervosité, l’assurance de Violaine de Raezal s’effritait. Elle espérait tant de cette entrevue ! La marquise était un des sphinx de dentelle vêtus qui gardaient les portes du Bazar de la Charité. Sans son accord, la comtesse de Raezal avait peu de chances d’y obtenir une place de vendeuse.

Ce que j’en pense : Avez-vous déjà entendu parler de l'incendie du Bazar de la charité ?

En 1897, un terrible incendie se déclencha lors du Bazar de la Charité, une vente de charité qui était en réalité un évènement mondain où se bousculait l'aristocratie parisienne, histoire de se montrer. Seulement voilà : tout a brûlé ce jour-là. De nombreuses victimes sont à déplorer. Parmi les rescapées, deux femmes : Violaine et Constance, dont nous allons suivre les histoires de vie avant et après l'incendie. Après avoir vécu un tel traumatisme, il est évident qu'elles en sont ressortiront transformées à jamais.

J'ai pris plaisir à lire ce roman, mais je trouve qu'il m'a manqué un petit quelque chose pour en faire un coup de cœur. Ce qui est intéressant, c'est ce qu'on apprend sur la condition des femmes à l'époque. Elles passaient de la tutelle de leur père à celui de leur mari et n'avaient pas vraiment leur mot à dire sur les choix que les hommes faisaient à leur place. Ce sont aussi les mesquineries et les bassesses entre elles, histoire d'écraser les rivales (plus belles et plus jeunes) qui pourraient se montrer gênantes.

L'incendie du Bazar de la charité a également été adapté dans une série diffusée sur TF1 (elle est aussi disponible sur Netflix je crois), que j'avais trouvé vraiment excellente.  Le roman de Gaëlle Nohant raconte l'histoire de personnages différents donc ne vous attendez pas à retrouver les personnages de la série dans le livre.

Pour information, la "part des flammes" est une expression utilisée par les pompiers afin de désigner la zone qu'il faut parfois sacrifier et laisser brûler pour éviter de plus gros dégâts. Comme quoi, renaitre demande parfois des sacrifices...

Ma note : 2,75/5

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Mamma Maria de Serena Giuliano

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv' : « Ciao, Sofia, qu’est-ce que je te sers ? Comme d’habitude ? Et j’ajoute un cornetto, parce qu’il faut manger, ma fille !

– Oui, merci, Maria. »

Je m’installe en terrasse, face à la mer, comme chaque matin depuis que je suis de retour en Italie. J’aime bien travailler au son des tasses qui s’entrechoquent. Et, au Mamma Maria, j’ai toujours de la compagnie. Il y a ceux qui viennent tuer le temps. Il y a les enfants qui rêvent devant le comptoir à glaces. Il y a les ados qui sirotent un soda, monsieur le curé, et, surtout, mes partenaires de scopa.

Ici, on vient échanger quelques mots, partager un apéro, esquiver la solitude ou écouter Celentano. Moi, je viens pour me persuader que j’ai bien fait de quitter Paris… et l’autre abruti.

Il fait quand même meilleur ici.

Et puis, on cherche aussi à profiter de la bonne humeur (ou non) de Maria, qui mène, comme une mamma, tout ce petit monde à la baguette.

Bref, j’ai enfin retrouvé mon village paisible.

Enfin, paisible jusqu’au jour où…

« Ahhh, elle est là, mon soleil ! Bonjour ma beauté. Tu vas bien ? Qu’est-ce que je te sers ? Comme d’habitude ?
- Oui, merci Maria. »
Je lui réponds en me hissant sur le comptoir pour claquer un gros baiser sur sa joue dodue et j’ajoute :
« Je m’installe dehors, il fait trop beau !
- Je t’apporte ton café tout de suite »

Ce que j’en pense : E bellissimo questo libro ! Grazie Serena Giuliano !

Allons-y directement et simplement  : j'ai adoré ce livre. Dans son nouveau roman, Serena Giuliano nous offre un très beau voyage dans cette Italie si chère à son cœur, et plus précisément sur la sublime côte amalfitaine.

