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Le top of the top de 2017

Publié le par mademoisellechristelle

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J’ai toujours été impressionnée par le nombre de livres lus dans l’année, voire même dans le mois, par les blogueuses et les booktubeuses. En effet, quand certaines en lisent 15 dans le mois, j’en lis une vingtaine dans l’année…

 

Lorsque j’ai commencé à suivre l’actualité et la toile littéraire, je me suis dit que j’avais un sacré retard à rattraper pour être à niveau ! Mais comment faire entre un travail qui vous prend beaucoup de temps, la famille, les amis etc… ? Mis à part mettre une croix sur sa vie sociale ou posséder le don d’ubiquité, je ne vois pas.

 

J’ai donc décidé de privilégier la qualité à la quantité.

 

J’accepte le fait que je ne peux pas lire tous les livres dont on parle en ce moment ; et je m’efforce de lire uniquement ceux qui, pour moi, pourraient être des coups de cœur. Du coup, je ne cherche plus à faire la course à la lecture mais je cherche surtout à me faire plaisir en lisant des livres qui me font sourire, me font pleurer, me mettent en colère, me font réfléchir sur le monde qui nous entoure, m’éduquent ou qui me donnent de la force pour affronter ce monde de brutes.

 

Alors sur les 23 livres lus cette année, voici ma « crème de la crème » : les 10 coups de cœur de l’année 2017 :

 

1. Danser au bord de l’abîme de Grégoire Delacourt

 

2. Si le verre est à moitié vide ajoutez de la vodka de Marion Michau

 

3. Celle que vous croyez de Camille Laurens

Celle que vous croyez de Camille Laurens

 

4. La tresse de Laëtitia Colombani

La tresse de Laëtitia Colombani

 

5. Culottées de Pénélope Bagieu

Culottées de Pénéloppe Bagieu

 

6. Les derniers jours de Rabbit Hayes d’Anna Mc Partlin

Les derniers jours de Rabbit Hayes d'Anna Mc Partlin

 

7. Moi, Malala de Malala Yousafzai

Moi Malala je lutte pour l'éducation et je résiste aux talibans

 

8. Tu comprendras quand tu seras plus grande de Virginie Grimaldi

Tu comprendras quand tu seras plus grande de Virginie Grimaldi

 

9. Nymphéas noirs de Michel Bussi

 

10. La mésange et l’ogresse d’Harold Cobert

La mésange et l'ogresse d'Harold Cobert

 

Publié dans Littérature

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Mon moi de décembre

Publié le par mademoisellechristelle

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Monde magique/ Pull doudou/ Viva la pasta/ Au revoir là haut/ Une lumière pour un ange/ Râleuse/ Noël/ 2018 année de ?/ Bonne année et gros bisous

Publié dans Moi après moi

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Ca peut pas rater ! de Gilles Legardinier

Publié le par mademoisellechristelle

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Ce que dit la quatrième de couv’ :  - J’en ai ras le bol des mecs. J’en ai plus qu’assez de vos sales coups ! C’est votre tour de souffrir !

 

Et là, trempée, titubante, je prends une décision sur laquelle je jure de ne jamais revenir : je ne vais plus rien leur passer. On remet les compteurs à zéro. Je vais me venger de tout. Puisque aucun bonheur ne descendra d’un ciel illusoire, je suis prête à aller chercher le peu qui me revient jusqu’au fond des enfers.

 

La gentille Marie est morte. C’est la méchante Marie qui est aux commandes. Désormais, je renvoie les ascenseurs. Les chiens de ma chienne sont nés et il y en aura pour tout le monde. La vengeance est un plat qui se mange froid et je suis surgelée. La rage m’étouffe, la haine me consume.

