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La petite menteuse de Pascale Robert Diard

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv' : À quinze ans, Lisa est une adolescente en vrac, à la spontanéité déroutante. Elle a eu des seins avant les autres filles. Des seins qui excitent les garçons.

Mais Lisa change et devient sombre. Elle semble en permanence au bord des larmes. Acculée par ses professeurs, elle finit par avouer. Un homme a abusé d'elle, plusieurs fois.

Les soupçons se portent sur Marco, un ouvrier venu faire des travaux chez ses parents. Marco n'a jamais été longtemps avec une femme. Il a essayé les hommes. Il boit trop. Il écrit des lettres rageuses pour sa défense, pleines de points d'exclamation. Sans hésitation, Marco est condamné à dix ans de prison.

Lors du procès en appel, Lisa est majeure. Elle débarque dans le bureau d'Alice, une avocate de la petite ville de province. "Je préfère être défendue par une femme."

C'est comme cela que tout a commencé.

 

Ce que j'en pense : À quinze ans, Lisa est une adolescente en vrac, à la spontanéité déroutante. Elle a eu des seins avant les autres filles. Des seins qui excitent les garçons.

Mais Lisa change et devient sombre. Elle semble en permanence au bord des larmes. Acculée par ses professeurs, elle finit par avouer. Un homme a abusé d'elle, plusieurs fois.

Les soupçons se portent sur Marco, un ouvrier venu faire des travaux chez ses parents. Marco n'a jamais été longtemps avec une femme. Il a essayé les hommes. Il boit trop. Il écrit des lettres rageuses pour sa défense, pleines de points d'exclamation. Sans hésitation, Marco est condamné à dix ans de prison.

Lors du procès en appel, Lisa est majeure. Elle débarque dans le bureau d'Alice, une avocate de la petite ville de province. "Je préfère être défendue par une femme."

C'est comme cela que tout a commencé.

Ma note : 5/5

Publié dans Littérature

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Nous ne serions pas arrivées là si... d'Annick Cojean

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv'Après avoir rassemblé ses plus grandes interviews dans Je ne serais pas arrivée là si, en 2018, Annick Cojean nous propose de poursuivre et d’aller à la rencontre de 34 autres femmes passionnantes et singulières. Leurs parcours tissent autant de chemins personnels qui se rejoignent en un véritable « nous » sororal, inspirant et engagé.
Je ne serais pas arrivée là si, quelques mots anodins et une question vertigineuse. Qu’est-ce qui nous a faites, défaites, bouleversées et sculptées ? Quel hasard, rencontre, accident, lecture, don, peut-être quelle révolte, ont aiguillé nos vies ? Quelle joie nous a donné des ailes ? Ou peut-être quel drame ? Avons-nous poursuivi un rêve ? Nos parents nous ont-ils insufflé la volonté d’avancer ? Oui, comment se construit une vie ?
À 34 femmes fascinantes, Annick Cojean a lancé ce petit bout de phrase, dans le cadre d’une interview pour Le Monde, et toutes ont accepté de la poursuivre. Elles se racontent avec une sincérité bouleversante, cherchent dans leur histoire quels ont pu être leurs principaux ressorts, et ce que la vie leur a appris. Toutes ont imposé leur voix dans un monde dont les règles sont forgées par les hommes, et toutes ont à cœur de partager cette expérience. Une inspiration pour toutes les femmes.
Avec Isabelle Autissier, Yasmina Reza, Isabella Rossellini, Mona Ozouf, Laure Adler, Gisèle Halimi, Christine & the Queens, Céline Sciamma, Nancy Huston, Françoise Hardy, Caroline Fourest, Glora Steinem, Isabelle Carré, Barbara Hendricks, Clémentine Autain, Agnès Jaoui, Anne Sylvestre, Maryse Condé, Marjane Satrapi, Cécile de France, Elisabeth de Fontenay, Rossy de Palma, Melody Gardot, Simone Schwarz-Bart, Line Renaud, Clara Luciani, Leymah Gbowee, Karine Lacombe, Roxana Maracineanu, Djaïli Amadou Amal, Marlène Schiappa, Nina Bouraoui, Emma Thompson, Mona Eltahawy.

