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Frangines, d'Adèle Bréau

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv' : Mathilde, Violette et Louise sont sœurs. Depuis l’enfance, elles vivent leurs plus belles heures à La Garrigue, une bâtisse que leurs parents ont achetée autrefois à Saint-Rémy-de-Provence.

Tout les oppose et pourtant rien ne peut séparer Mathilde, éblouissante et dominatrice, Violette, qui a grandi dans l’ombre de son aînée, et Louise, la benjamine, née des années plus tard.

Cet été, les frangines se réunissent dans la demeure familiale pour la première fois depuis le drame de l’année précédente.

Entre petites exaspérations et révélations inattendues, ces retrouvailles vont bouleverser à jamais leur vie. Car les murs de La Garrigue, gardiens des secrets de trois générations, ne les protégeront peut-être plus.

Avec délicatesse et humour, Adèle Bréau nous plonge dans une histoire de famille qui pourrait être la nôtre et nous fait passer du rire aux larmes.

Plus qu’une patiente à visiter, et les vacances pourront enfin commencer. Avec les fortes chaleurs, ils sont tous aux abois, les malades, les petits vieux, et même les vacanciers, débarqués en masse dans la région depuis la fin des classes, pour des piqûres, des pansements à changer, des prises de sang à envoyer au laboratoire… Elle connait beaucoup d’entre eux, qu’elle suit toute l’année. Elle a ses habitudes. Un petit café, Louise ? Et mes sablés, j’ai fait ceux que vous aimez tant.

Ce que j’en pense : Une belle lecture, douce comme un soir d'été en Provence...

Mathilde, Violette et Louise sont trois frangines unies par un lien très fort.  Mathilde est éblouissante et dominatrice, Violette a grandi dans l’ombre de son aînée, et Louise, la benjamine, est née des années plus tard.

Elles se retrouvent cet été dans la maison de famille du Sud de la France un an après le drame qui les a surprises. De vieux souvenirs vont rejaillir du passé et de nouveaux secrets vont apparaitre. Ces retrouvailles pourraient sans doute changer leurs relations à tout jamais...

J'ai vraiment pris plaisir à faire connaissance avec ces trois femmes. Tout les oppose mais je les trouve complémentaires, un peu comme si elles formaient un tout indivisible. Adèle Bréau nous montre avec beaucoup de douceur et de bienveillance les failles de chacune d'entre elles, et cela les rend d'autant plus attachantes. Si vous aimez les histoires un peu comme "les petits mouchoirs", vous allez adorer ce livre.

Ces frangines, cela pourrait être les nôtres. Cette famille, cela pourrait être la nôtre. Cette histoire, c'est même peut-être la vôtre...

Ma note : 3,75/5

Publié dans Littérature

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Une farouche liberté Gisèle Halimi avec Annick Cojean

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv' : Soixante-dix ans de combats. Soixante-dix ans de passion et d’engagement au service de la justice et de la cause des femmes. Et toujours, la volonté de transmettre aux nouvelles générations le flambeau de la révolte. Parce que l’égalité entre hommes et femmes est loin d’être acquise. Et parce que naître femme reste une malédiction dans la plupart des pays du monde.

Avec son amie Annick Cojean, l’avocate la plus célèbre de France revient sur les épisodes marquants de son parcours rebelle. Son enfance en Tunisie dans une famille juive modeste ; son refus d’un destin assigné par son genre et son rêve ardent de devenir avocate ; sa défense indéfectible des militants des indépendances tunisienne et algérienne soumis à la torture ; son association « Choisir la cause des femmes » ; et bien sûr ses grands combats pour l’avortement, la répression du viol, la parité.

La dernière grande héroïne féministe aura vécu une vie de pionnière, insoumise et passionnée. D’une farouche liberté.

Annick Cojean : « L’enfance décide », écrivait Jean-Paul Sartre dans Les Mots. Qu’a donc décidé votre enfance ?
Tout ! Ma révolte, ma soif éperdue de justice, mon refus de l’ordre établi et bien sûr mon féminisme. Tout est parti de l’enfance et de cette indignation ressentie dès mon plus jeune âge devant la malédiction de naître fille. Comment appeler autrement le coup du sort qui, en vous attribuant le mauvais genre, vous prive instantanément de liberté et vous assigne un destin ?

Ce que j’en pense : Quand je serai plus grande, je voudrais être Gisèle Halimi...