Il fait nuit, un peu froid. Je frissonne dans l’air humide. C’est sans doute la proximité du canal le long duquel je marche sans savoir où je vais. Pourtant, la météo hivernale n’est pas la seule à m’inciter à rentrer la tête dans les épaules et les mains dans les poches. En réalité, c’est surtout en moi que j’ai froid. J’ai beau fouiller au plus profond de mon être, je n’y détecte plus la moindre étincelle de chaleur. Je suis un surgelé errant. C’est le début d’une ère glaciaire et je connais au moins une espèce qui risque d’en faire les frais.

Ce que j’en pense : Voici le retour de l’auteur à la couverture féline dans ma bibliothèque. J’étais déjà fan de « Demain, j’arrête » ; vu le teaser de la quatrième de couv’ de « Ça peut pas rater ! », je m’en léchais les babines…

 

Pour être honnête, j’ai été un peu déçue par ce roman. J’ai franchement ri lorsque j’ai lu « Demain, j’arrête », mais j’ai souris de temps en temps lorsque j’ai lu « Ça peut pas rater ! ».

 

Marie vient de se faire larguer par son mec qui lui demande de quitter leur petit nid d’amour asap, limite en la mettant en demeure par courrier recommandé. Là, toutes ses illusions sur les hommes s’écroulent comme un château de cartes. Et alors qu’elle se croit au plus mal, elle se rend compte que son emploi au sein d’une fabrique de matelas (et celui de ses collègues) est menacé.

Au top de sa forme, elle décide d’en faire baver à son ex, de laisser au placard son côté gentil et de ne plus se laisser marcher sur les pieds. Heureusement, elle fera plusieurs rencontres qui vont lui redonner foi en l’existence et redonner confiance dans les hommes (elle recevra notamment des lettres d’amour anonymes).

 

Tout d’abord, j’ai trouvé les personnages un peu manichéens et l’histoire un peu trop évidente. L’ex est un chouïa trop goujat à mon goût, sa maitresse a un côté un peu trop bimbo et Marie a un côté un peu trop « bonne poire ». Quant à l’intrigue sur l’auteur des lettres anonymes, la lectrice que je suis a (trop) facilement deviné le fin mot de cette histoire, ce qui rend la fin du roman beaucoup plus fade car trop prévisible.

 

Certes, les romans de Gilles Legardinier sont des lectures légères qui font du bien à l’âme. Je ne peux donc pas m’attendre à du Descartes et ce n’est pas ce que je recherchais non plus. Mais il manquait un petit « je ne sais quoi » pour que je puisse adhérer totalement.

Je comprends que ce roman puisse susciter l’enthousiasme chez certains lecteurs, et l’auteur a l’air tout à fait sympathique et plein de bonnes intentions. Mais avec cet opus, il ne m’a pas convaincue et j’en suis navrée…

 

Ensuite, l’histoire souffre de quelques longueurs que j’ai d’ailleurs allègrement sautées. Marie, le personnage principal tourne souvent en rond lorsqu’elle se met à réfléchir sur son existence : « les mecs (et surtout Hugues) sont tous des salauds… mais qui peut bien être l’auteur des lettres que je reçois ?... mais si je reste enfermée, je ne risque d’attirer personne… ah finalement certains garçons sont des belles personnes (mais Hugues est un salaud !)… mais si reste enfermée et timide, je vais rester toute seule toute ma vie… Hugues est vraiment un enfoiré…. Kevin n’est pas l’auteur des lettres anonymes alors qui est-ce ?… ».

C’était assez pénible de l’entendre ressasser les mêmes problèmes à chaque fois et sur plusieurs pages... J’espère d’ailleurs pour mes proches que je ne suis pas aussi égocentrique lorsque je suis déprimée !

 

Enfin, ne soyons pas totalement négatifs. Parmi les longueurs se cachent tout de même de très beaux passages qui m’ont émue et qui, comme Marie, m’ont donné envie de croire à nouveau. Et pour cela, ce roman m’a fait du bien.

 

Finalement, est-ce que « Ça peut pas rater ! » ? … en fait… si… un peu….

