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Culottées 2 de Pénéloppe Bagieu

Publié le par mademoisellechristelle

Ce que dit la quatrième de couv’ : Rapeuse, afghane ou astronaute, reine des bandits ou volcanolgue, inventrice ou journaliste d’investigation, les Culottées ne renoncent jamais.

 

Quinze portraits de femme qui ont bravé tous les obstacles pour mener la vie de leur choix.

Culottées 2 de Pénéloppe Bagieu

Ce que j’en pense : Temple Grandin, Cheryl Bridges, Betty Davis ou encore Phulan Devi… toutes sont nées à différentes époques, ont vécu sur différents continents mais elles ont un point commun : elles sont culottées !

 

Pénélope Bagieu est de retour avec le tome 2 de sa bande dessinée « Culottées » pour nous dresser un portrait haut en couleurs et en humour de femmes « qui ne font que ce qu’elles veulent ». J’ai pu faire connaissance avec des femmes « qui en ont dans la culotte » : elles ont du charisme, sont parfois de vraies têtes de mules, et ne se laissent pas marcher sur les pieds.

Ce que j’ai surtout apprécié, c’est leur capacité à aller de l’avant malgré les évènements (parfois tragiques) qui vont ponctuer leur destin. Elles sont un vrai modèle à suivre et devraient être érigées en tant que tel dans l’histoire moderne.

 

A une époque où la condition de la femme fait débat, ces femmes me rendent encore plus fière d’être une femme et me donnent envie de porter haut et fort les couleurs et les valeurs de la féminité qui sont dans ce bouquin.

 

L’auteure a réalisé un énorme travail de recherches et de documentation que je ne peux que saluer. C’est une totale réussite ! Bravo !

 

Ma note : 4,5/5

 

Publié dans Littérature

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Sa mère de Saphia Azzedine

Publié le par mademoisellechristelle

 

Ce que dit la quatrième de couv’ : Marie-Adélaïde, née sous X, a la rage au ventre ; elle a un destin, mais ne sait pas encore lequel. Pas celui de caissière à La Miche Dorée. Pas non plus celui de ses rares copines, certaines connues en prison, d’autres camarades de galère et d’errance. Serait-ce celui de nounou des enfants impeccables de la Sublime ? Ou celui de retrouver sa mère coûte que coûte ? Son destin, elle va le chercher avec les moyens dont elle dispose : le culot, la parole qui frappe, l’humour cinglant, l’insoumission à son milieu, la révolte contre toutes les conventions. C’est une héroïne de notre temps.

Porter une toque à la caisse de La Miche Dorée quand on a une oreille tatouée et l’autre ultra percée, c’est d’une infinie tristesse. Le job ne va pas avec le parcours. Les excentricités corporelles deviennent grotesques dans une boulangerie où, pour deux baguettes achetées, la troisième est offerte. Les excentricités corporelles sont fatales quand, en plus, la miche dore en zone industrielle.

Ce que j’en pense : Marie-Adélaïde est née la rage au ventre. Mais surtout, elle est née sous X. Baladée de familles d’accueil en foyers, la jeune fille grandit en essayant de se faire aimer et de plaire à tout le monde. En vain. On lui renvoie toujours à la figure son statut de « bâtarde ». Elle décide alors d’en vouloir à la Terre entière et de donner à tous ceux qui croisent son chemin des raisons de la détester.

 

En quête d’identité (et en quête d’amour), Marie-Adélaïde décide de rechercher sa mère biologique. Elle ne dispose que de maigres indices mais elle est plus que déterminée à retrouver cette mère qui l'a abandonnée.

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’auteure n’a pas la langue dans sa poche ! Et en écrivant à la première personne, je trouve qu’elle donne encore plus de puissance à son récit. Marie-Adélaïde a une vision très dure, très cynique de la société qui l’entoure et des classes sociales qui la composent.

