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Un avion sans elle de Michel Bussi

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : 23 décembre 1980. Un crash d’avion dans le Jura. Un petite libellule de 3 mois tombe du ciel, orpheline. Deux familles que tout oppose se la disputent. La justice tranche : elle sera Emilie Vitral. Aujourd’hui, elle a 18 ans, la vie devant elle mais des questions pleins la tête. Qui est-elle vraiment ?

Dix-huit ans que Crédule Grand-Duc, détective privé, se pose la même question. Alors qu’il s’apprête à abandonner, la vérité surgit devant ses yeux, qu’il referme aussitôt, assassiné.

Il ne reste plus à Emilie qu’un vieux carnet de notes, des souvenirs, et Marc, son frère, pour découvrir la vérité…

23 décembre 1980, 00h33
L’Airbus 5403 Istanbul-Paris décrocha. Un plongeon de près de mille mètres en moins de dix secondes, presque à la verticale, avant de se stabiliser à nouveau. La plupart des passagers dormaient. Ils se réveillèrent brusquement, avec la sensation terrifiante de s’être assoupis sur le fauteuil d’un manège de foire.

Ce que j’en pense : 23 décembre 1980. Le crash d'un avion dans le Jura. Un seul rescapé : un bébé d'à peine 3 mois. Une petite fille. Deux familles que tout oppose se battent pour faire reconnaître leur paternité : quelle est l'identité de la rescapée du crash du mont Terrible ? S'agit-il de Lyse-Rose de Carville ou d'Emilie Vitral ? Dix-huit ans plus tard, le détective privé engagé par la famille de Carville prétend avoir résolu l'énigme. Mais il meurt assassiné avant d'avoir pu révéler son secret.

Il faut reconnaître que l'intrigue donne envie et on sait que Michel Bussi sait bien tenir son lecteur en haleine.

Toutefois, je dois vous avouer que ce roman n'était pas mon préféré de l'auteur. En effet, je l'ai trouvé un peu long et certains passages auraient pu être coupés à mon sens. De plus, je suis arrivée à quasiment deviner la fin de l'histoire à la moitié de ma lecture donc le twist final ne m'a malheureusement pas surprise (je n'ai pas eu le "wouahou")... Et je ne me suis pas non plus attachée aux personnages (la relation entre Marc et Lylie m'a un peu gêné).

Bref, ce n'est pas le roman du siècle mais je ne peux pas dire qu'il soit mauvais. Je suis juste passée à côté.

Je crois que le livre a été adapté en téléfilm... vous l'avez vu ?

 

Ma note : 2,5/5

Publié dans Littérature

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Love me tender de Constance Debré

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : « Je ne vois pas pourquoi l’amour entre une mère et un fils ne serait pas exactement comme les autres amours. Pourquoi on ne pourrait pas cesser de s’aimer. Pourquoi on ne pourrait pas rompre. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas s’en foutre, une fois pour toutes, de l’amour. »

Constance Debré poursuit sa quête entamée avec Play Boy, celle du sens, de la vie juste, de la vie bonne. Après la question de l’identité se pose la question de l’autre et de l’amour sous toutes ses formes, de l’amour maternel aux variations amoureuses. Faut-il, pour être libre, accueillir tout ce qui nous arrive ? Faut-il tout embrasser, jusqu’à nos propres défaites ? Peut-on renverser le chagrin ?

Je ne vois pas pourquoi l’amour entre une mère et un fils ne serait pas exactement comme les autres amours. Pourquoi on ne pourrait pas cesser de s’aimer. Pourquoi on ne pourrait pas rompre. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas s’en foutre, une fois pour toutes, de l’amour.

Ce que j’en pense : elle s’appelle Constance Debré. Elle est blindée, avocate, mariée et maman d’un petit garçon. Mais cette vie, ce n’est pas Constance, c’est un personnage qu’elle joue en feignant le bonheur. Un jour, Constance décide d’être elle-même : l’écriture s’impose alors à elle ; elle quitte le Barreau.