 

Ce que j'en penseAnnick Cojean est reporter au Monde. Dans "Nous ne serions pas arrivées là si...", elle va à la rencontre de 34 femmes de milieu et de sensibilité différentes, et leur pose cette simple question : vous ne seriez pas arrivée là si... Elles vont nous livrer en toute authenticité leur parcours, leurs réflexions sur la société et notamment la place de la femme, leur émotions, leurs rêves, leurs anecdotes etc....

Toutes ont imposé leur voix dans un monde dont les règles sont forgées par les hommes, et toutes ont à cœur de partager cette expérience. Une inspiration pour toutes les femmes.
Parmi elles :  Isabella Rossellini, Gisèle Halimi, Christine and the Queens, Isabelle Carré, Barbara Hendricks, Clémentine Autain, Agnès Jaoui, Maryse Condé, Marjane Satrapi, Clara Luciani, Nina Bouraoui, Emma Thompson....
 
J'ai beaucoup aimé parcourir ces différents témoignages de femmes qui sont toutes une source d'inspiration à leur manière. Il m'est même arrivée de prendre des notes de certaines citations ! Toutes nous livrent avec beaucoup de bienveillance leur construction personnelle et je suis sûre que leur parcours pourrait inspirer de nombreuses jeunes filles (et des jeunes hommes aussi !)
 
Et vous, vous ne seriez pas arrivée là si.... ?
 
Ma note : 5/5

Publié dans Littérature

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La servante écarlate de Margaret Atwood

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv' : Dans un futur peut-être proche, dans des lieux qui semblent familiers, l'Ordre a été restauré. L'Etat, avec le soutien de sa milice d'Anges noirs, applique à la lettre les préceptes d'un Evangile revisité. Dans cette société régie par l'oppression, sous couvert de protéger les femmes, la maternité est réservée à la caste des Servantes, tout de rouge vêtues. L'une d'elle raconte son quotidien de douleur, d'angoisse et de soumission. Son seul refuge, ce sont les souvenirs d'une vie révolue, d'un temps où elle était libre, où elle avait encore un nom.

 

Ce que j'en penseCe sera une petite déception pour moi...

Dans la société de Gilead, gouvernée par une idéologie religieuse et politique très forte, chaque être humain a un rôle spécifique. Les femmes vivent dans un état d'asservissement total et sont divisées en catégories selon leur utilité. Defred fait partie de la classes des servantes : elle n'a d'utilité aux hommes que dans sa fonction de reproductrice.
Dans ce roman, elle raconte son histoire, se remémore sa famille d'avant : Luke, son mari ; sa fille; Moira, sa meilleure amie ; sa mère... Elle raconte également son quotidien dans la société de Gilead, ce qu'elle observe, ses émotions etc...
 
Je n'ai jamais vu la série mais j'ai cru deviner qu'elle avait beaucoup de succès. Compte tenu du sujet, je m'attendais à être bousculée et percutée par ce livre pour lequel j'avais beaucoup d'attentes.
 
Malheureusement, je n'ai pas vraiment accroché à la narration de l'histoire. Le rythme est très lent, l'histoire peine à se mettre en place, il y a très peu de rebondissements et surtout beaucoup de descriptions ; ce que je peux comprendre car il faut prendre le temps de mettre en place cet univers particulier. Mais pour ma part, je préfère les histoires à rebondissements.
 
Je trouve toujours intéressant de lire des dystopies car elles ont l'avantage de nous faire réfléchir sur le monde qui nous entoure. Bien qu'elle ait été écrite il y a plus de 30 ans, cette histoire est tristement (et intemporellement) d'actualité : les libertés, la place des femmes dans la société, les idéologies politiques etc... sont autant d'indicateurs que l'on se doit de surveiller pour nous protéger des dérives totalitaires. 
 
Qui a vu la série ? Lu le livre ? Qu'en avez-vous pensé ? 
 