Alors.......Andiamo !

Sofia est une jeune femme rentrée dans son Italie natale après un chagrin d'amour parisien. Et elle habite l'un des plus bel endroit au monde : une petite ville perchée sur la côte amalfitaine . Dans sa petite ville, il y a le bar de Maria. Et dans le bar de Maria, il y a ceux qui jouent à la scopa, ceux qui prennent l'aperitivo après le travail, les enfants qui salivent devant les glaces, il y a des jeunes, des vieux, des visages amicaux, d'autres moins, ça sent bon la sauce tomate et le basilic frais. La vie y est rythmée au son du chanteur italien Celentano et surtout... il y a Maria, un sacré personnage qui mène tout le monde à la baguette ! Maria, c'est l'âme de l'Italie : une vraie mamma avec du caractère et la main sur son (grand) cœur.

Mais voilà. Un jour, la vie des habitants de cette petite ville va se trouver bouleversée par l'arrivée de deux migrants qui va faire resurgir la question du racisme montant en Italie.  Et on verra que tout le monde ne gère pas l'acceptation de l'autre de la même façon...

Le roman est écrit à deux voix : celle de Maria et celle de Sofia. Il y est question de solidarité, d'amitié et de tolérance. C'est une histoire touchante,  dans laquelle on ressent toute la tendresse de l'auteure pour ses personnages et pour son pays. Non seulement on lit une belle histoire, mais on est aussi immergé dans la culture italienne.

Certains penseront que c'est bourré de bons sentiments mais franchement, les bons sentiments, ça ne fait de mal à personne ! Et puis, ça fait du bien aussi de constater qu'il existe encore des gens avec un peu d'humanité  sur cette Terre : moi ça me réchauffe le cœur.

Ma note : 3,75/5

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Au bonheur des filles d'Elizabeth Gilbert

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv' : Du haut de ses 19 ans, Vivian sait déjà qu’elle ne veut pas du destin tout tracé par ses parents. Mais de sa bulle protégée, elle est loin de s’imaginer le tourbillon incroyable qu’est New York au début des années 1940. Alors, quand après un énième échec scolaire elle est envoyée chez sa tante Peg qui possède un théâtre en plein Times Square, Vivian n’en croit pas ses yeux. Entre la ville qui vibre sans cesse et la troupe d’artistes et de danseuses qui cohabitent joyeusement dans le théâtre, Vivian découvre l’exubérance, la fête et la liberté. Surtout auprès de sa nouvelle amie Celia, une sublime showgirl très émancipée pour l’époque… Mais un faux pas lors d’une virée nocturne fera hélas chavirer le nouveau monde de Vivian et la renverra à la case départ.

Quand on a goûté au bonheur d’être une fille libre, peut-on y renoncer ?

A l’été 1940, alors que je n’étais qu’une jeune écervelée de dix-neuf ans, mes parents m’envoyèrent vivre à New-York, chez ma tante Peg, qui possédait une compagnie théâtrale.
Vassar College venait de me dispenser de poursuivre mes études au motif que je n’avais jamais assisté aux cours, et avais donc échoué à tous mes examens, sans exception, de première année. J’étais moins obtuse que pouvaient le laisser croire mes notes mais, apparemment, ça n’aide pas vraiment pas de ne pas étudier. En y repensant, je me demande bien à quoi j’occupais toutes ces heures que j’aurais dû passer en cours.

Ce que j’en pense : Attention gros coup de cœur à paillettes...

Bienvenue dans le New-York des années 40 : attrapez une coupe de champagne, et rejoignez les personnages de "Au bonheur des filles" dans un univers de fête et où la vie se vit comme un feu d'artifice !

Vivian est une jeune fille de 19 ans qui peine à "rentrer dans le rang" et est en échec scolaire. Elle est alors envoyée chez sa tante Peg, propriétaire d'un théâtre à New-York. Là, elle découvre le monde du spectacle avec des étoiles dans les yeux : l'agitation d'un théâtre avant un spectacle, la création d'une pièce, les showgirls, les musiciens etc...