 

Elle juge tout le monde, mets les gens dans des cases. Les pauvres sont bêtes et sans instruction ; quant aux riches, ils sont méprisants et méprisables. Marie-Adélaïde ne sait pas à quelle catégorie elle appartient et ne parvient pas à trouver sa place. C’est une sorte d’héroïne désenchantée mais qui agace souvent le lecteur (serait-ce une volonté de l’auteure ?).

 

Les thèmes abordés par l’auteure sont la quête de soi et les clivages entre les classes sociales. J’ai plutôt apprécié le roman dans sa globalité et j’ai été séduite par l’écriture « coup de poing » de Saphia Azzedine. En revanche, je n’ai pas aimé la fin du roman que j’ai trouvé un peu « facile » et pas du tout en adéquation avec le reste du roman. Mais Saphia Azzedine va clairement rester dans les auteurs que je vais continuer à suivre.

 

Ma note : 3,5/5

 

Publié dans Littérature

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Mon moi de février

Publié le par mademoisellechristelle

Bien manger/Paris by night/Il a neigé à Paris/Baskets stylés/Secret place/Pad thai/Les cents ciels/Le diable est dans le détail/Etre heureuse est ma priorité

Publié dans Moi après moi

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Par amour de Valérie Tong Cuong

Publié le par mademoisellechristelle

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Ce que dit la quatrième de couv’ : Deux familles emportées dans la tourmente de la seconde guerre mondiale : d’un côté Joffre et Emélie, concierges d’école durs au mal, patriotes, et leurs enfants ; de l’autre, le clan de Muguette, dont l’insouciance sera ternie par la misère et la maladie. Du Havre à l’Algérie où certains enfants seront évacués, cette fresque puissante met en scène des personnages dont les vies s’entremêlent à la grande Histoire, et nous rappelle qu’on ne sait jamais quelles forces guident les hommes dans l’adversité.

Dès que maman a poussé la porte, j’ai compris que cette journée serait différente des autres. D’abord, il était six heures du matin, ça je le savais parce que les cloches de Sainte-Marie ont sonné six coups, or d’habitude, les jours de classe, nous nous levions à sept heures piles. Et puis maman portait ses habits du dimanche alors que nous étions lundi et ses joues étaient toutes creusées, comme si on l’avait chiffonnée.

Ce que j’en pense : Voilà un nouvel exemple d’un livre qui a su séduire son public à l’unanimité….. sauf moi !

 

« Par amour » raconte l’histoire de deux sœurs, Emélie et Muguette, et de leurs deux familles pendant l’occupation allemande et jusqu’à la libération. Les deux familles habitent au Havre et leur histoire familiale sera mise à rude épreuve car viendront se mêler à la grande Histoire : les restrictions alimentaires, la maladie, les bombes, l’exode etc…

 

Le roman est rédigé sous la forme d’un journal dans lequel chacun des personnages prend la parole tour à tour, ce qui donne une certaine dynamique au récit. Cela permet également d'entrer dans l'esprit de chacun et de savoir comment chacun vit la guerre.

 

Les deux sœurs vont ainsi raconter leurs relations avec leurs maris et la façon de gérer les évènements historiques lorsqu’on est mère de deux jeunes enfants. Les enfants, quant à eux, vont notamment raconter leur exil. En effet, pour protéger les enfants de Muguette de la guerre et de leur mère malade, ils seront envoyés en Algérie dans des familles d’accueil.

 

Au lieu de nous dérouler le fil de l’Histoire avec un grand H (l’armistice, Churchill, De Gaulle etc…), Valérie Tong Cuong choisit de nous raconter l’histoire avec un petit h vue de l’intérieur, à l’échelle humaine et à travers les mots de ces deux familles havraises.

Ces familles, cela aurait pu être vous, moi, ou vos voisins. L’auteure les décrits avec beaucoup d’humanité et de bienveillance. Et « par amour » chacun des membres de ces familles va être obligé de faire un choix. Ces choix ne sont ni bons, ni mauvais, ils sont tout simplement humains.

