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Le gang des rêves de Luca di Fulvio

Publié le par mademoisellechristelle

 

Ce que dit la quatrième de couv' : New York ! En ces tumultueuses années 1920, pour des milliers d’Européens, la ville est synonyme de « rêve américain ». C’est le cas pour Cetta Luminata, une Italienne qui, du haut de son jeune âge, compte bien se tailler une place au soleil avec Christmas, son fils.

Dans une cité en plein essor où la radio débute à peine et le cinéma se met à parler, Christmas grandit entre gangs adverses, violence et pauvreté, avec ses rêves et sa gouaille comme planche de salut. L’espoir d’une nouvelle existence s’esquisse lorsqu’il rencontre la belle et riche Ruth. Et si, à ses côtés, Christmas trouvait la liberté, et dans ses bras, l’amour ?

Au début, ils avaient été deux à la regarder grandir. Sa mère et le patron. L’une avec appréhension, l’autre avec la concupiscence indolente dont il était coutumier. Mais avant qu’elle ne devienne femme, sa mère avait fait en sorte que son patron ne la regarde plus.

Ce que j’en pense : Attention coup de cœur !

« Le gang des rêves » n’est pas qu’un simple livre : c’est une véritable saga ! Dès les premières pages, on est totalement happé par l’histoire et plongé dans l’ambiance New-Yorkaise des années 1920. Et une fois ouvert, impossible de lâcher ce livre, je vous aurai prévenu !

On y suit l’histoire de Cetta Luminita et de son fils Christmas, deux immigrés italiens, qui débarquent à New-York sans parler la langue et sans un sou, mais avec l’espoir de se frayer une place au soleil et vivre le rêve américain tant convoité. Bien évidemment, leur chemin ne sera pas de tout repos mais l’espoir finira par renaître lorsque Christmas va rencontrer la belle et riche Ruth. Et si, à ses côtés, Christmas trouvait la liberté et mieux encore, l’amour ?

C’est mon premier roman de Luca di Fulvio et j’ai vraiment adoré son style. C’est fluide, parfois très percutant. La psychologie des personnages est vraiment très bien travaillée et le cadre, l’ambiance de l’époque sont parfaitement décrits et nous absorbe complètement dans la lecture.

Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce livre : la pauvreté, les gangs, les violences, les espoirs, l’amour, la rédemption, la vengeance, la persévérance, l’intégration, les classes sociales,… en somme, cette histoire raconte la vie.

Mon seul bémol : j’ai trouvé parfois quelques longueurs parmi les 945 pages…

Je recommande en tous cas !

Ma note : 3,75/5

Publié dans Littérature

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Douze de Dot Pierson

Publié le par mademoisellechristelle

 

Ce que dit la quatrième de couv' : La vie et le parcours sexuel d'une femme en douze rencontres et situations qui n'ont rien de commun. Douze moments sur le chemin de l'épanouissement et de la découverte de soi, dans la mouvance de la sexualité positive et de l'érotisme au féminin. La musique rythme ses désirs, ses dilemmes et ses ébats. Des amant(e)s, des amours, comme autant de chansons qu’on attache à des souvenirs, qu’on réécoutera peut-être. Douze parle de l’intime et de la jouissance : où et comment ça se forme, ça se construit, ça se joue, ça se déploie. Une parole crue, sensuelle et décomplexée sur la manière de s’approprier le corps : le sien comme celui des autres. Un jalon du féminisme pop !

Il est 16h54, seul le bruit des gouttes qui s’échappent du robinet de la cuisine de notre appartement trompe le silence. Je ne peux m’empêcher s’accompagner l’éclat délicat de l’eau qui atterrit sur l’inox du clapotis des touches de mon ordinateur que j’enfonce à toute vitesse. Je passe en revue les draps dans lesquels je me suis couchée et j’ai envie de parler des premiers linges.

 Ce que j’en pense : âmes sensibles s’abstenir, nous allons parler d’érotisme… mais pas que.

Douze est une autofiction qui raconte la vie sexuelle d’une jeune femme en douze rencontres avec douze hommes différents. Douze rencontres à travers lesquelles l’auteure nous parle de la découverte de son corps, du désir, de l’intimité et de la jouissance féminine.

Dot Pierson libère la parole et parle de sexualité sans tabous. Mais quand on parle de sexualité, on ne parle pas forcément de sexe, on parle aussi du rapport à soi, de l'estime qu'on se porte, de la relation avec son corps, de la relation à l'autre. J'y ai même trouvé un peu de fragilité.

Le ton est assez cru, ça ne va pas plaire à tout le monde, ça va même déranger, mais qu’importe : ça me plait ! Et surtout, je trouve que ce récit est résolument féministe : celui d’une femme libre, libérée, qui n’a pas honte de son plaisir, qui l’assume aux yeux de tous : une femme vraie. Et une sacrément culottée, même ;) Bravo !