 

Ma note : 2,75/5

 

Publié dans Littérature

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Mon moi de novembre

Publié le par mademoisellechristelle

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Madeleines/Rousses/Mariano Fortuny/Volants et pompoms/Xmas Brunch/MoMA à Paris/Fary is the new black/Soyons fous/Cocooning

Publié dans Moi après moi

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Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre

Publié le par mademoisellechristelle

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Ce que dit la quatrième de couv’ : Rescapés du premier conflit mondial, détruits par une guerre vaine et barbare, Albert et Edouard comprennent rapidement que le pays ne pourra rien faire pour eux. Car la France, qui glorifie ses morts, est impuissante à aider les survivants.

 

Abandonnés, condamnés à l’exclusion, les deux amis refusent pourtant de céder à l’amertume ou au découragement. Défiant la société, l’Etat et la morale patriotique, ils imaginent une arnaque d’envergure nationale, d’une audace inouïe et d’un cynisme absolu.

Ceux qui pensaient que cette guerre finirait bientôt étaient tous morts depuis longtemps. De la guerre, justement. Aussi, en octobre, Albert reçut-il avec pas mal de scepticisme les rumeurs annonçant un armistice.

Ce que j’en pense : je sens que je ne vais pas me faire d’amis mais… je n’ai pas du tout accroché à ce bouquin. Un coup de cœur (ou pas) ne s’explique pas…

 

« Au revoir là-haut » fait partie de ses titres auxquels tout le monde accroche, raison pour laquelle tu te lances également dans cette lecture ; cependant, une fois le livre ouvert, je dois avouer que j’ai été déçue.

 

Je n’ai pas été déçue par l’écriture de Pierre Lemaitre car le livre est plutôt bien écrit. Cela dit, vu l’épaisseur du bouquin, je m’attendais à un « page turner », ce qui n’était pas vraiment le cas. L’histoire était ponctuée d’anecdotes inutiles, ce qui rendait la lecture plus lourde.

 

J’ai sans doute été déçue par le thème auquel je n’ai sans doute pas été très sensible. Il s’agit de deux anciens soldats qui décident de monter une arnaque aux monuments aux morts après la première guerre mondiale, en dépit de toute morale. Le roman met également en avant le délaissement de l’Etat français à l’égard de ses hommes qui ont combattu pour leur pays et qui en sont morts ou qui ont failli perdre la vie.

 

L’intention était bonne mais ni l’histoire ni les personnages n’ont réussi à susciter mon intérêt.

 

Je me suis toutefois laissée tentée par l’adaptation au cinéma par Albert Dupontel car j’adore son travail et la personne qu’il est. Et bien laissez-moi vous dire que ce film est excellent, et je l’ai préféré de loin au bouquin !

Oui, je sais, c’est rare, mais dans son film, Albert Dupontel a réussi a transcendé le roman et m’a réellement emporté dans son univers à tel point que j’en ai oublié qui j’étais et où j’étais.

 

Oui, décidemment, un coup de cœur, ça ne s’explique vraiment pas…

 

Ma note : 2,5/5

Publié dans Littérature

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Frappe toi le cœur d'Amélie Nothomb

Publié le par mademoisellechristelle

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Ce que dit la quatrième de couv’ : « Frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le génie. » Alfred de Musset

Marie aimait son prénom. Moins banal qu’on ne le croyait, il la comblait. Quand elle disait qu’elle s’appelait Marie, cela produisait son effet. « Marie » répétait-on, charmé.

Ce que j’en pense : Avouons-le, c’est mon premier Nothomb. Et comme il ne faut pas mourir idiote, il fallait bien que je m’y mette un jour !

 

« Frappe-toi le cœur » vient d’une citation de Musset qui dit : « Frappe toi le cœur, c’est là que se trouve le génie ». Il s’agit d’un conte qui traite notamment de la jalousie d’une mère envers sa fille.

Marie est une magnifique jeune femme qui adore susciter la jalousie des autres ; c’est simple : elle ne vit que pour être regardée, admirée et elle aime ça, voir les autres enrager et l’envier. Lorsqu’elle tombe enceinte à l’âge de dix neuf ans, elle se dit que tout sera fini : sa beauté juvénile et gracieuse, et surtout, la jalousie des autres. C’est donc avec un pincement de lèvres qu’elle va accueillir Diane, son premier enfant.

