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J'ai dû rêver trop fort de Michel Bussi

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : Les plus belles histoires d’amour ne meurent jamais.

Elles continuent de vivre dans nos souvenirs et les coïncidences cruelles que notre esprit invente.

Mais quand, pour Nathy, ces coïncidences deviennent trop nombreuses, doit-elle croire qu’il n’y a pas de hasard, seulement des rendez-vous ?

Qui s’évertue à lui faire revivre cette parenthèse passionnelle qui a failli balayer sa vie ?

Quand passé et présent se répètent au point de défier toute explication rationnelle, Nathy doit-elle admettre qu’on peut remonter le temps ?

En quatre escales, Montréal, San Diego, Barcelone et Jakarta, dans un jeu de miroirs entre 1999 et 2019, J’ai dû rêver trop fort déploie une partition virtuose, mêlant passion et suspense, au plus près des cœurs qui battent trop fort.

Laisse-moi un peu de toi
Une miette, d’oreillette
Une particule, de ventricule
Un petit bout de ton cœur

Une ride, avant le vide
Un pour cent de ton sang
Rien qu’une goutte pour ma route
Ma déroute, rien qu’une goutte

Ce que j’en pense : Attention coup de cœur

Nathalie, mariée, deux enfants, est hôtesse de l'air. Quatre escales enchainées vont ouvrir les portes de son passé : Montréal, Los Angeles, Barcelone et Jakarta.

Ces quatre destinations, Nathalie les a déjà faites. Dans le même ordre. Il y a 20 ans. Et il y a 20 ans, elle a vécu une histoire passionnelle avec un jeune musicien qu'elle a revu à chacune de ses destinations.  Un coup de foudre comme on en vit qu'une fois dans sa vie. Cette histoire, Nathalie s'était jurée de ne plus y penser. Mais de multiples coïncidences vont lui faire revivre son passé. Et quand les coïncidences sont trop nombreuses, doit-elle croire au hasard ou a-t-elle rendez-vous à nouveau avec son passé ?

On connaît Michel Bussi pour ses très bons polars, mais il s'agit ici... d'une histoire d'amour ! Avec une grosse dose de suspens, bien évidemment ! Et cette histoire passionnelle démêlée comme un thriller... j'ai adoré ! C'est une belle originalité de l'auteur.

On retrouve tout de même Michel Bussi sur un thème déjà présent dans beaucoup de ses romans, à savoir la temporalité. Le jeu de miroirs entre les époques est tout simplement magique, une vraie invitation au voyage. Je me suis laissée bernée avec plaisir par la fin à laquelle je n'attendais pas du tout😉

Alors mon conseil : attachez vos ceintures, détendez-vous et profitez de votre beau voyage au-dessus des vertiges de l'amour....

Ma note : 3,5/5

Publié dans Littérature

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Bonjour tristesse de Françoise Sagan

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : La villa est magnifique, l'été brûlant, la Méditerranée toute proche. Cécile a dix-sept ans. Elle ne connaît de l'amour que des baisers, des rendez-vous, des lassitudes. Pas pour longtemps. Son père, veuf, est un adepte joyeux des liaisons passagères et sans importance. Ils s'amusent, ils n'ont besoin de personne, ils sont heureux. La visite d'une femme de cœur, intelligente et calme, vient troubler ce délicieux désordre. Comment écarter la menace ? Dans la pinède embrasée, un jeu cruel se prépare.

C'était l'été 1954. On entendait pour la première fois la voix sèche et rapide d'un " charmant petit monstre " qui allait faire scandale. La deuxième moitié du XXe siècle commençait. Elle serait à l'image de cette adolescente déchirée entre le remords et le culte du plaisir.