 

Ma note : 3/5

Publié dans Littérature

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Douze de Dot Pierson

Publié le par mademoisellechristelle

 

Ce que dit la quatrième de couv' : La vie et le parcours sexuel d'une femme en douze rencontres et situations qui n'ont rien de commun. Douze moments sur le chemin de l'épanouissement et de la découverte de soi, dans la mouvance de la sexualité positive et de l'érotisme au féminin. La musique rythme ses désirs, ses dilemmes et ses ébats. Des amant(e)s, des amours, comme autant de chansons qu’on attache à des souvenirs, qu’on réécoutera peut-être. Douze parle de l’intime et de la jouissance : où et comment ça se forme, ça se construit, ça se joue, ça se déploie. Une parole crue, sensuelle et décomplexée sur la manière de s’approprier le corps : le sien comme celui des autres. Un jalon du féminisme pop !

Il est 16h54, seul le bruit des gouttes qui s’échappent du robinet de la cuisine de notre appartement trompe le silence. Je ne peux m’empêcher s’accompagner l’éclat délicat de l’eau qui atterrit sur l’inox du clapotis des touches de mon ordinateur que j’enfonce à toute vitesse. Je passe en revue les draps dans lesquels je me suis couchée et j’ai envie de parler des premiers linges.

 Ce que j’en pense : âmes sensibles s’abstenir, nous allons parler d’érotisme… mais pas que.

Douze est une autofiction qui raconte la vie sexuelle d’une jeune femme en douze rencontres avec douze hommes différents. Douze rencontres à travers lesquelles l’auteure nous parle de la découverte de son corps, du désir, de l’intimité et de la jouissance féminine.

Dot Pierson libère la parole et parle de sexualité sans tabous. Mais quand on parle de sexualité, on ne parle pas forcément de sexe, on parle aussi du rapport à soi, de l'estime qu'on se porte, de la relation avec son corps, de la relation à l'autre. J'y ai même trouvé un peu de fragilité.

Le ton est assez cru, ça ne va pas plaire à tout le monde, ça va même déranger, mais qu’importe : ça me plait ! Et surtout, je trouve que ce récit est résolument féministe : celui d’une femme libre, libérée, qui n’a pas honte de son plaisir, qui l’assume aux yeux de tous : une femme vraie. Et une sacrément culottée, même ;) Bravo !

 

Ma note : 3/5

Publié dans Littérature

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Les gens heureux lisent et boivent du café d'Agnès Martin-Lugand

Publié le par mademoisellechristelle

 

Ce que dit la quatrième de couv' : Diane a perdu brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel.

L’histoire de Diane nous fait passer par toutes les émotions. Impossible de rester insensible au parcours dramatique, tantôt drôle de cette jeune femme à qui la vie a tout donné puis tout repris, et qui n’a d’autre choix que de faire avec.

- Maman, s’il te plait ?
- Clara, j’ai dit non
- Allez, Diane. Laisse-la venir avec moi.
- Colin, ne me prends pas pour une imbécile. Si Clara vient avec toi, vous allez traîner, et on partira en vacances avec trois jours de retard.

Ce que j’en pense : « Ils étaient partis en chahutant dans l’escalier. […] J’avais appris qu’ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m’étais dit qu’ils étaient morts en riant. Je m’étais dit que j’aurais voulu être avec eux ».

C’est sur ces mots qui vous brisent le cœur que commence l’histoire de Diane. Diane a perdu brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Heureusement, elle peut compter sur le soutien sans faille de son ami Félix, l’associé de son café littéraire : « Les gens heureux lisent et boivent du café ».

Plongée dans les ténèbres, elle sent que c’est seule, qu’elle doit parcourir le chemin qui la mènera vers la reconstruction. Pour cela, elle décide de s’exiler dans un village perdu en Irlande. La lumière sera-t-elle enfin au bout du tunnel ?

En littérature comme dans la vie, il y a un temps pour tout. Un temps pour les livres qui vous retournent le ventre, un temps pour les livres qui vous font du bien. Et là, clairement, j’avais besoin d’un livre qui fait du bien. Je me suis donc naturellement tournée vers ce roman d’Agnès Martin-Lugand, et je n’ai pas été déçue !

Certes l’histoire est prévisible, certes les personnages sont un peu cliché… mais parfois, on en a besoin, non ? On a besoin de croire que même dans les moments les plus sombres, il y a toujours un petit peu d’espoir. On a besoin de croire que même quand on est au fond du trou, il y a toujours une petite lueur quelque part… à condition bien évidemment de se battre pour remonter à la surface…

Ma note : 3/5

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Mille femmes blanches de Jim Fergus

Publié le par mademoisellechristelle

 

Ce que dit la quatrième de couv' : En 1874, à Washington, le président Grant accepte la proposition incroyable du chef indien Little Wolf : troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l'intégration du peuple indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart viennent en réalité des pénitenciers et des asiles... l'une d'elles, May Dodd, apprend sa nouvelle vie de squaw et les rites des Indiens. Mariée à un puissant guerrier, elle découvre les combats violents entre tribus et les ravages provoqués par l'alcool. Aux côtés de femmes de toutes origines, elle assiste à l'agonie de son peuple d'adoption...