 

Diane grandit donc sans l’amour de sa mère, qu’elle surnomme « la déesse ». Puis, Marie accouche d’un petit garçon, Nicolas qu’elle va adorer et aduler. Pour la petite Diane, tout est clair : sa mère ne l’aime pas parce que c’est une fille. Pourtant, un troisième enfant va naître ; et c’est encore une petite fille, Célia. Et là, surprise, sa mère, Marie, la déesse va choyer et étouffer d’amour ce troisième enfant, tout en continuant à délaisser Diane…

 

J’ai passé un bon moment avec ce livre qui est au demeurant très agréable à lire. L’écriture est fluide, Amélie Nothomb va à l’essentiel. Pourtant, après l’avoir refermé, je reste un peu sur ma faim. J’aurais aimé que l’auteure développe un peu plus l’histoire, la psychologie des personnages…

Le sujet (la jalousie d’une mère envers son enfant) est hyper intéressant mais aussi hyper complexe et il aurait mérité à mon sens quelques pages en plus.

 

Nothomb donc que je reste sur ma faim… (pardon pour ce jeu de mots pourri)

 

 

Ma note : 3/5

Publié dans Littérature

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L'amie prodigieuse d'Elena Ferrante

Publié le par mademoisellechristelle

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Ce que dit la quatrième de couv’ : « Je ne suis pas nostalgique de notre enfance: elle était pleine de violence. C'était la vie, un point c'est tout: et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile.»

Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu'elles soient douées pour les études, ce n'est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l'école pour travailler dans l'échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s'éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition.

Un jour, Lila et moi décidâmes de monter l’escalier qui conduisait, marche après marche, étage après étage, jusqu’à la porte de l’appartement de Don Achille : c’est ainsi que notre amitié commença.

Ce que j’en pense : Naples dans les années 50. Deux petites filles, Elena et Lila se lient d’amitié sur les bancs de l’école d’un quartier pauvre. En fait, non. Il ne s’agit pas d’une simple amitié mais d’un lien particulier qui va se créer entre les deux fillettes.

Elles vont tour à tour s’aimer, se détester, s’adorer, s’admirer, se jalouser. Et ce lien si particulier, presque toxique, va les conduire à se dépasser en permanence. Il en sera ainsi de l’enfance à l’adolescence.

 

Lila est petite, maigrelette, méchante, capricieuse, mais incroyablement intelligente, brillante et douée pour les études. Elle va se transformer en une superbe jeune femme à l’adolescence. Elena est petite également, mais elle a un physique et une personnalité plus douce, timide, réfléchie. Elle deviendra une jeune fille avec quelques rondeurs, des boutons disgracieux et devra mettre des lunettes. Elena est aussi très douée en classe même si elle sait au fond d’elle-même que Lila la surpasse.

Pourtant, c’est Lila qui va devoir arrêter ses études, faute d’argent, pour travailler dans la cordonnerie familiale. Elle va alors ambitionner de « devenir riche », ce qui signifie à l’époque se marier avec un homme fortuné. Elena, quant à elle, va continuer ses études, poussée par sa maîtresse d’école et ira jusqu’au lycée.

 

Il ne se passe pas grand-chose dans l’histoire mais elle raconte la vie, tout simplement : les premiers amours, les déceptions, les relations avec la famille etc… tout cela sur un fond napolitain. Etrangement, j’ai trouvé ce livre plutôt « bruyant » : ça crie, ça insulte à tout va, ça menace de se battre et les pétards pétaradent. Pour un peu, il suffirait de fermer les yeux et on s’y croirait presque ! (en revanche, beaucoup moins facile pour lire le bouquin).