Par amour, n’importe quel être humain peut se surpasser. On tient debout, pour l’autre plus encore que pour soi-même.

J’ai trouvé le style de l’auteure parfois un peu trop introspectif et contemplatif, ce qui  m’a empêché de rentrer complètement dans le roman. Malheureusement, la magie n’a pas opéré en ce qui me concerne mais cela confirme mon sentiment que je ne suis pas faite pour les romans historiques. Pour les autres, vous allez probablement adorer !

 

Ma note : 2,5/5

tous les livres sur Babelio.com

Publié dans Littérature

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La déposition de Pascale Robert-Diard

Publié le par mademoisellechristelle

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Ce que dit la quatrième de couv’ : « La loi dit que lorsqu’on est le père, la mère, le frère, la sœur, l’enfant ou le conjoint de l’auteur d’un crime, se taire n’est pas un délit pénal mais un conflit moral qu’il appartient à chacun de résoudre comme il peut ».

 

En avril 2014, Maurice Agnelet comparait une nouvelle fois aux assises pour le meurtre de sa maitresse, Agnès Le Roux, disparue en 1977. Coup de théâtre : après tant d’années à défendre son père, Guillaume Agnelet fait une déposition accablante. Qu’est ce qui l’a poussé à briser, devant la cour, le secret d‘une famille qui dure depuis plus de trente ans ? Pascale Robert-Diard, chroniqueuse judiciaire au Monde, a rencontré Guillaume et compose le théâtre intime d’une famille sous l’emprise du père.

Ce lundi 7 avril 2014, dans le TGV Paris-Rennes de 7h09, arrivée 9h12, j’étais heureuse comme un lundi d’assises. La veille, j’avais revu 1974, une partie de campagne, le film de Raymond Depardon consacré à la campagne présidentielle de Valéry Giscard d’Estaing. Je ne me lassais pas de l’image du candidat serré à l’arrière d’une voiture, domptant au peigne son unique mèche de cheveux qu’une brise maligne faisait faseyer. Autour de lui, la France était jeune, les garçons portaient des vestes cintrées et les seins nus pointaient sous le tee-shirt des filles. Elles ressemblaient toutes à Agnès Le Roux.

Ce que j’en pense : On se rappelle tous de l’affaire Maurice Agnelet. Cet avocat niçois soupçonné d’avoir assassiné sa maitresse, Agnès Leroux, afin de mettre la main sur son argent. On se souvient aussi de ses deux fils, Guillaume et Thomas Agnelet, qui se sont battus aux côtés de leur père pour prouver son innocence.

 

Mais ce qui a marqué l’histoire, c’est le revirement du fils aîné, Guillaume Agnelet, qui a choisi contre toute attente de témoigner contre son père après plusieurs années de combat à ses côtés. Quelques années plus tôt, Maurice Agnelet a avoué sa culpabilité à son fils à demi-mot (« Tant qu'ils ne trouvent pas le corps, je suis tranquille. Et moi, le corps, je sais où il est ») tandis que sa mère lui expliquait « qui était réellement son père ». Et c’est ce qu’il a choisi de confier à la Cour…

 

En quelques lignes adressées au Procureur, Guillaume Agnelet va faire voler en éclats une famille déjà fragilisée par une saga judiciaire suivie par des millions de français.

 

Mais toutes les vérités sont-elles vraiment bonnes à dire ?

J'ai souhaité vous rencontrer pour vous faire part de mon cas de conscience lié au procès de mon père. Je suis convaincu qu'il est bien le meurtrier d'Agnès le Roux. J'en suis arrivé à cette conclusion à la suite des révélations que m'ont faîtes à la fois mon père et ma mère. [..] La démarche que je fais aujourd'hui après de vous me coûte énormément. Je sais que ce témoignage va sceller la rupture avec ma famille, c'est-à-dire avec ma mère et mon frère. Je crains également la réaction de mon père qui, d'un moyen ou d'un autre, cherchera probablement à se venger. Je suis prêt à venir témoigner devant la cour d'assises de Rennes dans les jours qui viennent.

