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La déception du mois : La domination masculine de Pierre Bourdieu

Publié le par mademoisellechristelle

La_domination_masculine_petit-ddeeb.jpgEn voilà un livre compliqué et fastidieux à lire !

Et pourtant le sujet principal du livre, à savoir la place de la femme dans la société, déchaine chez moi les plus grandes passions, c’est dire ! Du coup, moi qui ai commencé à lire « La domination masculine » avec enthousiasme et entrain, je me suis vite heurtée au style de l’auteur qui rend la lecture de cet ouvrage.. réellement pénible !

A travers cet essai, Pierre Bourdieu tente de démontrer combien la domination masculine s’est ancrée tout naturellement dans notre société, au point de passer complètement inaperçue. Pour appuyer sa démonstration, Pierre Bourdieu se livre notamment à une comparaison entre notre société et la société kabyle.

Et c’est là tout ce que j’ai pu saisir de cet ouvrage.. En ce qui me concerne, j’ai trouvé l’écriture confuse, les idées mal organisées (même s’il y a parfois un fond véritablement intéressant) et le vocabulaire beaucoup trop technique pour être accessible à des profanes. En somme, je n’ai pas été touché par les idées de Bourdieu et je n’ai absolument pas saisi son message.

Sur la question de la place de la femme dans notre société, l’ouvrage de référence reste pour moi « Beauté Fatale » de Mona Chollet.

Publié dans Littérature

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Le Ramayana, conté selon la tradition orale

Publié le par mademoisellechristelle

le-ramayana-conte-selon-la-tradition-orale_big-copie-1.jpgL’histoire : Le Râmâyana est, avec le Mahābhārata, l’un des textes fondateurs de la mythologie et de la religion hindoue. On attribue son écriture à l’ermite Valmiki. Il est constitué à l’origine de 24.000 couplets et de 7 livres et raconte l’histoire de Râma, l’un des avatars de Vishnou.

Dans le royaume d’Ayodhyâ, le roi Dasharatha peine à avoir des enfants et surtout un fils, pour lui succéder. Après avoir pratiqué un rituel sacré, les femmes du roi Dasharatha lui donnent finalement quatre fils : Râma, Lakshamana, Bharata et Satrughna. Les quatre princes s’entendent à merveille et deviennent au fur et à mesure des hommes forts et justes, tout comme leur père. Râma, l’aîné, développe tout particulièrement mille et une vertus.

Un jour, le sage Vishwamitra vint trouver le roi. Une démone interrompait systématiquement les rites sacrés que lui et les autres sages pratiquaient. Sachant qu’il était la réincarnation du dieu Vishnou, le sage demanda à Râma de l’accompagner afin de tuer la démone. Râma accepta et, aidé de son frère Lakshamana, il tua la démone.

Le sage mena alors les deux frères au royaume de Mithila. Le roi Janaka avait juré de donner en mariage sa merveilleuse fille, la princesse Sita, à l’homme qui pourrait soulever et bander l’arc de Shiva. Râma souleva et banda l’arc sans difficulté aucune, devant une foule médusée. Le roi Janaka lui donna alors sa fille en mariage.

Les deux époux se plurent immédiatement et formaient un couple idyllique,  dévoués l’un à l’autre.

Un beau jour, le roi Dasharata décida de désigner l’un de ses fils comme successeur. Comme le voulait la tradition, il choisit l’aîné, Râma, pour lui succéder à la tête du royaume.

Ayant eu vent de la décision de son mari, Kaikeyi, l’une des épouses du roi, et mère de Bharata, craignit pour sa place ainsi que celle de son fils.

Grâce à un perfide subterfuge, elle fit promettre au roi de nommer Bharata prince régent et d’exiler Râma dans la forêt pendant quatorze années. Le roi Dasharata n’eut d’autre choix que de s’exécuter ; profondément bouleversé, il dû se résoudre à répudier son fils ainé dans la forêt.

Sita, ne pouvant abandonner son mari, et Lakshamana, résolu à suivre son frère, accompagnèrent Râma dans sa nouvelle vie d’ermite. Le roi Dasharata, quant à lui, mourût de chagrin de voir partir son fils.

La vie dans la forêt s’écoula paisiblement pendant dix années jusqu’au jour où le terrible démon Ravana, fou de désir pour Sita, enleva cette dernière et la retint prisonnière.

Commencent alors les aventures de Râma et Lakshamana qui vont tout faire pour délivrer la princesse Sita..

Ce que j’en pense : J’ai toujours aimé les mythes et la mythologie en général. Je ne connaissais queRamayana%202 pas (voire peu) la mythologie hindoue et je n’ai pas été déçue de la découvrir au travers de cette lecture. On y retrouve tous les ingrédients qui caractérisent ce type de récit : des trahisons sur fond de couloirs de palais, une femme qui se fait enlever, la quête d’un héros à la recherche de spiritualité, des rencontres marquantes tout au long de son parcours, deux héros qui tombent amoureux, des batailles acharnées etc.. Bref, une sorte de Dallas avant l’heure..

Le Râmâyana est une très jolie histoire qui nous est présentée sous la forme d’un conte, d’une légende qu’on raconte aux enfants le soir avant de s’endormir. Le récit est très bien écrit, je dirais même plus, très bien retranscrit. Il se lit assez facilement malgré l’épaisseur du livre (480 pages).

Le Râmâyana véhicule des valeurs que je partage également comme la dignité, le respect, l’amour, l’humilité ou encore le don de soi, ce qui a rendu ma lecture encore plus agréable.  

Ce livre est donc fait pour les amateurs d’aventures que l’on retrouve dans les contes et légendes anciennes ; il peut également servir de base à ceux qui souhaitent découvrir la mythologie indienne, malheureusement très peu connue dans le monde occidentale.

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Et pour finir, une petite citation :

« Né dans la race d’Ikshvâku, la noble dynastie solaire,

Celui vers qui ton cœur espère

Est le beau prince d’Ayodhyâ

Le bien aimé seigneur Rama.

 

Vaste poitrine, épaules d’archer,

Bras puissants, brisant les rochers,

Cou telle une conque de mer :

Voici Râma, flamboyant et fier.

 

Sa tête d’or au large front,

Ses beaux yeux au regard profond,

Tous les signes de sainteté sur sa personne :

Râma est la beauté faite homme. »

 

Publié dans Littérature

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