 

Rappelons qu’il s’agit du premier tome de la saga d’Elena Ferrante. Paradoxalement, même si on ne sait pas qui est l’auteure, j’ai tout de même un peu l’impression de la connaitre à travers cette histoire que je soupçonne être autobiographique…

 

La suite au prochain épisode.

 

Ma note : 3/5

Publié dans Littérature

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Mon moi d'octobre

Publié le par mademoisellechristelle

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Gastronomie/Motifs à fleurs/Normandie/Prince de Galles/Good vibes only/Bientôt une nouvelle coupe de cheveux/Provisions de thé/Insomnies/Home made madeleines 

Publié dans Moi après moi

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La mésange et l’ogresse, d’Harold Cobert

Publié le par mademoisellechristelle

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Ce que dit la quatrième de couv’ : « Ce que je vais vous raconter ne s’invente pas. »

 

22 juin 2004. Après un an d’interrogatoires, Monique Fourniret révèle une partie du parcours criminel de son mari, « l’Ogre des Ardennes ». Il sera condamné à la perpétuité. Celle que Michel Fourniret surnomme sa « mésange » reste un mystère : victime ou complice ? Instrument ou inspiratrice ? Mésange ou ogresse ? En faisant résonner la voix de Monique Fourniret jusqu’aux tréfonds de la folie, la traque de ces deux monstres révèle un diabolique face à face avec les enquêteurs.

26 juin 2003. Ciney (Belgique). 15h03. 24°C (température ressentie 21° C). Ciel dégagé, légers passages nuages, rafales de vent de 25km/h.

Louise Lemaire, treize ans, rentre à pied chez elle. Cartable sur le dos, débardeur rose clair, pantalon noirs et baskets, elle s’engage dans une rue à quelques pâtés de maison de la gare.

Une camionnette blanche freine à sa hauteur.

Ce que j’en pense : Chère Monique Fourniret,

 

Vous avez été et vous resterez toujours un grand mystère pour moi. Je devais avoir environ 25 ans lorsque j’ai entendu parler de vous pour la première fois dans les journaux, au moment de l’ouverture de votre procès.

 

Et franchement, ce que j’ai appris a failli me faire tomber de ma chaise… Vous, une mère de famille par trois fois, vous avez aidé votre ex-mari Michel à enlever, séquestrer, violer puis tuer des jeunes filles dans le seul but d’assouvir son désir de trouver le mythe de la virginité ?! Et vous poussiez même le vice jusqu’à parfois « préparer » (comprendre : laver) ces jeunes filles avant de les « offrir » à votre ex-mari tel un agneau qu’on prépare et qu’on emmène ensuite à l’abattoir ?... Mais qu’est-ce donc que ce cérémonial macabre ?

 

Quand je pense à ces jeunes filles qui, voyant une femme, qui plus est mère de famille, avaient confiance en vous sans se douter du funeste sort qui les attendait… Et quand vous les ameniez à votre domicile, n’avez-vous pas entendu leurs cris, n’avez-vous pas entendu leur peine, avez-vous été insensible à ce point à leurs larmes ? Car oui, elles ont hurlé, supplié même… alors pourquoi n’avez-vous pas bougé ?

 

Votre ex-mari Michel est un malade, un psychopathe qui a besoin de soins. Mais vous, vous qui semblez saine d’esprit… pourquoi ? Aviez-vous conscience de vos actes ? Aviez-vous conscience de la souffrance que vous avez engendrée chez autrui ? Cette souffrance vient-elle vous hanter la nuit ? Et cet aveu aux policiers, après un an d’interrogatoires, signifie-t-il que vous regrettez ce que vous avez fait ?

 

Même après avoir lu le livre d’Harold Cobert, je ne comprends toujours pas. Pourtant, l’auteur a brillamment réussi un exercice de style périlleux : rentrer dans la tête de Monique Fourniret et comprendre ce qui s’est passé pendant les faits. Etes-vous mésange ? Etes-vous ogresse ? Vous qui avez selon les tests un QI plus élevé que celui de votre ex-mari, je m’interroge : qui était la victime, qui était le bourreau ?

