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Passe-moi le champagne, j'ai un chat dans la gorge de Loïc Prigent

Publié le par mademoisellechristelle

 

Ce que dit la quatrième de couv’ : Ils sont de retour. Encore mieux habillés, encore plus déconnectés. Mais attention : « Tu crois que je suis à côté de la plaque mais ce n’est pas toi qui décides où est la plaque » ! Les poètes du hors-sol. Les timbrés du premier rang des défilés de mode. Tout un monde souvent parisien, toujours à la pointe, jamais épuisés. Loïc Prigent revient avec le dernier bulletin de santé de ses petits camarades du monde de la mode.

Diagnostic : - Des gens avec un bon sens hors du commun : « Passe-moi le champagne, j’ai un chat dans la gorge. » - Des gens qui connaissent très bien les maux des autres : « Elle a une allergie à la simplicité. » - Des gens qui savent éviter les obstacles avec simplicité : « Je file à mon déjeuner au Ritz. Je vous laisse gérer la crise, je reviens vers 16 h. » - Des gens qui n’ont pas le temps : « J’avais tellement faim j’ai oublié d’instagrammer mon repas. » - Des gens compréhensifs : « En tout cas on apprécie tous que tu attendes le soir pour pleurer. C’est un super progrès. » Et, quoiqu’en en dise ou en pense, des gens qui ne se font pas d’illusions : « Tu es belle. - Tu ne dis ça que quand je porte mon sac Chanel. »

 

 

Ce que j’en pense : Les voici de retour ! Et cette fois, ils sont mieux habillés, mais plus perchés que jamais !

 

Qui ? Je veux bien entendu parler des oiseaux rares de la volière dorée et glamour de la mode et dont Loïc Prigent nous offre ici la crème de la crème des pépiements. Alors bienvenue dans un univers où on boit du champagne comme de l’eau (« passe-moi le champagne, j’ai un chat dans la gorge »), où les gens sont simples (« elle habite à New-York mais elle fédexe ses robes à Paris pour le pressing »), bienveillants (« ses talons sont plus longs que sa mini-jupe »), et avec de vrais débats philosophiques (« tu préfères avoir de l’or ou du wifi ?).

 

Comme pour son premier opus (J’adore la mode mais c’est tout ce que je déteste), je me suis régalée à lire ces petites citations à la fois drôle et décalées issues de la planète fashion. C’est léger, c’est excentrique, c’est délicieusement sarcastique… vous reprendrez bien une petite coupe ? ;)

 

Ma note : 4,5/5

 

Publié dans Littérature

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Désolée, je suis attendue d'Agnès Martin-Lugand

Publié le par mademoisellechristelle

 

Ce que dit la quatrième de couv’ : Yaël ne vit que pour son travail. Brillante interprète pour une agence de renom, elle enchaîne les réunions et les dîners d’affaires sans jamais se laisser le temps de respirer. Les vacances, très peu pour elle, l’adrénaline est son moteur. Juchée sur ses éternels escarpins, elle est crainte de ses collègues, et ne voit quasiment jamais sa famille et ses amis qui s’inquiètent de son attitude. Peu lui importe les reproches qu’on lui adresse, elle a simplement l’impression d’avoir fait un autre choix, animée d’une volonté farouche de réussir.

Mais le monde qu’elle s’est créé pourrait vaciller face aux fantômes du passé.

Quatre mois que je me tournais les pouces : vive les stages de fin d’études ! Avec le recul, je comprends mieux pourquoi j’avais réussi à trouve le mien à la dernière minute. Contrairement à tous mes camarades d’école de commerce, prêts à turbiner comme des malades, je ne l’avais pas cherché dans l’idée de me défoncer pour décrocher mon premier CDI.

Ce que j’en pense : ce livre fut un véritable coup de cœur !