Adieu tristesse
Bonjour tristesse
Tu es inscrite dans les lignes du plafond
Tu es inscrite dans les yeux que j’aime
Tu n’es plus tout à fait la misère
Car les lèvres les plus pauvres te dénoncent
Par un sourire
Bonjour tristesse
Amour des corps aimables
Puissance de l’amour
Dont l’amabilité surgit
Comme un monstre sans corps
Tête désappointée
Tristesse beau visage

Ce que j’en pense : Classique moderne.

C'est l'été. Nous sommes près de la Méditerranée. Cécile a 17 ans et est en vacances avec son père qui est veuf et collectionne les relations de courte durée. Cécile et son père sont très proches et affectionnent particulièrement leur mode de vie libre et léger. Ils s'amusent, ils n'ont besoin de personne, ils sont heureux.

La visite d'Anne, une amie de longue date de son père, va venir freiner cet élan de légèreté. Anne est une femme raffinée, intelligente et ordonnée. Elle séduit le père de Cécile et tous les deux envisagent de se marier. Toutefois, Cécile voit d'un très mauvais œil cette relation car elle a l'impression que s'éloignent à la fois son père et son mode de vie. Elle va donc mettre au point une stratégie pour évincer celle qu'elle considère comme une menace.

C'est la première fois que je lis Françoise Sagan et j'ai beaucoup aimé ce roman. La plume est agréable, l'histoire courte et se lit facilement. Et quel final !!!!

Je comprends que beaucoup aient eu du mal à composer avec le personnage de Cécile qui est, avouons-le, terriblement enfant gâtée, égoïste et nombriliste ! Mais rappelons également que Françoise Sagan a écrit ce roman à l'âge de 18 ans. A mon sens, ceci explique cela.

Cela reste une agréable lecture tout de même. Je pense que Françoise Sagan et moi-même n'allons pas en rester là et que ce livre constitue l'introduction de, je l'espère, une belle et longue histoire.

 

Ma note : 3/5

Publié dans Littérature

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La beauté de vivre deux fois de Sharon Stone

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : Sharon Stone, l'une des actrices les plus célèbres au monde, est victime d'un accident vasculaire cérébral en 2001 qui lui coûte non seulement sa santé, mais met aussi en péril sa carrière, sa famille et sa renommée mondiale.

Dans La Beauté de vivre deux fois, elle se livre avec honnêteté : ses origines irlandaises et sa jeunesse en Pennsylvanie dans un milieu modeste, les traumatismes et la violence qu'elle a connus enfant, ses débuts comme mannequin, sa conquête de Hollywood et les sommets que furent Basic Instinct et Casino... et ce jour décisif où elle a failli mourir.

Elle raconte sa lutte pour reconstruire sa vie, la force qu'elle tire de ses enfants et de ses engagements humanitaires.

La Beauté de vivre deux fois est la célébration de la puissance d'une femme et de sa résilience. Dans un milieu qui n'accepte pas l'échec, dans lequel trop de voix sont réduites au silence, Sharon Stone a trouvé dans ce livre le courage, enfin, de prendre la parole.

J'ai ouvert les yeux et il était là, penché sur moi, à quelques centimètres de mon visage. Un inconnu me regardant avec tellement de gentillesse que j'étais convaincue que j'allais mourir. Il me caressait la tête, les cheveux ; mon Dieu qu'il était beau. J'aurais aimé que ce soit quelqu'un qui m'aime plutôt que quelqu'un qui s'apprêtait à me dire : " Vous faites une hémorragie cérébrale. "

Ce que j’en pense : La beauté de vivre deux fois...

Je ne sais pas si vous le saviez, mais Sharon Stone a été victime d'un AVC en 2001. Cet accident a eu des séquelles sur sa santé, a mis en péril sa carrière et sa vie de famille. L'actrice, alors âgée de 43 ans, a dû réapprendre à parler et à marcher et n'a rien pu lire pendant deux ans. Hollywood, qui ne semble pas tolérer les faiblesses, lui a tourné le dos. Alors qu'elle était en pleine procédure de divorce, Sharon perd la garde de son fils adoptif. Elle doit même hypothéquer sa maison.