 

Aujourd’hui, je n’ai toujours pas de réponses à mes questions et je ne sais même pas s’il y en a. Peut-être qu’il n’y a pas d’explications à tout cela. Peut-être que je ne comprendrai jamais. Mais si j’avais un souhait ça serait : plus jamais ça.

 

Ma note : 4/5

Publié dans Littérature

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Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une de Raphaëlle Giordano

Publié le par mademoisellechristelle

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Ce que dit la quatrième de couv’ :

« - Vous souffrez probablement d’une forme de routinite aiguë.

- Une quoi ? »

 

Camille, trente-huit ans et quart, a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Alors pourquoi a-t-elle l'impression que le bonheur lui a glissé entre les doigts? Tout ce qu'elle veut, c'est retrouver le chemin de la joie et de l'épanouissement. Quand Claude, routinologue, lui propose un accompagnement original pour l'y aider, elle n'hésite pas longtemps: elle fonce. À travers des expériences étonnantes, créatives et riches de sens, elle va, pas à pas, transformer sa vie et repartir à la conquête de ses rêves...

Les gouttes, de plus en plus grosses, s’écrasaient sur mon pare-brise. Les essuies glace grinçaient et moi, les mains crispées sur le volant, je grinçais tout autant intérieurement… Bientôt, les trombes d’eau furent telles que, d’instinct, je levai le pied. Il ne manquerait plus que j’aie un accident ! Les éléments avaient-ils décidé de se liguer contre moi ?

Ce que j’en pense : sur la couverture, il est écrit que c’est le livre qui a rendu des milliers de gens heureux. Et franchement, après avoir lu le troisième tome de Vernon Subutex, il me fallait une bonne grosse dose de positivité. Alors, je me suis dit que ce livre était par-fait.

 

Malheureusement, « Ta seconde vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une seule » n’a pas été un coup de cœur. J’ai trouvé sa lecture agréable, mais je n’ai pas eu la petite étincelle. D’abord, parce que j’ai trouvé que les clés que donne Claude, le routinologue, à Camille, pour lâcher prise, sont un peu trop évidentes. Je n’ai pas eu la sensation d’avoir « appris quelque chose » en lisant ce roman et j’en ressors un peu déçue. Ainsi, je ne suis pas surprise d’apprendre que pour avancer il faut « couper les élastiques du passé » ou qu’il faut faire éclater son sourire intérieur pour retrouver la sérénité.

Ensuite, j’ai trouvé que Camille réussissait un peu trop bien et un peu trop vite les exercices proposés par Claude. Dans la réalité, je ne suis sûre que tout le monde soit aussi imaginatif ou aussi ouvert d’esprit que l’est Camille quand elle fait ses exercices et réussisse tout du premier coup. Ainsi, un être humain lambda s’y serait peut être pris à plusieurs reprises pour exceller dans l’art de la modélisation (s’inspirer de ses modèles pour créer son propre modèle de réussite).

 

On comprend alors que l’histoire n’est qu’un prétexte utilisé par l’auteure pour proposer au lecteur des clés en matière de développement personnel. En somme, Raphaelle Giordano nous apprend à être heureux avec des choses simples de la vie. Le concept est assez malin et surtout pédagogique.

 

Cependant, j’ai eu beaucoup de mal à m’identifier à Camille alors que je suis censée pouvoir me mettre à sa place et recevoir des conseils pour trouver le bonheur. J’ai trouvé son personnage et les conseils qu’elle reçoit un peu « cliché » et je ne suis pas parvenue à pénétrer dans le monde merveilleux de l’auteure.

 

Malgré tout, j’ai trouvé que cette lecture mettait du baume au cœur en ces temps bien tristes où beaucoup de gens sont sujets à des dépressions. A mon sens, il s’agit d’un ouvrage à mettre dans la catégorie « pansements ». Et franchement, il n’y a vraiment pas de mal à se faire du bien…

 

Ma note : 3,75/5

Publié dans Littérature

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