Qu’est-ce qui pousse un fils aimant à briser un secret de famille et en sceller à jamais le sort ? Pourquoi Guillaume Agnelet a-t-il soudainement ressenti le besoin de prendre ses responsabilités d’ainé et de déposer contre son père après trente ans à ses côtés ?

 

« La vérité tue plus que le mensonge. », va-t-il déclarer à la barre.

 

Nous découvrons alors une famille clairement sous l’influence d’un père manipulateur, à la fois admiré et détesté. Plus jeune, Guillaume admire son père : son charisme et son aisance naturelle. Lorsque ses parents se séparent, il demande même à vivre avec son père, ce que sa mère ne lui pardonnera jamais.

 

Adulte, Guillaume doute. Sa personnalité se construit. Elle se construit autour du procès de son père, qui devient le centre de sa vie. Fort des confessions de Maurice Agnelet et écrasé par le poids de la vérité et de la culpabilité de son père, Guillaume espère que sa famille ouvrira les yeux comme lui l’a fait et qu’elle le soutiendra dans sa démarche. Mais en vain.

 

Il est celui qui aura fait la déposition qui changera le cours du procès et sans doute l’intime conviction des jurés.

Pascale Robert Diard est chroniqueuse judiciaire pour le journal Le Monde. Elle a suivi toute l’affaire Agnelet devant les assises et a rencontré Guillaume Agnelet afin de comprendre son geste.

 

Sa retranscription de cette affaire est intense, haletante, stupéfiante. Le roman se lit d’une traite. Bravo, c’est une réussite !

 

Ma note : 4/5

 

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Victor Hugo vient de mourir de Judith Perrignon

Publié le par mademoisellechristelle

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Ce que dit la quatrième de couv’ :

 

Vibrez de la ferveur

et de la fureur de Paris,

vivez les funérailles de l’Immortel.

 

Le poète vient de rendre son dernier souffle et, déjà, la nouvelle court les rues, entre les boutiques, les ateliers, les bureaux. Paris est pris de fièvre. Chacun veut rendre un dernier hommage et participer aux obsèques nationales qui mèneront l’Immortel au Panthéon. Deux millions de personnes se presseront sur le parcours du corbillard en ce jour de funérailles intense et inoubliable.

 

D’un évènement historique et en tout point exceptionnel nait un texte intime et épique où tout est vrai, tout est roman.

Ils ont peur déjà, le désordre vient si vite.

Depuis la veille, les officiers de paix en faction devant l’hôtel particulier récupèrent les bulletins médicaux dans le vestibule. Ils en font des rapports qui finissent sur les bureaux de la préfecture. Ils sont signés Féger, chef de la brigade du 16ème arrondissement. « Nuit relativement calme », dit le dernier, publié à seept heures trente ce matin.

Ce que j’en pense : je n’émettrai pas d’avis sur ce livre… Non pas que ce roman ne soit pas bon, mais je crois que je ne suis pas faite pour lire des romans historiques.

 

Victor Hugo vient de rendre son dernier souffle. Toute une foule se presse autour de chez lui pour assister aux funérailles du poète et héros national. Victor Hugo, c’est celui qui a combattu pour la République, c’est celui qui a tenu tête à Napoléon mais c’est aussi celui qui a soutenu le peuple.

 

Du coup, tout le monde veut lui rendre un dernier hommage : bourgeois comme prolétaires. A travers son récit, l’auteur nous plonge directement dans le Paris de 1885 et c’est comme si on y était : on sent les odeurs, on entend les bruits des crieurs de journaux etc… le tout sur fond d’idéologie et de politique.