Vivian se découvre des talents de couturière et décide de devenir la costumière du théâtre. Elle se lie d'amitié avec Celia, une showgirl au physique à tomber qui va l’entraîner avec elle dans un tourbillon de fêtes, d'alcool... et d'hommes.

Vivian mène une existence légère, frivole, comme les bulles des cocktails qu'elle boit avec excès...jusqu'au jour où elle finira par se brûler les ailes... mais je ne peux pas vous révéler pourquoi…

Sans grosse surprise, j'ai adoré ce roman. Elizabeth Gilbert fait partie de mes auteurs dits "chouchou" (j'avais déjà adoré le sublime "mange, prie, aime") auxquels je reste fidèle. Comme à son habitude, son écriture est bienveillante et lumineuse : c'était un vrai plaisir de la lire !

L'histoire est rédigée sous la forme d'une longue lettre à une certaine Angela mais il faudra attendre la fin du roman pour comprendre de qui il s'agit. Ce livre est terriblement addictif et je vous garantis que vous ne le lâcherez que très difficilement.

A lire absolument !

 

Ma note : 4/5

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Chambre 128 de Cathy Bonidan

Publié le par mademoisellechristelle

 

Ce que dit la quatrième de couv' : Quand Anne-Lise réserve la chambre 128 de l’hôtel Beau Rivage pour de courtes vacances en Bretagne, elle ne sait pas encore que ce séjour va transformer son existence. Elle y découvre un manuscrit qu’elle décide de réexpédier à son auteur. La réponse en retour la stupéfie au point de vouloir remonter la trace de tous ceux qui ont eu ce livre entre les mains. Contre toute attente, histoires d’amour et secrets intimes surgissent.

De Anne-Lise Briard

Rue des Morillons, Paris, le 25 avril 2016

Madame ou Monsieur,
Je vous envoie ce paquet avec beaucoup de retard et je vous prie de m’en excuser.
En le découvrant dans la chambre 128, une autre que moi l’aurait immédiatement déposé à l’accueil de l’hôtel Beau Rivage ; toutefois, si vous rencontriez mes proches, ils vous diraient à quel point je peux être négligente dans la vie quotidienne. Ne prenez donc pas cet atermoiement comme un signe de mépris pour votre livre. Il n’en est rien. Je vais même vous faire un aveu : je l’ai lu.

Ce que j’en pense : Ce livre est une petite mignonnerie.

Quand Anne-Lise réserve la chambre 128 de l'hôtel Beau Rivage pour de courtes vacances en Bretagne, elle ne sait pas encore que ce séjour va transformer son existence.

Dans la table de chevet, elle découvre un manuscrit sur lequel figure juste une adresse où elle décide de le réexpédier. Retrouvera-t-elle son auteur ? Anne-Lise se lance alors dans une quête un peu loufoque pour retrouver l'auteur de ce manuscrit qui est passé de mains en mains et qui a bouleversé plusieurs vies sur son passage...

« Chambre 128 » est un roman qui va vous faire comprendre les liens très forts pouvant exister entre un auteur et ses lecteurs. Mieux même, il raconte comment un simple livre peut bouleverser des existences entières...

Il s'agit d'un roman rédigé sous une forme épistolaire, format que j'ai toujours apprécié car il donne plus de dynamisme au récit. Il est vraiment très facile à lire et l'histoire est plutôt fluide.  Beaucoup de thèmes y sont abordés : le pouvoir de l'écriture, l'amour, l'amitié, les secrets de famille etc...

Je dois reconnaître que j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans au début, mais je me ensuite vite attachée aux personnages.  Si vous avez aimé  "Et je danse, aussi" ou encore "Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates", ce livre est fait pour vous !

Comme l'auteure, je suis convaincue qu'un livre peut bouleverser une existence voire même sauver des vies ! Et vous, y a-t-il un livre qui vous a particulièrement aidé dans votre vie ?

 

Ma note : 3/5

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