Au cas où ils ne me reverraient jamais, moi leur mère qui les aime, je rédige ce journal afin de conserver mon témoignage pour mes chers enfants Hortense et William, qu’ils puissent tout savoir de mon internement injuste, de mon évasion hors de l’enfer, et de ce que ces pages encore blanches leur révèleront un jour sur mon avenir…

Ce que j’en pense : La saga des Mille femmes blanches fait partie de ces incontournables de la littérature contemporaine que tout le monde a lu... sauf moi ! Et comme parfois, je suis un mouton : j'ai décidé de faire comme tout le monde :)

"Mille femmes blanches" s'inspire d'un fait réel qui s'est déroulé au 19ème siècle aux Etats-Unis. Désireux de retrouver la paix, le chef indien Little Wolf décide de se rendre à Washington afin de négocier avec le Président Grant le troc de mille femmes blanches contre des chevaux et bisons. Ces femmes blanches devront épouser des indiens de la tribu et enfanter, afin d'assurer la descendance du peuple Cheyenne, lourdement décimé jusqu'ici.

Le Président Grant y voit quant à lui un moyen d'"éduquer" ceux que l'on nommait à l'époque les "sauvages"en leur enseignant les us et coutumes des gens civilisés. Si les indiens ont prévu pour cet échange des chevaux pur-sang, les américains sont allés chercher des femmes dans les hôpitaux psychiatriques.

Et pour nous raconter cette histoire, Jim Fergus a imaginé le journal de l'une ces femmes, May Dodd, la femme du chef Little Wolf.

Bon, je sens que je ne vais pas me faire des amis mais contrairement à beaucoup de lecteurs... ce livre ne fut pas un coup de cœur pour moi. Pourtant, le postulat de départ était vraiment très bon. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, m'attacher aux personnages et à m'indigner face à l'un des plus cruels génocide que l'humanité ait connu.

Le style est très descriptif, c'est un peu comme si j'étais restée à l'extérieur de l'histoire. De plus, je me suis souvent mélangée les pinceaux avec les nombreux noms indiens et j'ai dû faire plusieurs retour en arrière pour comprendre de qui on parlait et bien reprendre le fil de l'histoire. Et avec un pavé de 500 pages, c'est long de faire plusieurs aller-retour !

Vu que je n'ai pas été conquise par ce premier tome, je ne sais pas si je vais lire le second... Avez-vous lu toute la saga ? L'avez-vous aimée ?

 

Ma note : 2/5

 

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Sortez-moi de là ! de Sonia Dagotor

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv' : sortez-moi de là ! est le sixième roman de Sonia Dagotor. Mise en bouche : Je me prénomme Madeleine. Je sais, c'est un prénom d'une autre époque et encore, vous ne savez pas tout ! Je viens de perdre ma mère avec qui je vivais dans notre maison en Auvergne. Ma mère a toujours décidé pour moi, mais rassurez-vous, je ne lui en veux pas. Même après sa mort, elle me commande encore. Sa dernière trouvaille, m'envoyer à Paris ! Pour une nana qui n'a jamais quitté son village natal, c'est une petite révolution. Mais je suis prête. Il était temps de me sortir de là. Je vous emmène avec moi ? La recette de Sortez-moi de là : Une bonne dose d'humour, une pincée de piment, du sucre, du sel, un zeste d'émotion et beaucoup de folie.

Maman est morte. Maintenant, je suis orpheline. Avant, je n’étais pas seule mais c’était tout comme. Nous n’étions pas toujours d’accord toutes les deux, c’est un euphémisme ! Mais elle est partie trop vite. Je n’ai rien vu venir. Et surtout, je n’ai pas su lui dire que je l’aimais. Elle non plus, d’ailleurs. Les mots doux, les gentillesses, les câlins, ce n’était pas notre fort, dans la famille.

Ce que j’en pense : voilà un roman drôle et rafraichissant, parfait pour cette saison !

Madeleine (ou Maddie pour les intimes) est une vieille fille de 35 ans habitant dans un coin paumé en province et qui vient de se retrouver orpheline de père et mère. A sa grande surprise, sa mère lui lègue un appartement à Paris dont elle ignorait l’existence.

C’est donc pleine d’entrain et de curiosité que Madeleine décide de quitter son village pour la première fois de sa vie et de se rendre à Paris afin de découvrir son nouvel appartement et la capitale. Et elle n’a aucune idée des folles aventures qui l’attendront une fois arrivée sur place !

J’ai passé un très bon moment avec Madeleine qui est un personnage spontané, attendrissant… et qui a le don de se mettre dans des situations les plus loufoques les unes des autres ! Madeleine, c’est un peu comme une Bridget Jones made in Auvergne … « Sortez-moi de là ! » est un roman feel-good comme on les aime, qui fait du bien, vous redonne le sourire et envie de croire à la vie et au bonheur.

A déguster en terrasse accompagné d’un mojito et c’est parfait !

 

Ma note : 3/5

Publié dans Littérature

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