Constance quitte aussi son mari, Laurent. Qu’elle le quitte, passe encore, mais qu’elle le quitte parce qu’elle aime les femmes, ça ne passe pas du tout pour Laurent. Il décide de l’empêcher de voir leur fils, l’accuse d’inceste, d’être une mauvaise mère.

Constance rompt avec son mari, son fils et son ancienne vie. Elle part en quête : en quête d’elle-même, de sa liberté, d’amour, de plaisir charnel et s’interroge sur cet amour maternel qu’elle déconstruit face à ce fils qu’elle ne voit plus.

En lisant ce livre, il ne faut pas voir peur d’être bousculé : on baise, on fume, on lèche des chattes. Les mots sont crus, la narratrice peu conventionnelle. On ne comprend toujours pas le choix de Constance : « On me dit de ne pas publier le livre, on me dit de ne pas parler de cul, on me dit qu’il ne faut pas blesser Laurent, on me dit qu’il ne faut pas choquer les juges, on me dit de prendre un pseudo, on me dit de me laisser pousser les cheveux, on me dit de redevenir avocat, on me dit d’arrêter avec les tatouages, on me dit de me maquiller, on me demande si les mecs plus jamais, on me dit d’essayer de lui parler, on me dit qu’il exagère mais que ça doit pas être facile, on me dit que c’est normal que mon fils me rejette, on me dit qu’un enfant ça a besoin d’une mère, on me dit qu’une mère n’existe pas sans son fils, on me dit que je dois beaucoup souffrir, on me dit Je ne sais pas comment tu fais, on me dit, on me dit, on me dit ».

Malheureusement, l’être humain a tendance à rejeter ce qu’il ne comprend pas.

Mais Constance, elle s’en fout : elle a trouvé sa place, elle ne transigera pas sur sa liberté. Elle veut ressentir les choses au plus près, se rapprocher du monde, écrire surtout et encore. Son écriture m’a touché, son dénuement m’a ému, sa transgression m’a saisi, j’ai adoré la lire et j’espère la lire encore.

 

Ma note : 4/5

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Les quatre filles du Docteur March de Louisa May Alcott

Publié le par mademoisellechristelle

 

Ce que dit la quatrième de couv’ : Une année, avec ses joies et ses peines, de la vie de Meg, Jo, Beth et Amy March, quatre sœurs âgées de onze à seize ans. Leur père absent - la guerre de Sécession fait rage et il est aumônier dans l'armée nordiste -, elles aident leur mère à assumer les tâches quotidiennes. Ce qu'elles font avec leur caractère bien différent: Meg, la romantique, qui va éprouver les émois d'un premier amour; Jo, qui ne se départit jamais d'un humour à toute épreuve; la généreuse Beth; la blonde Amy, enfin, qui se laisse aller parfois à une certaine vanité...

Noël ne sera pas Noël si on ne fait pas de cadeaux, grommela miss Jo en se couchant sur le tapis.

- C’est cependant terrible de n’être plus riche, soupira Meg en regardant sa vieille robe.
- Ce n’est peut-être pas juste non plus que certaines petites filles aient beaucoup de jolies choses et d’autres rien du tout, ajouta la petite Amy en se mouchant d’un air offensé.

Alors, Beth, du coin où elle était assise, leur dit gaiment :

- Si nous ne sommes plus riches, nous avons encore un bon père et une chère maman et nous sommes quatre sœurs bien unies.

Ce que j’en pense : dans la famille du Docteur March je demande : le père, la mère et leurs quatre filles, Meg la romantique, Jo la rebelle, la douce Beth et Amy la peste. Il y a aussi leur domestique Hannah et leurs voisins, Monsieur Laurentz et son petit-fils Laurie. Pendant que le père, le Docteur March, est parti aider les soldats pendant la guerre de Sécession, les cinq femmes continuent leurs vies en attendant son retour. Au programme : travail, tâches domestiques, repas en famille et relations avec le monde.

 

Si l’on s’en tient à l’histoire en elle-même, il n’y a pas de grands rebondissements, pas un suspens de dingue, c’est une histoire qui raconte la vie, tout simplement. Ça se lit facilement, d’autant plus que le roman est destiné à un jeune public.