 

Yaël est une working girl ultra-ambitieuse qui travaille comme interprète pour une agence de renom. Les vacances, très peu pour elle ! La jeune femme ne se laisse aucun moment de répit et gère sa vie personnelle comme elle gère ses dossiers au bureau, au grand détriment de sa famille et de ses amis qui voient Yaël se détruire petit à petit à cause de son addiction au travail.

Mais les remparts qu’elle s’est construits pourraient bien s’écrouler face au passé qui refait surfait et qui lui rappelle qui elle était avant…

 

J’ai adoré cette lecture et notamment le personnage de Yaël en qui je me suis complètement identifiée (nous avons certains traits en commun). Son histoire m’a donc beaucoup touché.

J’ai été sous le charme de la plume d’Agnès Martin-Lugand que j’ai trouvé très douce, lumineuse et bienveillante à l’égard de ses personnages.

 

Je ne peux donc que vous recommander chaudement ce roman tellement réconfortant pour l’hiver !

 

Ma note : 4/5

Publié dans Littérature

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Les Dieux voyagent toujours incognito de Laurent Gounelle

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : Imaginez : vous êtes au bord du précipice. A l’instant fatidique, un homme vous sauve la vie. En échange : votre engagement à faire tout ce qu’il vous demandera. Vous acceptez et vous voilà embarqué dans un incroyable voyage où tout semble vous échapper.

 

Plus qu’un roman, une réflexion sur soi-même qui nous invite à prendre notre destin en main.

 

 

La nuit douce et tiède m’enveloppait. Elle me prenait dans ses bras, me portait. Je sentais mon corps de dissiper en elle. J’avais déjà le sentiment de flotter dans les airs.

Encore un pas…

Je n’avais pas peur. Du tout. La peur m’était étrangère, et si son nom me venait à l’esprit, c’était juste parce que j’avais craint son apparition au point qu’elle avait hanté mes pensées ces derniers jours. Je ne voulais pas qu’elle surgisse et me retienne, qu’elle gâche tout…

Un petit pas…

Ce que j’en pense : je sais bien que j’arrive après tout le monde, mais ceci est mon premier roman de Laurent Gounelle ; pour ceux qui ne le connaitraient pas encore, Laurent Gounelle est un auteur français qui écrit des romans portant sur le développement personnel et la psychologie. « Les Dieux voyagent toujours incognito » est l’un de ses best-sellers.

 

Il raconte l’histoire d’Alan, un jeune homme de 24 ans plutôt timide et effacé. Lorsque sa petite amie le quitte, Alan décide de mettre fin à ses jours en sautant de la Tour Eiffel. Alors qu’il est sur le point de se jeter dans le vide, un inconnu le convainc de renoncer à son geste. En échange, Alan s’engage à accomplir des « missions » qui lui seront dictées par cet homme. Alan décide d’accepter et s’embarque malgré lui dans un voyage où tout semble lui échapper.

 

Cette histoire aborde plusieurs thèmes : la quête du bonheur, la confiance en soi et le fait de reprendre en main son destin. Ce sont d’ailleurs les trois objectifs des exercices imposés à Alan (certains d’entre eux mériteraient d’être reproduits en ce qui me concerne).  

En somme, sa théorie consiste à dire que pour trouver le bonheur, il faut se changer soi-même et non les éléments extérieurs de notre vie… Facile à dire… mais Laurent Gounelle nous donne les clés pour y arriver.

 

Ce fut globalement une bonne lecture. Les pistes de réflexion données par l’auteur sont intéressantes même si elles n’ont pas chamboulé mon existence. Comme dans beaucoup de livres de développement personnel que j’ai pu lire, chacun connait déjà les grands principes qui y sont évoqués mais je trouve qu’une petite piqure de rappel de temps en temps, histoire de se remettre le cerveau en place, ne fait jamais de mal !

 

Et pour la petite histoire, le titre du livre (qui n’a rien à voir avec le contenu) est un petit clin d’œil à Albert Einstein qui disait que : « le hasard est en réalité Dieu qui se ballade incognito ».  

 

 

Ma note : 3,5/5

Publié dans Littérature

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