 

J’ai vraiment été séduite par l’écriture de Judith Perrignon qui a fait un merveilleux travail de recherches et d’écriture, ce que je tiens à saluer. Toutefois, je suis restée assez hermétique face à l’histoire (avec un petit h) car je n’ai pas été touchée par ce roman. Mais cela reste uniquement une appréciation personnelle. J’ai d’ailleurs ressenti un peu la même chose lorsque j’ai lu « au revoir là-haut ».

 

Aussi, je ne remets pas en doute la très grande qualité de cette lecture mais je me dis que je devrais sans doute ne plus lire de romans historiques car ils ne sont pas faits pour moi (mais cela reste encore très personnel).

 

Le coup de cœur est raté pour ma part mais je le conseille vivement aux amoureux de l’histoire (avec un grand H).

 

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Mon moi de janvier

Publié le par mademoisellechristelle

Nouvelle année/Je vous embrasse/Top of the top des lectures de 2017/Et les mistrals gagnants/Galette des rois/Anniversaire/Encore et toujours des fleurs/Les meilleures pâtes à la crème de truffe de Paris/Accueillir la nouvelle année

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La drôle de vie de Zelda Zonk de Laurence Peyrin

Publié le par mademoisellechristelle

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Ce que dit la quatrième de couv’ : Les jours s’écoulent, un peu trop calmes, un peu trop sages, pour Hanna Reagan, lorsqu’un grave accident de voiture la cloue sur un lit d’hôpital. La campagne irlandaise a ses charmes, ainsi que son romancier de mari, mais rien de pétillant comme sa voisine de chambre, une vieille dame malicieuse et mystérieuse répondant au nom de Zelda Zonk.

 

A ses côtés, et n’ayant rien d’autre à faire pendant sa convalescence, Hanna se prend à rêver d’une nouvelle vie, plus éclatante. Est-elle vraiment épanouie dans son hameau perdu, dans son mariage routinier ? Alors que Zelda lui conte son existence positive et joyeuse, Hanna se demande s’il est encore possible de changer la sienne…

L’essuie-glace balayait sa misère, une pluie fine et inodore, qui, dans les gifles répétées du métronome, lui serait venue droit dans les yeux dans une salve d’épingles aveuglante.
Hanna aimait les pluies d’été, celles qui éclatent en gouttes larges et emplissent l’air d’une senteur grasse de terre mouillée. Celle-ci annonçait la fin de l’automne ; son tir pointu et les bourrasques qui la faisaient grossir par vagues avaient quelque chose de méchant comme l’hiver.

Ce que j’en pense : Et voilà le premier coup de cœur 2018 !

 

Hanna vit une vie bien tranquille et bien rangée dans la campagne irlandaise jusqu’à ce qu’un accident de voiture l’oblige à séjourner quelques jours à l’hôpital. Là, elle fait connaissance avec sa voisine de chambre, une nonagénaire pétillante répondant au nom de Zelda Zonk.

 

Zelda Zonk… C’est étrange, c’est le pseudonyme qu’utilisait Marilyn Monroe pour passer incognito. D’ailleurs, à bien y réfléchir, les périodes collent… Et si la voisine de chambre d’Hanna, Zelda Zonk, n’était autre que Marilyn Monroe ? Et si Marilyn Monroe n’était pas morte et vivait des jours paisibles en Irlande ?

 

C’est à partir de ce postulat qu’Hannah décide de mener une enquête autour de « la drôle de vie de Zelda Zonk ». Et cette drôle d’enquête la conduira vers des contrées plutôt inattendues…

 

 

A travers son roman, Laurence Peyrin nous fait nous demander si l’on est prêt à tout quitter pour changer de vie (perso, si c’est pour aller vivre la vie de Gisele Bundchen, je signe tout de suite). Marilyn Monroe a-t-elle maquillé son suicide pour fuir les strass et les paillettes ? Hanna est-elle prête à renoncer à son petit confort pour vivre un amour passionnel ?