Ma note : 2,5/5
 
 

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Réparer l'intime de Louise Oligny et Clémentine du Pontavice

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv' : « Une femme sur trois est victime de violences, vous en avez forcément rencontré, peut-être sans le savoir. Je vous invite à découvrir nos guerrières de l'ombre, nos héroïnes. Ici elles parlent, créent et se recréent. » Ghada Hatem L'atelier d'art de Louise et Clémentine joue un rôle décisif pour la reconstruction des femmes brisées par la violence, souvent persuadées d'être des rebuts de la société.
À travers la création de bijoux, la photo et le dessin, il leur permet de se réinventer, de retrouver leur estime de soi, et de reprendre le contrôle de leur vie. Ce livre voudrait partager l'aventure de cet atelier et le témoignage de ses participantes, leurs parcours, leurs émotions. Vous les entendrez dialoguer avec les autrices, verrez leurs créations et leurs photos, ponctuées par les éclairages de la Dr Ghada Hatem, fondatrice de La Maison des femmes. C'est d'une grande beauté de voir ces femmes se remettre debout.
Si leurs récits font parfois désespérer de l'humanité, leur résilience redonne foi en l'être humain. Louise Oligny est photographe, vidéaste. Après avoir beaucoup travaillé pour la presse, elle s'est tournée vers des projets plus artistiques. Clémentine du Pontavice est auteure de livres et de podcasts pour enfants, illustratrice engagée et créatrice de bijoux. Dernier ouvrage paru, avec Ghada Hatem : Le sexe et l'amour dans la vraie vie (First, 2020) Ghada Hatem-Gantzer, gynécologue-obstétricienne, est la fondatrice de la célèbre Maison des femmes à Saint-Denis (93) qui accueille depuis juillet 2016 les femmes victimes de violences.
L'atelier de Louise et Clémentine y a lieu chaque semaine. Clémentine du Pontavice est une autrice illustratrice engagée. L'ensemble de son travail tourne autour d'une démarche citoyenne. Louise Oligny est photographe, vidéaste. Québécoise elle vit en France depuis plusieurs années. Après avoir beaucoup travaillée pour la presse, elle s'est tournée vers des projets plus artistique. Depuis quelques années, elle intervient à la Maison des Femmes au sein de l'atelier qu'elle a créé avec Clémentine du Pontavice « Réparer l'intime »

 

Ce que j'en penseBrutes de femmes 

"Une femme sur trois est victime de violences, vous en avez forcément rencontré, peut-être sans le savoir."
 
A la maison de la femme, Louise Oligny et Clémentine du Pontavice animent un atelier qui aide les femmes à se reconstruire, se réapproprier leur féminité et retrouver l'estime d'elles mêmes à travers la fabrication de bijoux artisanaux, la photo ou le dessin. Les femmes qui assistent à cet atelier sont des femmes qui ont subi de grands traumatismes, des violences physiques et/ou psychiques, et sont souvent persuadées d'être des rebus de la société.
 
Ce livre contient des entretiens avec certaines de ces femmes : elles racontent leur histoire personnelle, leur parcours de vie, leurs ressentis, Vous y découvrirez des femmes courageuses, résilientes, qui ont subi des traumatismes d'une violence telle que je ne pourrai jamais me l'imaginer, mais toutes tiennent un discours plein d'espoir pour l'avenir. Vous y découvrirez également leurs superbes portraits photos ainsi que leurs créations. 
 
Ces récits sont extraordinaires, ces femmes des héroïnes et leurs photos d'une beauté incomparable. Assister à la transformation de ces femmes doit être incroyable, comme si une lumière s'allumait parmi les ténèbres les plus sombres. Un grand bravo à Louis Oligny et Clémentine du Pontavice pour leur engagement et ce qu'elles font pour ces femmes. Merci à elles de nous offrir cet ouvrage plein de beauté. Et vive la sororité !

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J'ai un nom de Chanel Miller

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv'Le 17 janvier 2015, Chanel et sa sœur assistent à une fête sur le campus de Stanford. Quelques heures plus tard, Chanel se réveille dans une chambre d'hôpital : on lui explique qu'elle a sans doute été violée – ce que de pénibles examens confirment.
Son agresseur présumé, Brock Turner, est un athlète prometteur soutenu par ses parents et dont la ligne de défense ne variera pas : la victime était consentante. Ce " bon garçon ", " d'excellente réputation ", essaiera même de le lui faire admettre. Devant les preuves certaines il est pourtant reconnu coupable mais, au nom de " conséquences collatérales négatives ", uniquement condamné à six mois de prison. Lors du verdict, Chanel, jusque-là sidérée et mutique, lit une déclaration qui restera dans les mémoires et contribuera à faire changer la loi californienne.
Ce récit, qui questionne lourdement un système pénal conçu pour protéger les plus forts, marque surtout par le courage de la victime qui, grâce à lui, réussit à se réapproprier son identité. Entrelaçant douleur, résilience et humour, il est en passe de devenir un classique moderne.

