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La tristesse des éléphants de Jodi Picoult

Publié le par mademoisellechristelle

 

Ce que dit la quatrième de couv’ : Jenna avait trois ans quand a inexplicablement disparu sa mère Alice, scientifique et grande voyageuse, spécialiste des éléphants et de leur rituel de deuil. Dix années ont passé, la jeune fille refuse de croire qu’elle ait pu être tout simplement abandonnée. Alors elle rouvre le dossier, déchiffre le journal de bord que tenait sa mère, et recrute deux acolytes pour l’aider dans sa quête : Serenity, voyante extralucide qui se prétend en contact avec l’au-delà ; et Virgil, l’inspecteur passablement alcoolique qui avait suivi – et enterré – l’affaire à l’époque.

 

Habilement construit et très documenté, La tristesse des éléphants est un page-turner subtil sur l’amour filial, l’amitié et la perte. Savant dosage de mystery, de romance et de surnaturel, ce nouveau roman de Jodi Picoult captive, émeut et surprend jusqu’à son final aussi haletant qu’inattendu.

Pour ce qui est de la mémoire, je suis une sorte de pro. Je n’ai peut-être que treize ans, mais j’ai déjà étudié la question comme les autres gamins de mon âge dévorent les magazines de mode. Il y a la mémoire qui comprend notre connaissance du monde : on sait que les poêles sont chauds et si on ne porte pas de chaussures en hiver on aura des gerçures. Il y a la mémoire qu’on acquiert grâce à ses sens – on a constaté que regarder le soleil nous faisait cligner des yeux et que les vers ne sont pas ce qu’il y a de meilleur à manger. Il y a les dates apprises en cours d’histoire et qu’on recrache à l’examen parce qu’on nous a dit qu’elles sont importantes dans le grand ordre de l’univers.

Ce que j’en pense : je sais que je vais en étonner plus d’un mais… je n’ai pas du tout accroché avec ce livre ! Et oui, grosse déception pour moi !

 

J’avais pourtant lu tellement d’avis élogieux à la fois sur le livre et l’auteure, je suis vraiment triste d’avoir manqué ce rendez-vous.

 

« La tristesse des éléphants » raconte l’histoire de Jenna, 13 ans, à la recherche de sa mère disparue depuis dix ans. Pour cela, elle va trouver l’aide de Serenity, une voyante sur le déclin et de Virgil, l’inspecteur qui avait enquêté à l’époque sur la disparition de sa maman.

 

Ce qui m’a gêné le plus, c’est cette impression de faire du « sur place » et de ne pas avancer suffisamment vite dans l’histoire. Du coup, le roman traine en longueur

 

Le twist final est plutôt bien trouvé, mais je n’ai pas pu l’apprécier à sa juste valeur car je me suis un peu ennuyée tout au long de la lecture. Dommage !

 

Ma note : 2/5

Publié dans Littérature

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Le secret du mari de Liane Moriarty

Publié le par mademoisellechristelle

 

Ce que dit la quatrième de couv’ : Jamais Cecilia n’aurait dû trouver cette lettre dans le grenier. Sur l’enveloppe jaunie, quelques mots de la main de son mari : « A n’ouvrir qu’après ma mort ». Quelle décision prendre ? Respecter le vœu de John-Paul, qui est bien vivant ? Ou céder à la curiosité au risque de voir bousculer sa vie ? Tous les maris – et toutes les femmes – ont leurs secrets. Certains peuvent être dévastateurs. Best-seller aux Etats-Unis, ce roman, intense, pétillant et plein d’humanité, allie habilement suspense et émotion pour marquer son lecteur d’une empreinte durable.

Tout ça, c’était à cause du mur de Berlin.

S’il n’avait pas été question du Mur de Berlin, Cecilia n’aurait jamais trouvé la lettre et ne serait pas là, assise à la table de sa cuisine, à tenter d’ignorer la petite voix qui lui disait de l’ouvrir.

Ce que j’en pense : L’histoire se déroule dans une banlieue chic en Australie qui ressemble étrangement à Wisteria Lane (cf. Desperate Housewives), tout comme ses protagonistes.

 

Cecilia, épouse et mère parfaite, trouve par hasard dans son grenier, une lettre rédigée par son mari, John-Paul, et portant la mention « à n’ouvrir qu’après ma mort » sur l’enveloppe. Que faire ? L’ouvrir ou la confier au notaire pour l’annexer au testament de son mari ? (je vous avais dit que Cecilia était la femme parfaite) 

Cecilia choisit d’en parler à John-Paul qui lui fait savoir que cette lettre est sans importance et qu’il aurait dû la jeter depuis longtemps. Cela aurait dû rassurer Cecilia mais que dire du changement soudain de comportement de son mari depuis l’évocation de cette lettre… Il a même écourté son déplacement professionnel pour rentrer plus tôt chez lui.

Que contient cette fameuse lettre ? Quel secret John-Paul, le mari parfait, pourrait-il bien cacher à sa femme ?

