Nymphéas noirs de Michel Bussi
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Ce que dit la quatrième de couv’ : Le jour paraît sur Giverny.
Du haut de son moulin, une vieille dame veille, surveille. Le quotidien du village, les cars de touristes… Des silhouettes et des vies. Deux femmes, en particulier, se détachent : l’une, les yeux couleur nymphéas, rêve d’amour et d’évasion ; l’autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture. Deux femmes qui vont se trouver au cœur d’un tourbillon orageux. Car dans le village de Monet, où chacun est une énigme, où chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé…
L’eau claire de la rivière se colore de rose, par petits filets, comme l’éphémère teinte pastel d’un jet d’eau dans lequel on rince un pinceau.
- Non, Neptune !
Au fil du courant, la couleur se dilue, s’accroche au vert des herbes folles qui pendant des berges, à l’ocre des racines des peupliers, des saules. Un subtil dégradé délavé…
J’aime assez
Ce que j’en pense : un polar avec Monet pour toile de fond, quelle bonne idée. Surtout que je me suis complètement laissée berner par l’écriture de Michel Bussi qui m’a baladé du début à la fin du roman. J’ai beau avoir imaginé mille et une issues au roman, la fin m’a laissée bouche bée.
Un homme est retrouvé mystérieusement assassiné dans le petit village de Giverny. Personne n’a rien vu. Aucun antécédent ni aucun mobile apparent. Immédiatement, la police mène l’enquête. Mais entre les histoires de sexe, de trafic d’art et les secrets du village, les investigations vont se montrer plus compliquées que prévues.
Tout comme dans « Ne lâche pas ma main », j’ai été séduite par l’écriture de Michel Bussi. Le village de Giverny y est décrit telle une toile (de maître) impressionniste dans laquelle le lecteur va se perdre avec délectation. Et en plus de lire, on peut se cultiver car l’histoire regorge d’informations sur Monet et les impressionnistes.
Alors, que demander de plus ?
Ma note : 4/5