Maître Gisèle Halimi était une avocate très engagée pour la cause des femmes. On la connait notamment pour le fameux "procès de Bobigny" au cours duquel elle y a défendu Marie-Claire : une jeune fille qui s'est faite violée, est tombée enceinte puis s'est faite avorter alors que l'avortement était illégal à l'époque (notons d'ailleurs que c'est son violeur qui l'a dénoncé pour s'être fait avortée). S'en est suivie l'adoption de la loi du 17 janvier 1975 dite loi Weil, qui a dépénalisé l'avortement.

Depuis toute petite, Gisèle Halimi était éprise de liberté et de justice. Elle naît en Tunisie dans les années 30 dans une famille juive pauvre et dominée par l'ordre patriarcal. A l'époque, être une fille est une tare et la petite Gisèle le comprend très vite. A douze ans, elle fait une grève de la faim pour protester contre les différences de traitements entre son frère ainé et elle.

Malgré la réticence de ses parents, elle choisit de continuer ses études et devient avocatE (le E à la fin est important). Dans "une farouche liberté", elle raconte à Annick Cojean les épisodes marquants de sa vie, soixante-dix ans de combats, d’engagements au service de la justice et de la cause des femmes. Et la volonté, aujourd’hui, de transmettre ce qui a construit cet activisme indéfectible, afin de dire aux nouvelles générations que l’injustice demeure, qu’elle est plus que jamais intolérable.

Le livre est rédigé sous la forme d'entretiens, un peu comme si nous nous retrouvions en toute intimité avec elle. J'ai adoré la lire et découvrir sa vie, ses combats, ses révoltes.

Pour moi, c'est un modèle à suivre : une héroïne féministe, rebelle, combative, passionnée, avec des valeurs et qui prend fait et cause pour les plus vulnérables. D'une farouche liberté.

Elle nous a donné la voie à suivre, à nous de reprendre le flambeau.. Au revoir et merci pour tout, Maître !

 

Ma note : 4,5/5

Publié dans Littérature

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Et que ne durent que les moments doux de Virginie Grimaldi

Publié le par mademoisellechristelle

 

Ce que dit la quatrième de couv' : L’une vient de donner naissance à une petite fille arrivée trop tôt. Elle est minuscule, pourtant elle prend déjà tellement de place.

L’autre vient de voir ses grands enfants quitter le nid. Son fils laisse un vide immense, mais aussi son chien farfelu.

L’une doit apprendre à être mère à temps plein, l’autre doit apprendre à être mère à la retraite.

C’est l’histoire universelle de ces moments qui font basculer la vie, de ces vagues d’émotions qui balaient tout sur leur passage, et de ces rencontres indélébiles qui changent un destin.

Avec une infinie justesse et beaucoup d’humour, Virginie Grimaldi déroule le fil de leur existence et nous invite à partager leurs joies et leurs angoisses, mais aussi les souvenirs, les rêves et les espoirs.

 

L’appartement est exigu, mais bien situé. Le métro se trouve à deux pas, le commissariat à trois rues et l’hôpital à cinq minutes. Seule la gare Montparnasse est un peu loin.
J’ai défait tous les cartons, nettoyé les sanitaires, monté les meubles, collé le nom sur la boîte aux lettres, j’attaque l’organisation de la vaisselle en me remémorant le précédent déménagement.
C’était un samedi, au mois d’août. Il faisait chaud et, sur la porte de l’ascenseur parfumé à l’urine, le dessin d’un énorme pénis nous saluait. Thomas avait gloussé tout au long de l’ascension vers le quatrième étage, Charline avait regretté de ne pas être allée vivre chez son père. Il avait huit ans, elle douze.

Ce que j’en pense : Avez-vous déjà lu un concentré de tendresse ? Si ce n'est pas encore le cas, alors foncez lire un roman de Virginie Grimaldi !

Dans son dernier roman, "Et que ne durent que les moments doux", elle choisit d'aborder le sujet de la maternité à travers deux personnages.

Lili vient de donner naissance à une petite fille arrivée un peu trop tôt. Elise, quant à elle, voit ses enfants quitter le nid. L'une doit apprendre à être mère à plein temps, l'autre doit apprendre à être mère à la retraite.

C'est l'histoire universelle de ces moments qui font basculer la vie, de ces vagues d'émotions qui balaient tout sur leur passage, et de ces rencontres indélébiles qui changent un destin.

Ceci n'est pas un secret : je suis fan des romans de Virginie Grimaldi. J'adore sa sensibilité, sa façon de décrire les émotions, son humour et aussi, ses petites phrases qui résonnent en vous et qui sonnent si juste parfois.

