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Tu comprendras quand tu seras plus grande de Virginie Grimaldi

Publié le par mademoisellechristelle

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Ce que dit la quatrième de couv’ : Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit plus guère au bonheur. Une fois sur place, elle se souvient aussi qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.

 

Mais au fil des jours, la jeune femme découvre que les pensionnaires ont des choses à lui apprendre. Son quotidien avec des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé lui réserve des surprises qui pourraient bien l’aider à retrouver le sourire. Sans oublier Raphaël, le petit-fils d’une résidente, qui ne la laisse pas indifférente…

 

Une histoire de résilience, d’amour, d’amitiés, un livre plein d’humour et d’humanité, qui donne envie de savourer les petites joies de l’existence.

 

Lundi, pluie, mois de février : combo gagnant pour une journée de merde.

Plus ma voiture avance, plus j’ai envie de reculer. Je m’engage dans l’allée ; un panneau cloué sur un arbre m’indique que c’est tout droit. Peut-être que personne ne me remarquera si je fais demi-tour. Je débouche sur un petit parking qui n’a pas vu de jardinier depuis longtemps. Je le contourne et me gare face à la grande bâtisse.

« Maison de traite Les Tamaris »

Ce que j’en pense : j’ai beaucoup entendu parler de Virginie Grimaldi sur la toile. Voyant qu’elle rencontrait un franc succès chez les booktubeuses et les instagrameuses, j'ai choisi d'essayer un roman de cette auteure. (et en plus, la couverture est jolie)

A l’époque, j’avais besoin d’un livre plutôt « feel good » pour les vacances (parce que lire la Pléiade à la plage n’est définitivement pas mon genre), donc je me suis lancée dans la lecture de ce roman.

 

Pour ma part, ce fut une très bonne surprise. « Tu comprendras quand tu seras plus grande » est un roman très bien écrit, bourré d’humour (fous rires toute seule devant ton livre garantis) et que j’ai lu quasiment d’une traite.

Tous les ingrédients du « feel good » y sont : l’intrigue est vraiment bien menée, humour, amours et amitiés y sont mêlés, on y trouve des petits instants qui te touchent et tu finis par sourire toute seule en te disant que finalement, la vie n’est pas si moche que ça.

 

Le personnage de Julia est excellent. J’ai adoré sa répartie, sa maladresse, son humour et son manque de confiance en elle, parfois. En somme une héroïne en laquelle on peut toutes s’identifier.

Si au début du roman, Julia se demande pourquoi et comment elle atterrit dans une maison de retraite, j’ai adoré son évolution au fil du roman et sa capacité d’adaptation. Et la fin du roman est comment dire… pfff… inespérée et te met des étoiles pleins les yeux.

 

En somme, ce roman est un excellent antidépresseur et devrait être même remboursé par la sécurité sociale ! A mettre entre toutes les bonnes mains !

 

Ma note : 4/5

 

 

Publié dans Littérature

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La tresse de Laëtitia Colombani

Publié le par mademoisellechristelle

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Ce que dit la quatrième de couv’ : Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.

 

Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.

 

Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.

 

Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.

 

Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.

 

C’est le début d’une histoire.
Une histoire nouvelle à chaque fois.
Elle s’anime là, sous mes doigts.

D’abord, il y a la monture.
La structure doit être assez solide pour supporter l’ensemble.
La soie ou le coton, pour la ville ou la scène. Tout dépend.
Le coton est plus résistant,
La soie plus fine et plus discrète.
Il faut un marteau et des clous.
Il faut aller doucement, surtout.

Puis vient le tissage.

C’est la partie que je préfère.
Sur le métier devant moi
Trois fils en nylon sont tendus.
Saisir les brins, dans la botte, trois par trois,
Les nouer sans les casser.
Et puis recommencer
Des milliers de fois.

J’aime ces heures solitaires, ces heures où mes mains dansent.
C’est un étrange ballet que celui de mes doigts.
Ils écrivent une histoire de tresse et d’entrelacs.
Cette histoire est la mienne.

Pourtant elle ne m’appartient pas.

Ce que j’en pense : Trois femmes, trois continents, trois destins mais un lien étroit entre elles. La promesse que nous fait l’histoire ne peut que susciter la curiosité, surtout pour les lectrices de mon genre qui aiment lire les destins de femmes.

 

« La tresse » faisait partie de mes lectures d’été. Et j’ai vraiment bien fait, car j’ai adoré ces histoires tressées en une. Les trois personnages du roman sont des femmes fortes, dignes, qui doivent se battre pour faire face à leur destin, serrer les dents et les poings et montrer qu’elles en ont dans la culotte. Leur point commun ? Ne pas accepter la fatalité.

 

Toutes m’ont touché à leur manière.

 

Smita m’a beaucoup émue de par sa condition d’intouchable et ses conditions de vie misérable. Mais ce que j’ai préféré chez elle, c’est son courage : elle a défié la coutume indienne et elle a osé agir pour changer les choses.

L’amour de Giulia pour son papa est très touchant et l’énergie qu’elle déploie pour sauver l’entreprise familiale donne vraiment envie de se battre aussi dans sa propre vie.

Enfin, je me suis un peu retrouvée dans le personnage de Sarah donc je me suis sentie proche de son histoire et de son évolution. Elle aussi, d’une certaine manière a fait sa petite révolution et peut être fière d’elle.