 

Ce que j'en penseCoup de poing

En 2015, Chanel accompagne sa petite sœur à une fête étudiante sur le campus de l'université de Stanford. Chanel s'alcoolise, fait la fête, danse sur les tables. Puis c'est le trou noir. Elle se réveille le lendemain à l'hôpital où on lui apprend qu'elle a été victime d'un viol la veille, ce qui est confirmé par des examens médicaux.
Son agresseur présumé, Brock Turner, est un athlète prometteur soutenu par ses parents et dont la ligne de défense ne variera pas : la victime était consentante.
La machine judiciaire va ensuite se mettre en route et Chanel et sa famille vont devoir faire face à la médiatisation de cette affaire et de toutes les conséquences qui en découlent. Lors du verdict, Chanel, jusque-là sidérée et mutique, lit une déclaration qui restera dans les mémoires et contribuera à faire changer la loi californienne.
 
J'ai pris ce témoignage comme un coup de poing en pleine face. Puissant. Bouleversant. Nécessaire. Courageux. Reflet de notre époque.
 
Au cœur de cette histoire : la question du consentement puisque Chanel était inconsciente pendant son agression alors que son agresseur prétend non seulement le contraire, mais surtout qu'elle était consentante (!).
Le système judiciaire américain est également largement remis en question car il semble être du côté du plus fort (et non de la victime), malgré la gravité de l'accusation. A la fin du roman, la déclaration de Chanel a transpercé mon cœur et j'ai eu du mal à retenir mes larmes.  Chanel est une jeune femme que j'admire, qui a fait preuve d'un immense courage et d'une immense résilience pour traverser cette épreuve.
 
A noter : cette histoire a inspiré le roman "Les choses humaines" de Karine Tuil (lecture que j'avais également adorée).

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Valsez regrets de Marion Michau

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv'Pilar aurait préféré s'appeler Stéphanie. Ou Pilar Valdès Ibañez comme une héroïne d'Almodovar, rude et sensuelle. Mais elle s'appelle Pilar Mouclade, est originaire de Limoges, gère une agence immobilière en banlieue parisienne, et ne doit son prénom espagnol qu'à une lubie de sa mère, de passage à Benicàssim quand elle était enceinte.
À l'aube de ses quarante ans, malgré les radiateurs qui ronronnent dans son bel appartement, malgré son homme-bouillotte et ses enfants chaleureux, Pilar est transie de regrets. En partant à la recherche de son amie Stella, le soleil de son adolescence, Pilar ne réalise pas qu'au fond, la fille qu'elle essaie de retrouver, c'est elle-même.
Marion Michau, l'auteure des Crevettes ont le coeur dans la tête et de iLove, fait mouche une fois encore avec ce roman lucide et jubilatoire.

 

Ce que j'en pensePetit bonheur 

Pilar aurait préféré s'appeler Stéphanie. Ou Pilar Valdès Ibañez comme une héroïne d'Almodovar, rude et sensuelle. Mais elle s'appelle Pilar Mouclade, est originaire de Limoges, gère une agence immobilière en banlieue parisienne, et ne doit son prénom espagnol qu'à une lubie de sa mère, de passage à Benicàssim quand elle était enceinte.
Un jour, Pilar décide de partir à la recherche de sa meilleure amie d'enfance, Stella, qu'elle n'a pas revu depuis des années. Elle va faire de cette quête une lubie, jusqu'à parfois la mettre dans des situations un peu incongrues ! Mais à travers cette recherche, ne souhaite-t-elle pas se trouver elle même ? 
 