Au plus bas, Sharon Stone va connaître une forme de résilience qu'elle choisit de raconter dans ce livre, qui est son autobiographie.

Je trouve que le titre est juste magnifique... Le livre se lit très facilement. Sharon Stone s'y livre avec beaucoup d'honnêteté et de transparence. On sent tout de suite qu'elle ne "triche pas". Elle raconte également son enfance, ses origines modestes, ses débuts à Hollywood, sa chute et sa façon bien à elle de remonter la pente.

J'ai été très touchée par son témoignage. C'est simple : j'ai versé une larme dès le chapitre 1.... alors imaginez le reste ! Le moins que l'on puisse dire c'est que Sharon Stone est une femme forte, courageuse et une mère aimante pour ses enfants. J'ai trouvé son histoire lumineuse, tout comme la femme qu'elle est devenue aujourd'hui.

Ma note : 3,75/5

Publié dans Littérature

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35 ans dont 15 avant internet de Nora Hamzawi

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : Avec l'autodérision et la lucidité qui la caractérisent, Nora continue d'explorer l'époque et d'en subir les absurdités.

Des cigarettes en chocolat à la clope électronique, du Nokia 3310 à l’Iphone, de Snake à Instagram, elle nous livre le récit de son passage à l’âge adulte sans passer par la case Tinder.

Partagée entre l’envie d’avoir des likes et la nostalgie du temps d’avant les réseaux sociaux, elle se demande comment évoluer sereinement dans un monde où tout ce qui nous entoure n’existait pas au moment de se construire.

Parfois mélancolique, souvent acide et toujours drôle, Nora dresse un portrait-robot sans fard de nos névroses à tous.

Je l’ai déjà dit, mais il se trouve que ça n’a pas changé. Je déteste les présentations. C’est aussi pour ça que la première page d’un journal, c’est toujours un peu compliqué. On a du mal à se définir, à être dans la sincérité, à faire le choix des premiers trucs qu’on va dire sur soi.

Ce que j’en pense : Toi qui es né(e) dans les années 80, tu vas adorer ce livre...

Nora Hamzawi est de ma génération. Comme moi, elle a grandi devant la télé avec les feuilletons américains comme Melrose Place ou Beverly Hills. Comme moi, elle a écouté les Spice Girls en mangeant des skittles ;  elle a connu les débuts d'internet et le développement des réseaux sociaux. Et comme moi, elle est plus proche de l'âge de la mère de Vic dans la Boum, plutôt que de l'âge de Vic elle-même (j'ai l'impression d'être un dinosaure en écrivant cela...)

Aujourd'hui elle a 35 ans, un compagnon, un fils qui rentre à l'école et un psy qu'elle essaie de quitter. Et elle se pose mille questions sur le monde qui l'entoure.

Avec humour et spontanéité, elle évoque dans ce livre les relations hommes-femmes, la vie parisienne, les copines (et aussi les filles que l'on ne peut pas blairer), ses rêves d'ado dans les années 90, la vie quand on a trente-cinq ans (avec le combo canap-plaid-camomille), ses rapports avec sa famille etc...  Elle pose sur notre époque le regard de sa génération et en démontre parfois les absurdités🙂

J'ai vraiment ri à la lecture de certains chapitres, d'autres ont réveillé chez moi beaucoup de nostalgie (notamment celui où elle parle d'Angela Bower, grande idole de ma jeunesse). Et c'est pour cela que j'ai adoré ce livre : parce qu'on a les mêmes références, on a eu les mêmes rêves et les mêmes galères et finalement... on se retrouve avec les mêmes névroses !

C'est drôle, rafraichissant, parfois acide, moderne... un vrai anti-dépresseur contre la morosité ambiante ! Je recommande !

 

Ma note : 3,75/5

Publié dans Littérature

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