 

Mais pour moi, il n’y a pas que ça... Il s’agit en fait d’un livre résolument féministe qui aborde le thème de la place de la femme dans la société. En effet, on fait notamment comprendre aux filles March que pour réussir sa vie, il faut trouver un riche mari… Une conception de la vie pas si désuète que ça aujourd’hui ;) Jo la rebelle rêve de partir rejoindre les soldats à la guerre, mais elle se résigne à rester chez elle et à se comporter comme une « bonne demoiselle » parce que c’est là qu’est sa place. Bref, vous l’avez compris, il y a encore du travail pour arriver à l’égalité des sexes J

 

D’ailleurs, l’auteure, Louisa May Alcott était une fervente défenderesse de la cause de l’émancipation des femmes et s’est, dit-on, peinte fidèlement sous les traits de Jo ;)

 

En tous cas, j’ai aimé suivre les aventures et les états d’âmes de cette adorable famille. Nous sommes plongés dans un univers policé, pleins de petites filles modèles, de bonnes manières, de conventions, de robes à froufrous, de révérences, de cup of tea etc… C’est plein de bons sentiments mais ça fait du bien de temps en temps.

 

Ma note : 3/5

 

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L'enfant perdue (l'amie prodgieuse IV) d'Elena Ferrante

Publié le par mademoisellechristelle

 

Ce que dit la quatrième de couv’ : À la fin de Celle qui fuit et celle qui reste, Lila montait son entreprise d’informatique avec Enzo, et Elena réalisait enfin son rêve : aimer Nino et être aimée de lui, quitte à abandonner son mari et à mettre en danger sa carrière d’écrivain. Car elle s’affirme comme une auteure importante et l’écriture l’occupe de plus en plus, au détriment de l’éducation de ses deux filles, Dede et Elsa.

 

L’histoire d’Elena et de Nino est passionnelle, et bientôt Elena vit au gré de ses escapades pour retrouver son amant. Lors d’une visite à Naples, elle apprend que Lila cherche à la voir à tout prix. Après avoir embrassé soixante ans d’histoire des deux femmes, de Naples et de toute l’Italie, la saga se conclut en apothéose. Plus que jamais, dans L’enfant perdue, Elena Ferrante nous livre un monde complet, riche et bouillonnant, à la façon des grands romanciers du XIXe siècle, un monde qu’on n’oublie pas.

 

A partir du mois d’octobre 1976 et jusqu’en 1979, lorsque je reviens vivre à Naples, j’évitai de renouer une relation stable avec Lila. Mais ce ne fut pas facile. Elle chercha presque tout de suite à revenir de force dans ma vie ; moi je l’ignorai, la tolérai ou la subis. Bien qu’elle se comportât comme si elle désirait simplement m’être proche dans un moment difficile, je ne parvenais pas à oublier le mépris avec lequel elle m’avait traitée.

Ce que j’en pense : Quel plaisir de retrouver Lila et Lena pour ce dernier tome de la saga « l’amie prodigieuse » !

 

J’ai vraiment adoré cette saga et me suis beaucoup attachée aux personnages et surtout Lena, la narratrice. Dans ce quatrième et dernier tome, on retrouve nos héroïnes à la trentaine bien entamée et on les suit jusqu’à l’âge de la maturité. On les (re)découvre dans leur rôle de mère et de femme.

 

On retrouve l’histoire passionnelle de Lena avec Nino, son grand amour de toujours, pour laquelle elle est prête à sacrifier sa carrière et sa famille. Lila, quant à elle, a décidé de monter une société d’informatique et veut reprendre en main le quartier en défiant les frères Solara, qui régnaient en maitre jusque-là.

 

« L’enfant perdue » sonne l’heure des révélations et des rebondissements et je peux vous dire qu’il y en a beaucoup ! Ce dernier tome est riche, émouvant, prenant et Elena Ferrante est toujours aussi douée pour décrire la complexité des sentiments humains. Les liens se font, se défont, les routes se tracent, s’entrelacent et se séparent sur le chemin de la vie. Un livre se ferme, une page se tourne, à nous d’écrire les suivantes à présent…

 

 

Ma note : 4/5

 

Publié dans Littérature

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