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Nymphéas noirs de Michel Bussi

Publié le par mademoisellechristelle

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Ce que dit la quatrième de couv’ : Le jour paraît sur Giverny.

 

Du haut de son moulin, une vieille dame veille, surveille. Le quotidien du village, les cars de touristes… Des silhouettes et des vies. Deux femmes, en particulier, se détachent : l’une, les yeux couleur nymphéas, rêve d’amour et d’évasion ; l’autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture. Deux femmes qui vont se trouver au cœur d’un tourbillon orageux. Car dans le village de Monet, où chacun est une énigme, où chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé…

L’eau claire de la rivière se colore de rose, par petits filets, comme l’éphémère teinte pastel d’un jet d’eau dans lequel on rince un pinceau.

- Non, Neptune !

Au fil du courant, la couleur se dilue, s’accroche au vert des herbes folles qui pendant des berges, à l’ocre des racines des peupliers, des saules. Un subtil dégradé délavé…

J’aime assez

Ce que j’en pense : un polar avec Monet pour toile de fond, quelle bonne idée. Surtout que je me suis complètement laissée berner par l’écriture de Michel Bussi qui m’a baladé du début à la fin du roman. J’ai beau avoir imaginé mille et une issues au roman, la fin m’a laissée bouche bée.

 

Un homme est retrouvé mystérieusement assassiné dans le petit village de Giverny. Personne n’a rien vu. Aucun antécédent ni aucun mobile apparent. Immédiatement, la police mène l’enquête. Mais entre les histoires de sexe, de trafic d’art et les secrets du village, les investigations vont se montrer plus compliquées que prévues.

 

Tout comme dans « Ne lâche pas ma main », j’ai été séduite par l’écriture de Michel Bussi. Le village de Giverny y est décrit telle une toile (de maître) impressionniste dans laquelle le lecteur va se perdre avec délectation. Et en plus de lire, on peut se cultiver car l’histoire regorge d’informations sur Monet et les impressionnistes.

 

Alors, que demander de plus ?

 

Ma note : 4/5

 

Publié dans Littérature

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La normalité c'est quoi ?

Publié le par mademoisellechristelle

J’ai toujours été quelqu’un d’ambitieux dans le sens où je me suis toujours donnée les moyens d’arriver à mes fins. J’ai voulu faire de longues études ? J’ai travaillé pour ça. J’ai voulu être avocat ? J’ai travaillé pour ça. J’ai voulu avoir un CDI ? J’ai travaillé pour ça.

Aujourd’hui, on peut dire que j’ai une vie plutôt réussie : j’ai une famille et des amis que j’adore, j’ai un toit sur la tête, à manger dans mon assiette, je sors, je voyage... Mais il me manque quelque chose, me direz-vous…

Etre en couple. La plupart des gens rencontrent leur moitié avant 30 ans, se marient et font des enfants à la trentaine. C’est en tous cas ce qui s’est passé pour beaucoup de personnes de mon entourage. Et je pensais sincèrement que c’est ce qui m’arriverait aussi. Mais le destin a décidé de me jouer un bien vilain tour…

« Bouleverse le destin », m’a-t-on dit. C’est ce que j’ai fait, rien n’a changé. « Laisse faire les choses et ne force rien », m’a-t-on dit. C’est ce que j’ai fait, rien n’a changé.

Pour la première fois, je me retrouve prise au piège avec moi-même. Quoi que je fasse (ou pas), je n’ai aucune emprise, aucun moyen de bouleverser mon existence comme je l’ai toujours fait. Et dans cette course au bonheur, alors que certains sont bien avancés, j’ai l’impression que je n’ai même pas dépassé la case départ. Et le pire, c’est que je suis impuissante face à cela.