 

Dans ce livre, il est question de petits secrets et de gros mensonges : de tromperies, de meurtres, de vengeance, etc… Exactement le genre d’ambiance typique des séries américaines ! Cecilia et John-Paul ne sont pas les seuls protagonistes de cette histoire. Il y a aussi Rachel, la secrétaire de l’école qui vit seule depuis la mort de son mari, et Tess qui revient chez sa mère après une dispute conjugale. Et bien évidemment, tous sont liés par le fameux « secret du mari ».

 

J’ai trouvé cette lecture assez agréable mais j’ai déploré le manque d’action car le côté « page turner » n’apparait qu’au début et à la fin. Et le dénouement est quant à lui assez prévisible donc la fin ne m’a pas vraiment surprise. Voilà un livre que je classerais dans la catégorie de ceux qu’on a plaisir à lire mais qui ne laissent pas un souvenir impérissable… En d’autres termes, « bien mais sans plus ».

 

Ma note : 2,75/5

 

Publié dans Littérature

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Rien n'est noir de Claire Berest

Publié le par mademoisellechristelle

 

Ce que dit la quatrième de couv’ : À force de vouloir m’abriter en toi, j’ai perdu de vue que c’était toi, l’orage. Que c’est de toi que j’aurais dû vouloir m’abriter. Mais qui a envie de vivre abrité des orages? Et tout ça n’est pas triste, mi amor, parce que rien n’est noir, absolument rien.

 

Frida parle haut et fort, avec son corps fracassé par un accident de bus et ses manières excessives d’inviter la muerte et la vida dans chacun de ses gestes. Elle jure comme un charretier, boit des trempées de tequila, et elle ne voit pas où est le problème. Elle aime les manifestations politiques, mettre des fleurs dans les cheveux, parler de sexe crûment, et les fêtes à réveiller les squelettes. Et elle peint.

 

Frida aime par-dessus tout Diego, le peintre le plus célèbre du Mexique, son crapaud insatiable, fatal séducteur, qui couvre les murs de fresques gigantesques.

Bleu de cobalt

Elle ne voit que lui, sans même avoir à le regarder.

Il est sans cesse à s’ébattre quelque part dans l’angle presque mort du regard. A la lisière de l’œil, là on l’on devine plus qu’on ne saisit. Une forme spectaculaire, mi-pachyderme, mi-pieuvre aux tentacules envoûtants qui contamine tout l’espace où sa masse se déploie. Un trophée de cirque que chaque femme voudrait s’épingler au corsage- s’empaler au corps sage.

Ce que j’en pense : S’il y a bien une artiste féministe-rebelle-trop cool (et aussi gros carton marketing), c’est Frida Kahlo. Frida fait partie de ces femmes « grandes gueules » dont on a l’impression qu’elles sont invulnérables et qu’elles ne ressentent pas la souffrance. Mais détrompez-vous, car ce sont parfois celles qui souffrent le plus ; mais elles le font en silence… La preuve en est grâce à ce livre…

 

Dans « rien n’est noir », Claire Berest nous fait vivre de l’intérieur l’histoire d’amour entre Frida Khalo et Diego Rivera. Frida, avec sa personnalité excentrique mais tellement attachante, au corps blessé et au cœur mutilé. Quand Frida s’exprime, c’est à haute voix, quand Frida boit, ce sont des trempées de téquila, quand Frida aime, c’est passionnel.

 

Diego, le peintre le plus célèbre du Mexique, son mari, son crapaud, son ogre ventripotent et insatiable, va lui en faire voir de toutes les couleurs.

Frida connaitra l’amour avec Diego, mais un amour qui fait mal, qui la dévore de l’intérieur et la fait souffrir de tout son être. Diego aime intensément Frida mais il la délaissera souvent pour son travail et lui sera ouvertement infidèle. Pourtant, Frida reste avec lui et lui voue un amour indéfectible, c’est plus fort qu’elle. C’est un sentiment qui transcende l’amour lui-même.

 

En plus de ses démons intérieurs, Frida doit faire face à la douleur physique. Lors d’un accident grave de la route quand elle avait 19 ans, son abdomen et sa cavité pelvienne ont été transpercés par une barre en métal. Son corps en gardera de graves séquelles et des douleurs omniprésentes.

 

Mais Frida sert les dents. Elle se bat pour ses convictions, et elle peint. Elle peint sa rage contre cet amour qui la dévore, contre les infidélités de son mari face auxquelles elle reste impuissante, contre son corps déjà trop abîmé et qui refuse d’enfanter.

 

 

Sans trop de surprises, j’ai vraiment aimé cette lecture. Elle raconte l’une des plus belles histoires d’amour qui ait existé mais aussi l’une des plus destructrices. Le style de l’auteure est à l’image de Frida : poétique, coloré, intense. On devine très clairement le travail de recherche derrière ce roman. Claire Berest écrit Frida Kahlo, Claire Berest pense Frida Kahlo, Claire Berest devient Frida Kahlo.

 

En revanche, il m’a manqué un petit « je-ne-sais-quoi » pour arriver au coup de cœur.  Dommage !

 

Frida Kahlo est une personnalité qui m’aura marqué et qui vivra dans mon cœur encore longtemps : Viva la Revolucion ! Viva Frida !

 

Ma note : 3,75/5

Publié dans Littérature

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