J'ai été complètement embarquée par la plume de Marion Michau que je trouve drôle, fraîche et complètement dans l'ère du temps ! J'adore son style, j'adore les histoires qu'elle raconte et la façon dont elle aborde les thèmes de ses romans (que j'ai tous lus d'ailleurs) (oui, oui, je suis fan).
 
A l'aube de ses 40 ans, Pilar va prendre le prétexte de rechercher son ancienne meilleure amie pour inconsciemment faire un point sur sa vie : est-elle heureuse ? a-t-elle accompli ses rêves ? Je me suis prise d'une grande affection pour le personnage de Pilar qui est un peu un combo entre mes copines et moi même et j'ai adoré suivre ses aventures et ses réflexions personnelles sur l'amitié, la famille, l'amour, le bonheur etc...
 
Précipitez-vous sur ce livre, vous n'aurez aucun regret !
 
Ma note : 5/5
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Sarah Bernhardt d'Anne-Sophie Picon

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv'«Nous autres, les vibrants, nous avons besoin de croire pour faire croire. Notre vraie vie, c’est là-bas, dans le foyer incandescent de toutes les passions vécues ou rêvées.»

La vie de Sarah Bernhardt (1844-1923) a donné lieu à toutes les inventions. On l’a dite allemande, hongroise, algérienne, américaine, trouvée sur un banc des Tuileries ; on a fait des choux gras de son type sémite et brocardé ses origines incertaines. Star avant la lettre, contrôlant son image et sachant la monnayer, la «divine Sarah» a joué un rôle primordial dans l’histoire du théâtre en France et dans la culture de son temps. Sa devise, «Quand même», illustre bien ce que fut cette femme libre, à la volonté infatigable, élevée de son vivant au rang de trésor national. Jadis inscrite dans le «fichier des courtisanes», celle que Victor Hugo surnomma la «Voix d’or» fut durant toute sa vie fidèle à ses préceptes : haïr très peu, mépriser beaucoup, pardonner souvent, ne jamais oublier.

 

Ce que j'en pense : Ce sera une déception pour moi 😔

J'avais très envie de connaître plus Sarah Bernhardt car j'ai toujours aimé les personnalités un peu excentriques et hors du commun. Je me suis donc dit que cette biographie tombait à pic.
Néanmoins, j'aime les biographies quand elles sont romancées et ce n'est pas le cas de celle-ci qui est uniquement factuelle. Cela ne l'a donc pas fait avec moi ! J'avais l'impression de lire une page Wikipedia 🙃
 
Je retenterai une autre biographie !

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L'occupation d'Annie Ernaux

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv'J'avais quitté W. Quelques mois après, il m'a annoncé qu'il allait vivre avec une femme, dont il a refusé de me dire le nom. A partir de ce moment, je suis tombée dans la jalousie. L'image et l'existence de l'autre femme n'ont cessé de m'obséder, comme si elle était entrée en moi. C'est cette occupation que je décris. A. E.

 

Ce que j'en penseLa narratrice et W. se quittent mais continuent à se voir. Un jour, il lui avoue avoir rencontré une autre femme chez qui il partira s'installer. Depuis cet aveu, la narratrice va devenir obsédée par cette femme. Qui est-elle ? Où habite-t-elle ? A quoi ressemble-t-elle ? Pourquoi l'avoir choisie ? 

La narratrice ne pourra plus se sortir cette femme de sa tête ; elle va devenir véritablement possédée par cette relation. Alors, comme un exutoire, elle jettera ses ressentis sur le papier pour transcender la souffrance.
 
Ce roman était mon premier rendez-vous avec Annie Ernaux et j'ai beaucoup apprécié ce court texte tant dans le fond, que dans la forme.
 
L'écriture d'Annie Ernaux est très belle, très littéraire, très vibrante. Elle sait décortiquer les sentiments humains à la perfection. Le sujet, quant à lui, parlera à de nombreuses femmes et est complètement intemporel (que celle qui n'a jamais stalké les copines de ses ex me jette la première pierre !) : la jalousie, la douleur, la curiosité malsaine qui vire à l'obsession, l'envie de posséder l'autre à nouveau.
 
Quel livre d'Annie Ernaux me conseillez-vous ensuite ? 
 
Ma note : 4/5

Publié dans Littérature

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