"Et que ne durent que les moments doux" met en lumière deux super héroïnes du quotidien : deux mamans extraordinaires qui aiment leurs enfants d'un amour infini. Nous allons partager avec elles leurs émotions : la naissance d'un enfant d'un côté et le départ d'un enfant de l'autre côté ; leurs angoisses : la fragilité du nouveau né prématuré d'un côté et la solitude d'une mère dont les enfants sont partis de l'autre côté ; les belles rencontres : le personnel soignant qui va accompagner la jeune maman dans son nouveau rôle de mère d'un côté et les bébés prématurés dont l'autre va s'occuper bénévolement.

La maternité peut s'avérer être un sujet délicat à aborder, surtout quand la naissance se passe mal. Mais Virginie Grimaldi le fait avec beaucoup de délicatesse et de bienveillance, comme à son habitude.

J'ai été particulièrement touchée par le fait que l'une des héroïnes décide de s'engager bénévolement auprès des bébés en néonatalité. Etant moi-même bénévole et calineuse de bébés, je ne pouvais qu'y être très sensible. Et encore plus aujourd'hui, compte tenu de la situation sanitaire que nous connaissons.

Au final, même si j'ai beaucoup apprécié ce roman, ce n'est pas mon préféré de l'auteure (j'ai réussi à deviner la fin à la moitié du livre😉). Je vous souhaite à tous de collectionner et de faire durer les moments doux...

 

Ma note : 3,5/5

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Les jours de ton absence de Rosie Walsh

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv' : Sept jours d’idylle… Il aurait suffi d’une semaine pour que s’inverse le cours de l’existence monotone de Sarah. Depuis qu’elle a rencontré Eddie sur une petite route de campagne anglaise, la jeune femme est certaine qu’un bonheur sans nuage les attend. Sa vie débute enfin.

Le jour où il lui annonce qu’il doit s’absenter pour un voyage prévu de longue date, Sarah n’a aucune inquiétude. Mais le temps passe et Eddie ne revient pas. La laisse sans nouvelles. Ne répond plus à ses messages. Rien.

Alors que ses amis pensent qu’il n’est tout simplement pas intéressé, Sarah est persuadée qu’elle a manqué quelque chose. Que cache le silence d’Eddie ? Peu à peu, une explication se dessine. Mais Sarah est-elle prête à l’entendre ?

Salut toi,
Dix-neuf années exactement se sont écoulées depuis ce matin radieux où nous nous sommes souris et dis au revoir. Jamais nous n’avons douté que nous nous reverrons, n’est-ce pas ? La question était de savoir quand nous nous reverrons, pas si cela arriverait. En fait, la question ne se posait même pas. L’avenir nous paraissait peut-être aussi peu tangible que le bord corné d’un rêve, mais une chose était certaine : nous y étions, toi et moi. Ensemble.

Ce que j’en pense : attention déception L

L’histoire était pourtant prometteuse. Quand Eddie et Sarah se rencontrent, c’est le coup de foudre instantané. Leur histoire sonne comme une évidence : ils sont faits l’un pour l’autre. Alors le jour où il lui annonce qu’il doit s’absenter pour un voyage prévu de longue date, Sarah n’a aucune inquiétude. Mais le temps passe et Eddie ne revient pas. La laisse sans nouvelles. Ne répond plus à ses messages. Rien.

Si ses amis lui disent qu’Eddie n’est peut-être finalement pas intéressé, l’intuition de Sarah lui dit qu’il y a autre chose derrière ce silence… mais quoi ?

J’ai été vraiment curieuse de savoir ce qui a pu gâcher cette histoire d’amour qui partait si bien et je me suis vraiment lancée avec envie dans cette lecture. D’autant plus que les avis sur Instagram étaient plutôt positifs en grande majorité.

Pourtant, je dois avouer que je n’ai pas aimé ce livre. Je ne suis pas arrivée à accrocher à l’histoire et aux personnages. J’ai trouvé le début un peu lent et un peu fouillis, car je mélangeais tous les personnages. De plus, certains passages étaient un peu trop « fleur bleue » pour moi et donc peu crédibles.

En bref, je ne vais pas m’étaler sur ce roman car je ne suis pas là pour enfoncer ou critiquer les auteurs. Retenons juste que la magie n’a pas pris me concernant, mais je suis sûre que l’auteure a pu toucher d’autres lecteurs.

Et vous, vous l’avez lu ?

Ma note : 2/5

Publié dans Littérature

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