 

Il s’agit d’un roman qui se lit facilement et rapidement. On devine très vite quel lien unit les trois personnages mais on pardonne volontiers à l’auteure qui nous a offert un instant de grâce. Comme ces femmes, j'ai maintenant moi aussi envie de me lever, de me battre pour me bâtir une vie meilleure et de refuser la fatalité. 

Girl power !

 

Ma note : 4/5

 

Publié dans Littérature

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Que restera-t-il de nous ?

Publié le par mademoisellechristelle

En ce moment, je lis un livre dont l’action se déroule dans un EHPAD (histoire de ne pas trop décrocher du boulot). Et l’une des pensionnaires a eu une phrase qui a fait « tilt » dans ma tête : « A la fin, le bonheur est la seule chose qu’on emporte avec soi ».

Je crois que je si devais mourir demain, j’emporterai en souvenir de la vie l’amour inconditionnel que j’ai pour ma famille, les fous rires entre amis, les sourires des petits bébés que je vais voir depuis plus de trois ans déjà, la satisfaction d’avoir fait une belle carrière, mon amour des belles choses et de la bonne chair, l’émerveillement ressenti à chacun de mes voyages.

Le bilan n’est pas si mal. Bien sûr, j’emporterai peut être des regrets : celui de ne pas être maman, de ne pas avoir pu vivre de ma passion de l’écriture et peut être celui de ne pas avoir pu faire le tour du monde. Mais ils représentent tout de même quelque chose de positif à mes yeux.

Peut-être que c’est vrai. Lorsque la dernière heure a sonné, on n’emporte avec soi que les bons moments: pas la rancœur, la frustration, les moments difficiles, les torrents de larmes versés. Mais alors, comment gérer tout cela au mieux pendant sa vie terrestre ? Parce que, soyons honnête, on a beau se dire qu’on n’emportera que les moments de bonheur, il y a quand même de sacrés moments de m… sur Terre !

C’est là que je me suis souvenue de la théorie du « lâcher prise » : accepter que la vie n’est pas parfaite, accepter ses propres imperfections et celles des autres (et pour certains cela demande un graaaand effort de tolérance), percevoir la vie autrement pour éviter le stress et gaspiller inutilement son énergie.

Alors peut être que c’est ça, le secret du bonheur. Lâcher prise, ne collectionner que les moments de bonheur, s’émerveiller, avoir une autre vision de l’existence... Bref, voir le verre de mojito à moitié plein. Bon, allez, je vous laisse… j’ai décidé d’aller me faire un cocktail multivitaminé.

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Si le verre est à moitié vide ajoutez de la vodka de Marion Michau

Publié le par mademoisellechristelle

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Ce que dit la quatrième de couv’ : Je m'appelle Marion. Je ne suis pas très grande, contrairement à ce qu'essaie de me faire croire Christian Louboutin. J'ai les cheveux bouclés et les yeux verts (marron-vert) (surtout marron). Avant de trouver l'homme de ma vie, j'ai eu pas mal d'histoires - je dis ça sans me vanter, elles ont toutes mal fini - le célibat, je connais. Je suis passée par là, et repassée et rerepassée en cherchant mon chemin. Je pensais que le grand amour m'apporterait toutes les réponses. Devinez quoi ? Il pose de nouvelles questions.

Faut-il croire les comédies romantiques ?

Avant de se poser des vraies questions sur l’amour, commençons par tordre le cou aux clichés qu’on nous inocule pendant l’enfance.

Le coup de foudre, ça existe, je l’ai vécu, ça vous tombe dessus, c’est lui et plus aucun autre, l’homme ultime, le simple fait de le regarder vous déclenche un orgasme spontané, c’est comme s’il était inscrit dans votre ADN, vous le voulez dans votre corps, votre vie, votre avenir… Oui, le coup de foudre, ça existe, mais ça ne dure pas. En tous cas, pas forcément.

Ce que j’en pense : parlons peu, mais parlons bien.. J’ai a-do-ré ! Vous savez toutes ces questions existentielles, que l’on se pose nous les filles : Pourquoi faut-il arrêter les régimes ? Peut-on être sexy au quotidien ? Pourquoi il ne faut jamais coucher avec son voisin de palier ? Eh bien Marion Michau y répond et c’est hyper drôle (fous rire toute seule devant ton livre garantis) !

 

J’avais déjà adoré « Les crevettes ont le cœur dans la tête » mais là, j’ai surkiffé son nouvel opus ! C’est vraiment bien écrit, c’est parfois très pertinent, mais c’est surtout addictif. A mon sens, chaque fille s’est déjà posé au moins une fois dans sa vie les questions (existentielles) du bouquin et cela nous rend proche de l’auteure. En le lisant, j’avais parfois l’impression d’écouter l’une de mes copines me raconter une histoire !

 

Franchement, foncez sur le livre : vous ne le regretterez pas et vous me remercierez même ! Bon, ok, j’exagère… mais quand même, lisez-le.

 

Ma note : 4,75/5

 

Publié dans Littérature

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Mon moi d'août 2017

Publié le par mademoisellechristelle

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VACANCES ! / Naples / Capri / Pizza deliziosa / Opéra / Piscine / Pina Colada / Viva Punta Cana/ Sahona Island

Publié dans Moi après moi

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