 

J’ai vraiment adoré ce roman. Beaucoup de thèmes y sont abordés : l’amour, la condition de la femme, la passion, la maternité etc… C’est un roman purement féminin (et féministe) qui se lit vraiment très vite et dont on a du mal à se détacher. Les personnages sont hyper attachants avec une mention particulière pour la sœur d’Hanna et sa meilleure amie qui donnent au roman du peps et de l’humour.

 

La suite de ce roman a été publiée et s’appelle « Hanna ». L’action se déroule cette fois aux Etats-Unis. J’ai vraiment hâte de la lire !

 

Ma note : 4/5

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Le livre des non livres de Kliment Nemet

Publié le par mademoisellechristelle

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Ce que dit la quatrième de couv’ : Né il y a une trentaine d’années quelque part entre l’enfer et Long Island, Kliment Nemet trotte le globe à la recherche de belles images, de bons jeux de mots et du bonheur.

 

Après plusieurs années passées dans le milieu de l’édition, il a écrit ce livre des non livres regroupant des couvertures et critiques de livres qui existent presque.

Toute ressemblance avec des ouvrages existants est regrettable mais probable.

 

Ce que j’en pense : voilà un livre au sujet plutôt original. Et si on faisait un livre avec des livres n’existent pas (ou presque) ? En somme, un livre des non-livres.

 

Avec beaucoup d’humour, l’auteur nous propose de fausses critiques de faux livres qui n’existent pas et il y en a pour tous les goûts : roman, thriller, théâtre etc…

Encore une fois, Hornéas Corde nous emmène là où ne l’attend pas. Il nous surprend avec brio et n’utilise pas de gros mots.
Steven Jennings, New York Book Gazette

C’est assez inspirant pour ceux qui rédigent des chroniques littéraires car on peut y puiser quelques tournures de phrases qui vont bien. C’est rapide à lire avec un ton plutôt humoristique décalé. Parfois, on regretterait presque que ces faux livres n’existent pas !

 

A mettre entre les mains de lecteurs/critiqueurs avisés !

 

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J'adore la mode mais c'est tout ce que déteste de Loïc Prigent

Publié le par mademoisellechristelle

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Ce que dit la quatrième de couv’ :

 

Le livre le plus drôle

jamais écrit sur la mode

augmenté d’une saison 2017 inédite

Passe-moi le champagne pour rincer le foie gras s’il te plait.

Ce que j’en pense : Victime de la mode, tel est son nom de code…

 

J’ai toujours été fascinée par le milieu de la mode. C’est un monde à part entière : créatif, extraverti, tellement superficiel mais qui se prend tellement au sérieux en même temps. Et quand on aime un univers, je trouve qu’on devrait pouvoir le regarder avec tendresse et humour, un peu comme le fait Loïc Prigent.

 

Le journaliste publie un recueil de tweets de petites phrases cultes entendues lors des défilés de mode ou dans le milieu de la mode en général. Un peu comme les brèves de comptoirs mais appliquées à la mode.

Non c’est pas tout à fait blanc. C’est vapeur.

C’est vraiment drôle, et je pense assez révélateur de ce milieu. Il y a quelques dénominateurs communs à toutes ces phrases : le rapport à la nourriture, le côté élitiste du milieu, l'argent, le sexe, la drogue etc...

J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre et à m’imaginer les auteurs de ces citations en train de sortir ces « punchlines ». Ça bitch dans tous les sens, c’est un peu dingue, c’est du 1er et du 10000ème degré, mais on adoooore !

Et comme le dit l'une des citations du recueil : "Bienvenue dans l'asile psychiatrique le mieux habillé du monde".

 

Ma note : 4/5

C’est un sac à main qui dit j’encule la planète.

Ne mange pas, après tu dois digérer et c'est crevant.

Ma vie est tellement excitante et trépidante que j’adore te voir le week-end, ça me fait un peu de normalité.

J'avais tellement faim, j'ai oublié d'instagrammer mon repas

Publié dans Littérature

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