Longtemps, j’ai pensé que la normalité c’était de se marier et d’avoir des enfants avant 30 ans. Mais notre époque change. Aujourd’hui, de plus en plus de couples, que je pensais entrés dans la normalité, se séparent. D’autres au contraire font semblant mais ne s’aiment plus, ne se regardent plus, ne se désirent plus. Bien évidemment, d’autres couples s’aiment encore et ont cette tendresse dans les yeux l’un pour l’autre qui me fait tant envie.

La normalité est bouleversée, le code a changé, les schémas familiaux ne sont plus les mêmes. Alors, je me dis que la normalité, ce n’est peut-être plus être en couple, avoir des enfants et un crédit de 35 ans sur le dos…

La normalité, finalement n’existe plus. Les nouvelles règles consistent aujourd’hui à accepter sa singularité, affronter tant bien que mal les moments difficiles (car c’est dur pour tout le monde) et essayer de trouver un peu de positivité dans tout cela. Car oui, il n’est plus question de normalité pour accéder au bonheur et trouver son équilibre.

Maintenant, j’ai compris et je n’essaye plus de rentrer dans le rang. Je m’accepte dans mon individualité, je continue à interagir sur les évènements de ma vie mais en concentrant mon énergie à me rendre la vie plus belle, telle qu’elle est.

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Les derniers jours de Rabbit Hayes, d'Anna Mc Partlin

Publié le par mademoisellechristelle

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Ce que dit la quatrième de couv’ : Neuf jours. C’est ce qu’il reste à vivre à Mia Hayes, surnommé affectueusement « Rabbit ». Neuf jours, après plusieurs mois de combat – parce que Rabbit est une battante, une Irlandaise bien trempée. A son chevet, famille et proches se relaient en un joyeux ballet de souvenirs. Entre silences, gaffes et fous rires, toute la vie de Rabbit ressurgit alors : l’enfance, l’adolescence, Johnny son grand amour, et Juliet, sa fille de 12 ans – une certaine idée du bonheur…

 

Au fil des jours, tous s’interrogent sur leur vie et accompagnent Rabbit dans un voyage émotionnel d’une grande intensité. Quel meilleur bagage pour partir vers la lumière ?

Blog de Rabbit Hayes

1er septembre 2009
ALERTE ROUGE

Le diagnostic est tombé aujourd’hui : cancer du sein. Je devrais être terrifiée mais, au contraire, je me sens étrangement exaltée. Bien sûr, ça ne me fait pas plaisir d’avoir un cancer, ni de savoir qu’on va m’ôter un sein, mais cela me rappelle la chance que j’ai. J’aime ma vie. J’aime ma famille, mes amis, mon travail et, plus que tout au monde, j’aime ma petite fille. La vie n’est facile pour personne, mais je fais partie des privilégiés. Je vaincrai.

Ce que j’en pense : Neuf jours. C’est ce qu’il reste à vivre à Mia alias « Rabbit » Hayes. Le cancer est trop agressif. On ne peut plus rien pour elle. Ames sensibles s’abstenir, j’ai pleuré au bout du troisième jour.

 

Comme beaucoup de lecteurs/lectrices, j’ai été sensible à cette histoire. Comment ne pas l’être ? Une jeune femme de 40 ans qui laisse orpheline une fillette de 12 ans à cause de sa maladie. Tous les ingrédients sont réunis pour nous faire pleurer.

 

Oui, j’ai vraiment pleuré. Et pourtant… cette histoire m’a donné une p… d’envie de vivre ! Vivre, comme si chaque jour était le dernier : éclater de rire jusqu’à en avoir mal au ventre, courir après la vie jusqu’à ne plus sentir mes jambes, danser comme si personne ne me regardait, faire en sorte de pouvoir trouver chaque jour un détail de la beauté du monde.

 

Je ne vous dévoile pas la fin du roman, vous vous en doutez. Mais la seule chose que je peux vous dire c’est : soyez HEU-REUX (de toutes façons, vous ne sortirez pas vivants de cette vie).

 

 

 

Ma note : 4/5

Publié dans Littérature

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